Lacouleur rouge du manteau impĂ©rial est une rĂ©fĂ©rence directe Ă la pourpre de lâimperium romain. comparable Ă Austerlitz dans sa conception, la bataille de Friedland marque la victoire sans appel de l'armĂ©e française. « Carte de l'Empire Français en 1812 divisĂ© en 130 dĂ©partements, avec les Royaumes d'Espagne, de Portugal, d'Italie et de Naples et la ConfĂ©dĂ©ration du Rhin
27 juillet 2016 Race titre français La couleur de la victoire est un film germano-canadien rĂ©alisĂ© par un Australien nĂ© en JamaĂŻque, Stephen Hopkins. Il raconte les exploits de Jesse Owens, l'athlĂšte afro-amĂ©ricain qui a bouleversĂ© les Jeux Olympiques de Berlin en 1936, il y a tout juste 80 film se laisse voir. La technique est correcte, mĂȘme si les stades en images de synthĂšse ne font pas illusion, et l'on suit sans trop d'ennui pendant deux heures les aventures sportives et intimes de l'athlĂšte noir et de son entraĂźneur Ă l'UniversitĂ© de l'Ohio Cleveland. Mais il faut oublier de suite le contexte historique et la prĂ©tention moralisante du film. Passons sur l'absence criante de ressemblance entre les acteurs et leurs personnages, Ă part peut-ĂȘtre pour l'actrice qui incarne la cinĂ©aste Leni Riefenstahl. Celle-ci reçut de Hitler mission de filmer les Jeux de Berlin et en tira un film-culte, Olympia Les dieux du stade. Le plus ridicule est assurĂ©ment l'interprĂšte de Josef Goebbels, dont on se demande en regardant le film comment il a pu mystifier des dizaines de millions d'hommes. En sortant de la projection, on se prend Ă rĂȘver de ce qu'aurait produit Steven Spielberg avec un tel sujet. HĂ©las, loin de la subtilitĂ© du Pont des espions ou de Lincoln, nous avons ici un film manichĂ©en qui aligne les poncifs et les anachronismes. Gageons que les scĂ©naristes ont puisĂ© leurs informations sur wikipedia et facebook bien plus que sur les bancs de l'Ă©cole ou dans les livres. Le scĂ©nario pĂšche par la confusion de plusieurs histoires d'abord les relations entre Jesse Owens et son entraĂźneur, une demi-fiction sur laquelle nous n'avons rien Ă dire, ensuite la question noire aux Ătats-Unis, Ă peine Ă©bauchĂ©e alors que le film se dĂ©roule pendant la pĂ©riode la plus dure de la sĂ©grĂ©gation, enfin le dĂ©bat sur le boycott Ă©ventuel des Jeux du fait de la politique antisĂ©mite de Hitler. Il entretient la confusion entre antisĂ©mitisme nazi et racisme anti-noir. Dans les faits, c'est seulement l'antisĂ©mitisme rĂ©activĂ© par les lois de Nuremberg de septembre 1935 qui a suscitĂ© dĂ©bat aux Ătats-Unis, plus spĂ©cialement Ă New York, plus grande ville juive du monde. Les sportifs noirs tels Eulace Peacock, Jesse Owens et Ralph Metcalfe Ă©taient quant Ă eux trĂšs dĂ©sireux de concourir. Ils avaient le soutien des mĂ©dias afro-amĂ©ricains qui pensaient que leurs mĂ©dailles seraient un camouflet aux thĂ©ories nazies tout comme aux pratiques sĂ©grĂ©gationnistes amĂ©ricaines lois dites Jim Crow ». 18 noirs 16 hommes et deux femmes se dĂ©placĂšrent en dĂ©finitive Ă Berlin, soit trois fois qu'aux Jeux de Los Angeles de 1932. Contrairement Ă leurs espoirs, leurs mĂ©dailles n'ont rien apportĂ© Ă leur retour Ă la cause noire. Triste rĂ©alitĂ© que n'aborde pas le film. La couleur de la victoire prĂ©sente par ailleurs une caricature de l'Allemagne en 1935-1936. Les deux fois oĂč des AmĂ©ricains se hasardent dans les rues de Berlin, ils tombent nez Ă nez avec une rafle de pauvres gens des Juifs ?. Un peu comme si chaque fois qu'un AmĂ©ricain dĂ©barquait en France en 2016, il tombait sur un fou Ă la kalachnikov ! Enfin, on n'Ă©chappe pas Ă la rumeur postĂ©rieure selon laquelle Hitler aurait quittĂ© la tribune pour ne pas avoir Ă saluer Owens. La conclusion qui s'en dĂ©gage si les nazis avaient Ă©tĂ© aussi stupides que ceux montrĂ©s dans le film, on se demande comment ils auraient pu entraĂźner le monde dans le cataclysme. De pareils films n'aident pas le grand public Ă comprendre les ressorts de l'Histoire et moins encore Ă aborder la complexitĂ© de l'actualitĂ©, avec ses rumeurs et ses mensonges. AndrĂ© LaranĂ© PubliĂ© ou mis Ă jour le 2018-11-27 095014
LaVictoire (ĐĐŸĐ±Đ”ĐŽĐ°, Podeba) est un film finlando-soviĂ©to-est-allemand rĂ©alisĂ© par Evgueni Matveev et sorti en 1985. Il s'agit d'une adaptation du roman homonyme d' Alexandre Tchakovski . La premiĂšre a eu lieu en Russie lors du 40 e anniversaire de la victoire contre le nazisme.
L'histoire est exemplaire, les images sont magnifiques, l'Ă©vĂ©nement est historique. Biopic consacrĂ© Ă la quadruple victoire de Jesse Owens aux JO de Berlin 1936, "la Couleur de la victoire" raconte le dĂ©fi d'un athlĂšte noir qui tient tĂȘte Ă l'Allemagne nazie â au grand dam de Hitler. L'histoire est connue sur les 18 compĂ©titeurs afro-amĂ©ricains prĂ©sents Ă Berlin cette annĂ©e-lĂ , Jesse Owens Stephan James a Ă©tĂ© le plus grand, et, jusqu'Ă aujourd'hui, il occupe une place particuliĂšre dans le panthĂ©on olympique quatre mĂ©dailles d'or. Au 100 mĂštres, au 200 mĂštres, au 4 Ă 100 mĂštres et au saut en suite aprĂšs la publicitĂ© De ses dĂ©buts Ă Cleveland, en 1933, jusqu'Ă son accession au podium, on suit les grands moments de la saga son amitiĂ© avec le coach Larry Snyder, ses dĂ©mĂȘlĂ©s avec la NAACP qui lui conseille de boycotter, son rapprochement un tantinet repeint aux couleurs de la fiction avec le champion nazi Luz Long⊠Stephen Hopkins, rĂ©alisateur de la sĂ©rie "24", Ă©voque tous les points forts, mais dĂ©rive un poil dans le conte de fĂ©es. Cette Leni Riefenstahl la quintessence de l'ordure arriviste dans la rĂ©alitĂ© qui manifeste de la sympathie pour Jesse Owens est-elle crĂ©dible ? Cette scĂšne oĂč Avery Brundage, prĂ©sident du ComitĂ© olympique amĂ©ricain, serre la main aux officiels nazis qui lui laissent entendre que, bon, les juifs, on verra aprĂšs, est-elle authentique ? Honte Ă l'AmĂ©rique A part ces dĂ©tails, cependant, le film a une grande qualitĂ© il remet en lumiĂšre un hĂ©ros qui a humiliĂ© l'Allemagne nazie, qui a dĂ©montrĂ© avec force l'imbĂ©cillitĂ© de la thĂ©orie raciale et retrace ce moment unique, magnifique, formidable, oĂč un homme noir s'est Ă©levĂ© au-dessus de cet ocĂ©an de haine qui dĂ©ferlait sur l' suite aprĂšs la publicitĂ© La derniĂšre scĂšne du film nous montre Jesse Owens, Ă New York, invitĂ© d'honneur dans un grand hĂŽtel, obligĂ© de passer par la porte de service⊠Honte Ă l'AmĂ©rique, honte Ă la Maison-Blanche qui n'a mĂȘme pas envoyĂ© un tĂ©lĂ©gramme, honte au monde du sport amĂ©ricain, qui a laissĂ© couler cet athlĂšte exceptionnel. En 1966, rĂ©duit Ă la misĂšre totale, il a Ă©tĂ© obligĂ© de quĂ©mander un job â et il est devenu confĂ©rencier notamment chez Ford, entreprise qui offrait "Mein Kampf" Ă ses clients avant la guerre. Mort en 1980, Ă 66 ans, Jesse Owens a aujourd'hui son musĂ©e, son Ă©toile, sa rue, sa statue. Et son film imparfait, un peu idĂ©alisĂ©, made in Hollywood. Mais, quand mĂȘme, quelle Ă©motion ! François Forestier "La Couleur de la victoire", par Stephen Hopkins. Biopic amĂ©ricain, avec Stephan James, Jason Sudeikis, Eli Goree 1h58.FILMâ 27/07/2016 â de Stephen Hopkins avec Stephan James, Jason Sudeikis, Eli Goree « La couleur de la victoire » est un biopic comme les AmĂ©ricains savent les faire. Rien de gĂ©nial ou de trĂšs original dans ce portrait de lâimmense coureur que fut Jesse Owens (4 mĂ©dailles Ă Berlin 1936) mais un scĂ©nario bien montĂ©, des acteurs convaincants et une description assez
Titre Original The Race De Stephen Hopkins Avec Stephan James, Jason Sudeikis, Jeremy Irons, William Hurt AnnĂ©e 2016 Pays Etats-Unis Genre Biopic RĂ©sumĂ© Dans les annĂ©es 30, Jesse Owens, jeune afro-amĂ©ricain issu du milieu populaire, se prĂ©pare Ă concourir aux Jeux dâĂ©tĂ© de 1936 Ă Berlin. Cependant, alors quâOwens lutte dans sa vie personnelle contre le racisme ambiant, les Etats-Unis ne sont pas encore certains de participer Ă ces Jeux, organisĂ©s en Allemagne nazie. Le dĂ©bat est vif entre le prĂ©sident du ComitĂ© Olympique Jeremiah Mahoney et le grand industriel Avery Brundage. Pourtant, la dĂ©termination de Jesse Ă se lancer dans la compĂ©tition est intacte⊠Avis Stephen Hopkins est un cinĂ©aste amĂ©ricain que lâon pourrait qualifier de moyen ». Quand on jette un coup dâĆil sur lâensemble de sa carriĂšre, on ne peut pas dire que lâhomme a brillĂ© par la qualitĂ© de ses rĂ©alisations. Sâil a fait quelques films sympathiques, notamment Blow Away » ou Lâombre et la proie , la plus grosse partie de sa carriĂšre est trĂšs loin dâĂȘtre fameuse, Perdus dans lâespace » ou encore Suspicions , remake dĂ©testable du gĂ©nial Garde Ă vue » de Claude Miller, Stephen Hopkins déçoit donc plus quâil ne passionne. Et câest pourquoi La couleur de la victoire » est dâautant plus surprenant, car en plus dâĂȘtre un excellent film, il se pose aussi comme le meilleur de son rĂ©alisateur. Jesse Owens, un nom que lâon connaĂźt tous et qui mĂ©ritait assurĂ©ment son biopic. Mais ce biopic Ă©tait aussi un objet que lâon Ă©tait en droit de craindre, puisque Stephen Hopkins se trouvait derriĂšre la camĂ©ra, mais au final, le rĂ©alisateur Ă©tant trĂšs inspirĂ© par son sujet et surtout lâĂ©poque, il nous livre un film passionnant, humain, tendu et rĂ©voltant qui rendra un bel hommage Ă lâathlĂšte quâĂ©tait Jesse Owens. Et si le film est un bel hommage, le rĂ©alisateur nâoubliera pas les conditions dans lesquelles se sont tenus ses Jeux olympiques. Ainsi La couleur de la victoire » sera plus Ă©tonnant dâune certaine façon et traitera de plusieurs sujets durs et injustes et le tout ne sâĂ©garera jamais pour notre plus grand plaisir. AmĂ©rique, les annĂ©es 30, Jesse Owens, nĂ© dans une famille afro-amĂ©ricaine, est le premier homme noir Ă entrer Ă lâuniversitĂ©. Alors quâil aurait pu intĂ©grer nâimporte quel campus, il a choisi lâuniversitĂ© dâĂtat de lâOhio, une universitĂ© oĂč la discrimination raciale est encore de mise. Câest lĂ quâil va faire la connaissance de Larry Snyder, lâentraĂźneur de lâuniversitĂ© et ancien athlĂšte. TrĂšs vite, Larry Snyder dĂ©tecte le potentiel dâOwens. Allant contre tous, Snyder va entraĂźner Owens et ainsi lâemmener des compĂ©titions nationales aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936, sous lâAllemagne nazi. Avec ce biopic, Stephen Hopkins livre une belle leçon de vie, de sport et de courage, qui mĂȘme si elle est un poil trop acadĂ©mique, nâen sera pas mois superbe. La couleur de la victoire , câest la qualitĂ© dâun scĂ©nario parfaitement tenu, qui sâaventure plus loin que lâhomme qui dĂ©fia » lâAllemagne nazie. Dans sa construction, le film de Stephen Hopkins est trĂšs convenu et ne surprendra pas. Hopkins, comme on sâen doute, nous racontera lâarrivĂ©e dâOwens dans cette universitĂ©, les difficultĂ©s quâil va rencontrer face aux haines raciales, il nous racontera ses premiĂšres victoires, lâengouement populaire, puis les envolĂ©es vers ces jeux controversĂ©s et enfin ces mĂ©dailles gagnĂ©es devant cette foule qui va ĂȘtre contradictoire. Une foule capable en un instant de saluer lâarrivĂ©e dâHitler et tout ce quâil reprĂ©sente et lâinstant suivant de scander le nom de lâathlĂšte qui reprĂ©sente ce que lâAllemagne de lâĂ©poque hait le plus. Et câest bien dans cette contradiction et cette pression que se trouve le cĆur du film dâHopkins. Le rĂ©alisateur a parfaitement su trouver le ton juste pour parler de ces contradictions. Owens, câest lâhomme de couleur qui part reprĂ©senter lâAmĂ©rique dans une Allemagne haineuse, alors mĂȘme que dans son pays, la sĂ©grĂ©gation a toujours lieu. La derniĂšre scĂšne du film sera mĂȘme Ă©difiante de bĂȘtise. Avec ce film, on pourrait donc faire, dans les trĂšs grandes lignes, un parallĂšle entre les diffĂ©rentes rĂ©actions des Allemands et des AmĂ©ricains. Si le dĂ©but est comme on se lâimaginait, le rĂ©alisateur, dans la seconde partie de son film, installe une ambiance des plus Ă©tranges. Une ambiance prenante et terrifiante Ă la fois. On est totalement en immersion dans ces jeux. Des jeux qui dĂ©montrent et laissent deviner par de petits Ă©lĂ©ments ce que le monde va connaitre dâici peu. Car derriĂšre la fĂȘte que sont les jeux, Stephen Hopkins instaure trĂšs bien la haine, la peur, la pression et lâhypocrisie que le rĂ©gime nazi installe peu Ă peu. Et ce qui est encore terrifiant, câest que le rĂ©alisateur filme le tout sans machiavĂ©lisme, dans une normalitĂ© certaine que beaucoup voient, sans se rendre compte que ce qui est en train de sâinstaller on pourrait mĂȘme faire un parallĂšle avec lâactualitĂ© dâaujourdâhui. Le tout est bien vu et ne tombe pas dans la surenchĂšre. Stephen Hopkins est trĂšs inspirĂ© et alors mĂȘme que son film est capable de tenir des propos exĂ©crables, alors quâil peut ĂȘtre terrifiant, voir les scĂšnes dâentrĂ©es dâHitler dans le stade ou encore lâinexpression de Goebbels, le rĂ©alisateur ne tombe pas dans la facilitĂ© de la dĂ©nonciation, dans la facilitĂ© du jugement alors que le film aborde aussi les diffĂ©rentes politiques et dĂ©cisions qui ont pu ĂȘtre prises pour que lâAmĂ©rique entre dans la compĂ©tition. Stephen Hopkins filme ces jeux, ces nations, ces athlĂštes avec retenue, sans pathos, nous laissant nous seuls juge du bien ou du mal de ce que le rĂ©alisateur nous prĂ©sente. Et câest aussi pour cela que La couleur de la victoire » est un film si fort. On notera que la rĂ©alisation de Stephen Hopkins est trĂšs studieuse. De belles reconstitutions, de belles scĂšnes qui seront tour Ă tour intĂ©ressantes ou encore agaçantes par tant de bĂȘtises. Le film dĂ©tient de bons effets spĂ©ciaux et enfin, il assure le spectacle sans temps mort. On pourra simplement reprocher au rĂ©alisateur dâavoir livrĂ© un film linĂ©aire, qui comme je le disais plus haut, ne surprend pas. Mais comparĂ© Ă dâautres films dâHopkins, et mĂȘme Ă dâautres films qui abordent le racisme dans toutes ses formes, on ne va pas se plaindre et lâon restera sur le positif. Dans le positif, on retiendra aussi que Stephen Hopkins sâest entourĂ© dâun joli casting international pour son film. Un casting charismatique que lâon se plaĂźt Ă suivre et dont on retiendra mĂȘme certaines rĂ©vĂ©lations. Jesse Owens est incarnĂ© par Stephan James qui tient lĂ son premier grand rĂŽle et le jeune est impeccable, livrant une performance touchante pour un personnage passionnant. Autre rĂ©vĂ©lation, câest Barnaby Metschurat qui incarne avec une froideur terrifiante Josef Goebbels. On notera aussi que Jason Sudeikis trouve un rĂŽle Ă contre-emploi qui lui va Ă merveille. Lâacteur dĂ©montre quâil peut faire autre chose que le pitre si on lui faisait un peu plus confiance. La couleur de la victoire » est donc la trĂšs belle surprise de cette fin Juillet. Avec ce film, Stephen Hopkins, qui marque son retour au cinĂ©ma neuf ans, aprĂšs son plus que dispensable Les chĂątiments , nous emporte dans une histoire passionnante, lourde et injustement belle. Une histoire et un film plein dâĂ©motions, parcouru de moments tendus, qui laisse entrevoir avec une certaine fatalitĂ© la montĂ©e fulgurante du nazisme. Cette montĂ©e que le monde voit, dont il se mĂ©fie, mais qui reste loin dâimaginer ce quâelle peut reprĂ©senter. Bref, en rĂ©alisant ce biopic sur Jesse Owens, en plus dâĂȘtre le meilleur film de son rĂ©alisateur, Stephen Hopkins rĂ©alise surtout un film humaniste, plein de courage et de dignitĂ©. Note 16,5/20 [youtube] Par CinĂ©ted
Bande annonce du film La Couleur de la Victoire de Stephen le 27 juillet 2016 au cinéma !
DeGaulle en voiture dĂ©couverte saluant la foule ; applaudissements ; de Gaulle entourĂ© par la foule ; de Gaulle sur une estrade - foule nombreuse Ă Quimper ; discours de de Gaulle ; un jeune homme brandissant un drapeau aux couleurs de la Bretagne ; des poings levĂ©s et des mains faisant le V de la victoire ; dans la foule, de Gaulle serre des mains ; visite d'un chantier naval ; Stephan Hopkins raconte Jesse Owens, quadruple champion olympique dâathlĂ©tisme des Jeux de Berlin 36 sous le regard dâHitler dans ce biopic Ă lâaffiche ce soir dâ1 dose de cinĂ© sur France Ă. Un moment dâhistoire avec un H majuscule. Un biopic sur une lĂ©gende Il sâappelle Jesse Owens. NĂ© le 12 septembre 1913, cet athlĂšte afro- amĂ©ricain et premier sportif noir de renommĂ©e internationale entra dans lâhistoire lors des Jeux Olympiques dâĂ©tĂ© de Berlin en 1936. Lorsquâen lâespace de quelques jours, il empocha pas moins de 4 mĂ©dailles dâor â 100 mĂštres, 200 mĂštres, 4 x 100 mĂštres â sous le regard dâHitler. La couleur de la victoire lui rend hommage en se concentrant sur deux Ă©pisodes de sa vie son entrĂ©e Ă lâOhio University en 1934 et son exploit berlinois. En privilĂ©giant parfois la lĂ©gende Ă la vĂ©ritĂ©. Ainsi, malgrĂ© sa fureur de voir un athlĂšte noir triompher, Hiltler nâa jamais refusĂ© de serrer la main Ă Owens, comme on peut ici le voir. Dans ses mĂ©moires, lâathlĂšte a expliquĂ© que loin de le snober, Hitler lui avait fait un signe de la main au moment oĂč il passait devant sa loge. Un rĂ©alisateur tout terrain Câest Ă Stephen Hopkins quâa Ă©chu la rĂ©alisation de cette Couleur de la victoire. NĂ© en JamaĂŻque, cet Australien sâest fait connaĂźtre en 1989 avec son deuxiĂšme long mĂ©trage Freddy 5 Lâenfant du cauchemar avant de construire une filmographie trĂšs Ă©clectique entre action Blown away, science- fiction Perdus dans lâespace, polar Suspicion, le remake de Garde Ă vue, fantastique Les chĂątiments, biopic Moi, Peter Sellers et plusieurs passages par la case tĂ©lĂ© avec notamment le pilote et plusieurs Ă©pisodes de la saison 1 de 24 heures chrono. La couleur de la victoire marquait son retour sur grand Ă©cran, 9 ans aprĂšs Les chĂątiments avec Hillary Swank. Un deuxiĂšme choix de tout premier plan Pour incarner Owens, Stephen Hopkins avait tout dâabord envisagĂ© le britannique John Boyega, rĂ©vĂ©lĂ© quelques annĂ©es plus tĂŽt par le gĂ©nial Attack the block. Mais celui- ci dĂ©clina avec un bon mot dâexcuse il avait Ă©tĂ© engagĂ© pour interprĂ©ter Finn dans Le rĂ©veil de la force, lâĂ©pisode VII de Star Wars. Et aprĂšs une longue recherche autour du monde, câest finalement le canadien Stephan James qui fut choisi pour incarner Owens, aidĂ© en cela par les conseils Ă©clairĂ©s des filles et petites filles de lâathlĂšte et un solide entraĂźnement sous la houlette dâun coach dâathlĂ© pour sâapproprier son style unique. Vu en 2014 dans Selma dâAva DuVernay, rĂ©cit dâun Ă©pisode majeur de la vie de Martin Luther King, il sera le 30 janvier lâun des hĂ©ros de Si Beale Street pouvait parler, le nouveau film de Barry Jenkins, rĂ©alisateur de lâoscarisĂ© Moonlight.Aperçudes critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray La Couleur de la victoire): "Le rĂ©cit est maĂźtrisĂ© et le savoir-faire du rĂ©alisateur Ă©vident, ce qui a permis au film d'Ă©viter un scandale lors de sa sortie aux Ătats-Unis dĂ©but 2016. Car si le long-mĂ©trage s'Ă©tait rĂ©vĂ©lĂ© maladroit et avait souffert d'unLa couleur de la victoire, diffusĂ© ce 17 octobre 2018 sur France 4 est-il basĂ© sur une histoire vraie ? Celle d'un des plus prodigieux exploits olympiques du XXe siĂšcle ?Le film La couleur de la victoire, diffusĂ© ce 17 octobre 2018 sur France 4 Ă 21 h raconte l'Ă©popĂ©e d'un athlĂšte noir amĂ©ricain, Jesse Owens, embarquĂ© dans l'aventure des Jeux olympiques de 1936 accueillis Ă Berlin par les nazis avant le dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale. Ce rĂ©cit est basĂ© sur une histoire authentique survenue Ă Jesse Owens, premier noir amĂ©ricain Ă devenir capitaine d'une Ă©quipe d'athlĂ©tisme dans des Ătats-Unis tolĂ©rant encore la SĂ©grĂ©gation, a failli ne pas aller aux trĂšs polĂ©miques de Berlin en 1936. Le jeune athlĂšte a dĂ» vaincre un autre afro-amĂ©ricain favori, Eulace Peacock qui l'avait pourtant battu lors de sept des dix courses oĂč ils s'Ă©taient affrontĂ©s. Peacock, forfait au pour cause de blessure, c'est Jesse Owens qui a embarquĂ© avec la dĂ©lĂ©gation amĂ©ricaine pour Berlin. L'athlĂšte y a multipliĂ© les victoires face aux "aryens" qu'Hitler et ses conseillers espĂ©raient mettre en soleils sinon rienLe 3 aoĂ»t 1936, Jesse Owens a remportĂ© la mĂ©daille d'or du 100 m, l'Ă©preuve reine de la compĂ©tition. Mais il ne va pas en rester lĂ le jeune natif de l'Alabama, petit fils d'esclave et affligĂ© durant son enfance de pneumonies chroniques, n'avait rendez-vous en 1936 qu'avec l'or. Le 4 aoĂ»t, les nazis espĂšrent la revanche au saut en longueur Jesse Owens est en effet opposĂ© Ă un champion allemand, Lutz Long que les nazis chĂ©rissent et qui est en super forme. Owens dĂ©marre pĂ©niblement et frĂŽle mĂȘme l'Ă©limination tandis que Lutz Long rĂ©ussit une "perf" Ă 7,87 m. Mais Owens se voit pousser des ailes et l'athlĂšte amĂ©ricain, peu aprĂšs, pulvĂ©rise le record du monde avec un saut Ă 8,06 m, une performance qui restera inĂ©galĂ©e durant 25 ans ! Les jours qui suivent, Jesse Owens complĂšte sa collection de mĂ©dailles en emportant le 200 m et le relais 4 x 100 m. Quatre mĂ©dailles, toutes en or, les nazis et leurs thĂ©ories fumeuses sur les "sous-hommes" refus d'HitlerDe cette performance exceptionnelle, deux lĂ©gendes tenaces sont nĂ©es. La premiĂšre voudrait qu'Hitler, furieux, ait refusĂ© de serrer la main de Jesse Owens. L'histoire est inexacte le chef nazi s'Ă©tait simplement fait rappeler par les autoritĂ©s olympiques qu'il ne pouvait saluer, comme il l'avait fait au dĂ©but de la compĂ©tition, les seuls athlĂštes allemands. C'Ă©tait tout le monde ou personne. Hitler a choisi la seconde avec Lutz LongAutre lĂ©gende, nĂ©e d'un moment de complicitĂ© avec Lutz Long, l'athlĂšte allemand venu, au grand dam des autoritĂ©s nazies, fĂ©liciter Jesse Owens Ă la fin du concours. La lĂ©gende veut que les deux hommes aient entretenu une longue amitiĂ© en fait il s'agira plutĂŽt d'un courtois et Ă©pars Ă©change de lettres, jusqu'Ă la mort de Lutz Long, qui, sous uniforme allemand, perdra la vie lors de la bataille de Monte Cassino au printemps scandaleuxAprĂšs pareil exploit, on imagine une liesse de folie au retour de Jesse Owens Ă son retour aux Ătats-Unis. Jesse Owens aura bien droit Ă une grande parade Ă New York, mais pas un mot, pas la moindre fĂ©licitation du prĂ©sident Roosevelt. Le soir venu, le hĂ©ros et sa femme se sont aussi vus remerciĂ©s par un refus obtus d'accĂ©der Ă un quelconque hĂŽtel, sauf s'ils passaient par l'entrĂ©e de service...Une vie de lutteJesse Owens ne pourra plus guĂšre briller par la suite en matiĂšre sportive. AprĂšs avoir refusĂ© une tournĂ©e en Scandinavie suivant son exploit berlinois, il s'est vu disqualifier Ă vie Ă seulement 24 ans. Plus tard, le prĂ©sident Eisenhower saura ĂȘtre plus reconnaissant en nommant Jesse Owens reprĂ©sentant de la Maison-Blanche pour le Tiers Monde. Jesse Owens se battra, sa vie durant, pour les droits civiques des Afro-AmĂ©ricains avant de s'Ă©teindre le 30 mars 1980, emportĂ© Ă 66 ans par le rĂ©alisĂ© par Sandric Vasseur. Inscrivez-vous Ă la Newsletter de pour recevoir gratuitement les derniĂšres actualitĂ©s Ilest possible de louer "La Couleur de la victoire" sur Orange VOD, Canal VOD, Universcine, Amazon Video, Apple iTunes, Rakuten TV en ligne et de tĂ©lĂ©charger sur Apple iTunes, Google Play Movies, Orange VOD, YouTube, Filmo TV, Canal VOD, Universcine, Amazon Video, Microsoft Store, Rakuten TV. Ca pourrait aussi vous intĂ©resser . Prochains films populaires . Prochains films de Paris 2024 met Ă disposition des enseignants le film La Couleur de la Victoire. Pour obtenir et diffuser ce film auprĂšs de la jeunesse en milieu scolaire, il est nĂ©cessaire dâadresser une demande via le formulaire de contact disponible ici . En savoir plus sur le film La Couleur de la le mĂȘme sujet 7Lz2bd.