Objetdu marché : numéro de la consultation : 18-014 Elagage et abattage des arbres sur la Ville des Ponts de Cé. Catégorie de services : 27. Lieu d'exécution : les Ponts de Cé, 49130 Les Ponts-de-Ce. Code NUTS : -FRG02. L'avis implique l'établissement d'un accord-cadre. Durée de l'accord-cadre : 36 mois.
mission dâinformation sur la filiĂšre bovine et la production laitiĂšre en France est composĂ©e de M. Germinal Peiro, M. Alain Marc, Mme Annick Le Loch, M. Dominique Potier, Mme Brigitte Allain et M. Thierry Une crise de lâĂ©levage en France problĂ©matique dans les zones Ă fort handicap naturel 12B.â LA HAUSSE DU COURS DES MATIĂRES PREMIĂRES ENGENDRE UNE HAUSSE DES COĂTS DE PRODUCTION QUI NâEST PAS RĂPERCUTĂE Ă TOUS LES NIVEAUX DE LA FILIĂRE 123. Une hausse et une volatilitĂ© des cours des matiĂšres premiĂšres agricoles qui ne sont pas entiĂšrement rĂ©percutĂ©es au long de la chaĂźne de valeur 14C.â LE LAIT LA FIN DâUN CADRE RĂGLEMENTAIRE QUI TERRITORIALISAIT LA PRODUCTION 182. Les quotas nâont pas empĂȘchĂ© une concentration de lâĂ©levage, qui risque encore de sâaccentuer avec la fin de ce systĂšme 201. La table ronde fournisseur distributeurs, une aide bienvenue mais ponctuelle 372. Lâinnovation du projet de loi relatif Ă la consommation, la clause de renĂ©gociation en cas de volatilitĂ© des matiĂšres premiĂšres 372. La concertation europĂ©enne sur lâaprĂšs-quotas doit permettre de dĂ©finir un cadre permettant de rĂ©guler le secteur laitier 41b La surprime aux cinquante premiers hectares et une pente de convergence des aides Ă lâhectare plus douce 433. Un systĂšme dâaides contracycliques doit ĂȘtre Ă©tudiĂ© dans le cadre de la rĂ©forme de la PAC aprĂšs 2020 45 Lâavenir de lâĂ©levage bovin revĂȘt un caractĂšre stratĂ©gique pour lâĂ©conomie et lâemploi, ainsi que pour lâamĂ©nagement et la vitalitĂ© des territoires ruraux. LâĂ©levage de ruminants est prĂ©sent dans plus dâune exploitation sur deux et dans 95 % des cantons de lâhexagone. Avec prĂšs de 19 millions de tĂȘtes â dont 7,3 millions de vaches laitiĂšres et allaitantes, la France dispose du cheptel bovin le plus important dâEurope, caractĂ©risĂ© par une grande diversitĂ© de races. La balance commerciale de la filiĂšre est largement excĂ©dentaire et les opportunitĂ©s Ă lâexport nâont jamais Ă©tĂ© aussi nombreuses, du fait de lâouverture de nouveaux marchĂ©s sur le pourtour de la MĂ©diterranĂ©e et de la forte baisse des exportations des pays dâAmĂ©rique du Sud. Pourtant, les Ă©leveurs sont confrontĂ©s Ă de nombreuses difficultĂ©s, tant conjoncturelles que structurelles. Les consĂ©quences sont dramatiques. On assiste Ă un accroissement des arrĂȘts dâactivitĂ©, entraĂźnant des problĂ©matiques dâemploi et dâactivitĂ© Ă©conomique sur les territoires. En dix ans, le pays a par exemple perdu 40 % de ses producteurs revenus des Ă©leveurs sont parmi les plus bas du secteur agricole, surtout sâagissant de lâĂ©levage allaitant. Il est donc essentiel de leur assurer une juste rĂ©munĂ©ration, qui soit en rapport avec les astreintes et les contraintes inhĂ©rentes Ă leur mĂ©tier. Maintenir la production française dans sa diversitĂ© et ses garanties de qualitĂ© et de traçabilitĂ© doit demeurer une prĂ©occupation permanente. Plusieurs rĂ©flexions ont donc orientĂ© la dĂ©marche de vos rapporteurs comment Ă©viter une vĂ©gĂ©talisation de la France au cours de la prochaine dĂ©cennie qui aurait des consĂ©quences dramatiques pour lâĂ©quilibre des territoires? Comment favoriser le maintien des exploitations dâĂ©levages sur les territoires ? Comment assurer une juste rĂ©munĂ©ration aux Ă©leveurs et des conditions de vie dĂ©centes ? En outre, dans lâĂ©levage laitier la durĂ©e de travail est de 3 600 heures par an contre 800 heures pour un exploitant de grande culture. Les vaches laitiĂšres sont traites deux fois par jour, tous les jours de la semaine. Il est donc trĂšs difficile pour un Ă©leveur de sâabsenter, y compris pour un simple week-end, de son exploitation. Cela nâest pas sans incidence sur la vie privĂ©e des Ă©leveurs, dont le conjoint ou la conjointe possĂšde de plus en plus souvent un emploi Ă lâextĂ©rieur. Les formes sociĂ©taires offrent Ă cet Ă©gard une organisation du travail plus faciliter les conditions de travail, les Ă©leveurs doivent bĂ©nĂ©ficier dâune politique forte de modernisation des bĂątiments et des Ă©quipements, telle que le plan de modernisation des bĂątiments dâĂ©levage PMBE.Vos rapporteurs estiment par ailleurs indispensables de conserver, voire de dĂ©velopper, le crĂ©dit dâimpĂŽt remplacement. Le crĂ©dit dâimpĂŽt pour congĂ©s, reconduit depuis 2006, accorde aux exploitants agricoles dont la prĂ©sence quotidienne est indispensable tout au long de lâannĂ©e, une aide financiĂšre pour leur remplacement pendant deux semaines au maximum. LâAssemblĂ©e nationale a adoptĂ© dans le cadre du projet de loi de finances pour 2013 le 15 novembre 2012, un amendement qui reconduit le crĂ©dit dâimpĂŽt remplacement jusquâen 2016. Lâastreinte conjuguĂ©e Ă la pĂ©nibilitĂ© explique que certains prĂ©fĂšrent se concentrer sur la culture de cĂ©rĂ©ales ou jeter lâĂ©ponge. Le nombre dâĂ©leveurs de vaches laitiĂšres baisse ainsi de 4 Ă 5 % par an. Dans les zones Ă fort potentiel pĂ©doclimatique, la conversion dâexploitation en grandes cultures, plus rĂ©munĂ©ratrices et moins astreignantes, est dĂ©jĂ une rĂ©alitĂ© tangible. Dans les zones Ă forte activitĂ© Ă©conomique, si lâĂ©levage est menacĂ©, câest plutĂŽt par les alternatives offertes en matiĂšre dâutilisation des sols, que ce soient pour lâartificialisation ou lâurbanisation des sols. Or, ces alternatives signifient toujours un arrĂȘt irrĂ©versible de lâĂ©levage. Elles prĂ©sentent en outre des risques en termes dâemplois, dâĂ©quilibre Ă©cologique, de fertilitĂ© organique et de capacitĂ© productive. DâaprĂšs les donnĂ©es fournies par lâInstitut de lâĂ©levage, en 2012, 50 % des Ă©leveurs bovins ont plus de 50 ans. La transmission des exploitations est particuliĂšrement difficile dans un contexte de dĂ©gradation de la rĂ©munĂ©ration des investissements et des conditions de travail pĂ©nibles. Ă revenu espĂ©rĂ© comparable, le capital mis en Ćuvre dans les systĂšmes dâĂ©levages bovins allaitant est le double du capital nĂ©cessaire en grandes cultures. En production laitiĂšre, ce capital est aussi 1,5 fois supĂ©rieur au capital engagĂ© en grandes cultures. Lâinstallation et la transmission des exploitations sâen trouvent rendues encore plus difficiles. On recense aujourdâhui 75 000 exploitations laitiĂšres. Selon les travaux dĂ©mographiques rĂ©alisĂ©s par lâInstitut de lâĂ©levage, le nombre dâexploitations laitiĂšres prĂ©sentes en 2035 devrait se situer dans la fourchette de 20 000 Ă 35 000, en fonction de la politique dâinstallation et de reprise qui sera suivie au cours des prochaines annĂ©es. LâĂ©levage contribue Ă lâidentitĂ© des territoires, au maintien dâune vie sociale active et donc Ă lâattrait touristique des campagnes. Les personnes auditionnĂ©es par vos rapporteurs ont indiquĂ© quâun emploi dâĂ©leveur crĂ©e sept emplois induits dans lâĂ©conomie, contre deux seulement pour les grandes cultures. Il existe donc un indĂ©niable enjeu Ă maintenir et dĂ©velopper lâĂ©levage sur lâensemble du territoire. En outre, dans la plupart des rĂ©gions de montagne, le troupeau laitier est le principal utilisateur des prairies. Il permet de maintenir des paysages ouverts et habitĂ©s, favorables au tourisme, Ă la biodiversitĂ© et Ă lâenvironnement. Le tourisme rural reprĂ©sente prĂšs de 180 000 emplois. Lâaugmentation de la population mondiale et surtout, lâĂ©lĂ©vation du niveau de vie dans les pays Ă©mergents ont engendrĂ© une hausse importante et durable de la demande en produits agricoles, et par voie de consĂ©quence, du prix de ces produits. La production mondiale de cĂ©rĂ©ales, en revanche, croĂźt dĂ©sormais moins vite que la consommation, ce qui conduit Ă une rĂ©duction des stocks mondiaux depuis les annĂ©es 2000, et donc Ă des tensions sur le marchĂ© et les prix. Le moindre incident climatique rĂ©duisant les perspectives de rĂ©colte dans une rĂ©gion du monde a donc un effet immĂ©diat sur les prix mondiaux, en raison de rĂ©serves plus limitĂ©es que par le passĂ©. Ă ces facteurs climatiques sâajoutent parfois les dĂ©cisions politiques de certains gouvernements de limiter voire arrĂȘter leurs exportations pour protĂ©ger leur marchĂ© intĂ©rieur des risques dâinflation. Le Gouvernement russe a dĂ©cidĂ© en 2010 de suspendre toute exportation de cĂ©rĂ©ales entre le 15 aoĂ»t et le 31 dĂ©cembre. Cette dĂ©cision a provoquĂ© de vives tensions sur les cours, qui ont Ă©tĂ© dâautant plus importantes que, dans le mĂȘme temps, lâArgentine imposait des quotas Ă lâexportation, pesant Ă©galement sur lâoffre. Les investisseurs financiers qui ont pris position ces derniĂšres annĂ©es sur le marchĂ© des matiĂšres premiĂšres alimentaires ne sont pas les dĂ©clencheurs de la volatilitĂ© des marchĂ©s, mais ils en amplifient les effets, Ă la hausse comme Ă la baisse. Dans un rapport paru en juillet 2011, le groupe dâexperts de haut niveau du ComitĂ© des Nations Unies sur la sĂ©curitĂ© alimentaire mondiale identifiait ainsi la rĂ©gulation de la spĂ©culation sur les marchĂ©s Ă terme comme lâune des solutions pour rĂ©duire la volatilitĂ© des prix alimentaires5. Il invitait notamment les gouvernements Ă lâadoption dâune approche de prĂ©caution », notamment Ă travers une rĂ©glementation plus stricte de la spĂ©culation indiquant que les marchĂ©s Ă terme jouent un rĂŽle central dans la formation des prix alimentaires internationaux et dans la sĂ©curitĂ© alimentaire de trop de personnes pour que leur rĂ©gulation ne soit dictĂ©e que par des considĂ©rations financiĂšres ».Comme lâa indiquĂ© Ă vos rapporteurs, la FĂ©dĂ©ration nationale bovine FNB 6 les coĂ»ts de production ont fortement augmentĂ© en 2012 pour les Ă©leveurs allaitant, se situant plus de 30 % au-dessus de lâannĂ©e de rĂ©fĂ©rence, 2005. La progression est notamment liĂ©e aux postes dâachat pour lâalimentation du bĂ©tail, directement corrĂ©lĂ©e aux prix des cĂ©rĂ©ales et des tourteaux de Centre dâĂ©conomie rurale CER France a toutefois fait remarquer lors de son audition que des Ă©carts significatifs de compĂ©titivitĂ© existent entre les exploitations. Ainsi, il relĂšve des Ă©carts de 45 euros/1 000 litres sur le coĂ»t alimentaire, et entre 60 et 100 euros/1 000 litres au niveau de la marge selon les rĂ©gions et les systĂšmes. Or ces Ă©carts tendent Ă se creuser lorsque les cours des matiĂšres premiĂšres agricoles sont haussiers. Ils notent notamment que les meilleurs subissent la conjoncture, mais demeurent toujours rentables, tandis que pour les moins performants, lâexcĂ©dent brut dâexploitation peine Ă couvrir les annuitĂ©s quelle que soit la conjoncture » 7. Ces rigiditĂ©s participent, selon les experts, Ă la volatilitĂ© des prix des produits rĂ©alisĂ©s sur les excĂ©dents de stocks â beurre et poudre de lait â qui constituent la variable dâajustement. Quand les cours des matiĂšres premiĂšres agricoles augmentent et que les Ă©leveurs ne peuvent les rĂ©percuter sur le prix du lait ou de la viande, cela engendre un effet ciseau, qui entraĂźne une compression insupportable des marges des Ă©leveurs. Ainsi, le prix du lait en 2012 se situe dans une moyenne haute par rapport aux prix des dix derniĂšres annĂ©es. Le problĂšme rĂ©side essentiellement dans lâabsence de rĂ©percussion des hausses des prix tout au long de la filiĂšre. Il en va de mĂȘme sâagissant de lâĂ©levage allaitant. La progression des cours des gros bovins finis nâa pas permis de rattraper la hausse des charges. DâaprĂšs la FNB, lâindicateur du coĂ»t de production se situe Ă + 58 % par rapport Ă son niveau de rĂ©fĂ©rence de 2005, tandis que les cours des bovins maigres nâont progressĂ© que de lâordre de 10 % par rapport Ă 2010. La FNB estime que par rapport Ă lâexplosion des coĂ»ts de production, les cours moyens des bovins finis devraient se situer Ă environ 4,70 euros par kg carcasse, payĂ© au producteur, alors que la cotation Ă lâentrĂ©e de lâabattoir est de 4 euros. De fait, il existe une dissymĂ©trie des rapports de force Ă©conomique dans les filiĂšres agro-alimentaires. La production agricole est dispersĂ©e face aux quelques transformateurs et distributeurs. Lâexistence de pouvoirs de nĂ©gociation inĂ©gaux a un impact sur la transmission des variations de prix le long des chaĂźnes de valeur. Ce problĂšme de transmission imparfaite des prix est dâautant plus important quand ces marchĂ©s sont confrontĂ©s Ă une forte volatilitĂ©. Il faut toutefois noter que le rapport 2012 de lâObservatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, prĂ©sentĂ© en novembre 2012 a pour la premiĂšre fois fait apparaĂźtre les marges nettes de la grande distribution et quâil a montrĂ© une grande variabilitĂ© de la marge nette en fonction du rayon. Cette marge est par exemple nĂ©gative de 1,90 euro pour le rayon fait, on observe en France une faible rĂ©percussion des hausses et des baisses de prix aux consommateurs, ce qui explique les compressions des marges des diffĂ©rents acteurs de la chaĂźne de valeur quand les cours sont hauts. En Allemagne au contraire, les prix de dĂ©tail pour le lait liquide, le beurre et les produits ultra frais ont fortement augmentĂ© depuis lâĂ©tĂ© rapporteurs ne plaident pas pour une forte augmentation des prix alors que le pouvoir dâachat des consommateurs est trĂšs contraint. NĂ©anmoins, ils estiment quâil faut trouver un Ă©quilibre, un juste prix, qui permette Ă chacun de pouvoir vivre dĂ©cemment de son travail. Ils estiment quâune stagnation des prix du lait ou de la viande alors que les coĂ»ts de production des Ă©leveurs augmentent dĂ©valorise leur travail.â une prĂ©sence sur tout le territoire avec des systĂšmes de production diversifiĂ©s ;â 48 000 exploitations spĂ©cialisĂ©es et 24 milliards de litres collectĂ©s 2e producteur europĂ©en ;â un revenu longtemps stable autour de 20 000 euros, devenu volatil depuis 2006 ;â un revenu plutĂŽt faible des Ă©leveurs par rapport Ă leurs principaux concurrents europĂ©ens oĂč la moyenne des revenus sâĂ©tablit Ă prĂšs de 40 000 euros ;â 1 000 entreprises, dont 260 coopĂ©ratives, fabriquent des produits laitiers et emploient 51 000 salariĂ©s ;â la balance commerciale des produits laitiers est excĂ©dentaire de 3,8 milliards dâeuros en 2012. Les quotas, en rĂ©partissant les droits Ă produire entre les pays, et en les fixant au sol, notamment en France compte tenu du lien fort entre quotas et foncier, ont permis de prĂ©server une rĂ©partition gĂ©ographique Ă©quilibrĂ©e de la production, alors que lâĂ©volution antĂ©rieure avait tendance Ă dĂ©placer les capacitĂ©s de production vers le Nord de lâEurope et plus largement vers le littoral de la mer du Nord et de la Manche. Ces rĂ©gions prĂ©sentent en effet des Ă©lĂ©ments de compĂ©titivitĂ© dĂ©terminants â la prĂ©sence des grands ports dâimportations de cĂ©rĂ©ales et de soja, â le potentiel industriel, En outre, elles sont soumises Ă des contraintes pĂ©doclimatiques qui rendent difficiles les conversions vers dâautres productions. Le lait Ă©tait en revanche menacĂ© dans les rĂ©gions de montagne Ă plus fortes contraintes. Câest la raison pour laquelle des politiques spĂ©cifiques appliquĂ©es aux zones de montagne, en particulier lâindemnitĂ© compensatoire de handicap naturel ICHN, ont Ă©tĂ© mises en place afin de permettre le maintien de cette activitĂ© dans certaines zones Ă fortes contraintes. Cette territorialisation des productions ne sâest pas traduite par une homogĂ©nĂ©isation des structures ni des systĂšmes de production entre pays. Aujourdâhui, dâimportantes divergences existent dans la dimension des exploitations entre lâEurope du Nord et celle du Sud. A cet Ă©gard, la France se situe dans une position mĂ©diane, avec un quota moyen de 350 000 litres de lait par Ă©leveur. Pour autant, comme le souligne la CNE dans son rapport, La supĂ©rioritĂ© de tel ou tel systĂšme de production, structure par pays, nâest absolument pas avĂ©rĂ©e. La seule dĂ©monstration faite tourne autour dâun avantage coĂ»t, liĂ© Ă la productivitĂ© du travail pour un prix du lait donnĂ©, et ceci jusquâĂ un certain seuil autour des 300 000 litres de lait par travailleur et par an, dans les systĂšmes de plaine. En deçà les exploitations peuvent ĂȘtre confrontĂ©es Ă de lourdes charges fixĂ©es Ă lâunitĂ© produite travail et capital. Au-delĂ les charges liĂ©es Ă la capitalisation et lâendettement qui sâen suit, peuvent rendre les systĂšmes extrĂȘmement sensibles et vulnĂ©rables aux variations de prix et coĂ»ts des intrants, comme le montrent les rĂ©sultats Ă©conomiques particuliĂšrement dĂ©sastreux des exploitations danoises en pĂ©riode dâeffondrement des prix du lait. » En France, un important mouvement de concentration sâest enclenchĂ© depuis 1984 et sâest accentuĂ© depuis les annĂ©es 2000. Le nombre dâexploitations laitiĂšre est ainsi passĂ© de 71 000 en 2000 Ă 47 000 en 2011. En moyenne les exploitations possĂšde dĂ©sormais 52 vaches laitiĂšres en 2011, contre 38 vaches laitiĂšres en 2000. Agreste, CNIEL Le cheptel laitier, lui, ne cesse de diminuer, de 13 % entre 2000 et 2011. Cette baisse du cheptel est toutefois largement compensĂ©e par une hausse des rendements. La majoritĂ© des exploitations laitiĂšres se situe dans le croissant laitier » qui sâĂ©tend de la Bretagne Ă lâAuvergne en passant par la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, la Champagne-Ardenne, lâAlsace-Lorraine, la Franche-ComtĂ© et la partie nord de la rĂ©gion RhĂŽne-Alpes. Le CER France a pointĂ© lâexistence de quatre bassins laitiers en France, hĂ©ritage de la politique des quotas Ă la française aux caractĂ©ristiques et rĂ©sultats trĂšs diffĂ©rents. CER France Ăvolution de la capacitĂ© dâautofinancement CER France Surtout, la fin des quotas en 2015 et la rĂ©forme de la PAC en cours participent Ă un climat dâincertitudes quant Ă lâavenir de la filiĂšre laitiĂšre. La restructuration des outils industriels permise par la fin des quotas et donc de la gestion des volumes au niveau dĂ©partemental pourrait entraĂźner une spĂ©cialisation dans la production laitiĂšre dans certaines rĂ©gions et une forte dĂ©prise dans les zones intermĂ©diaires de montagne. LâĂ©levage allaitant est majoritairement prĂ©sent dans les zones intermĂ©diaires et les zones de montagne. Trois espaces assurent la majeure partie de la production la pĂ©riphĂ©rie du bassin laitier breton ; le bassin charolais et le bassin limousin. LâĂ©levage allaitant est Ă©galement prĂ©sent en Lorraine et dans les contreforts du massif mĂȘme que pour le cheptel laitier, un mouvement de concentration est Ă lâĆuvre depuis plusieurs dizaines dâannĂ©es. La taille moyenne des troupeaux sâaccroĂźt rĂ©guliĂšrement, passant de 26 vaches allaitantes en 2000 Ă 34 vaches en ce qui concerne le cheptel allaitant, une diminution est Ă©galement en cours depuis 2010, qui sâest accentuĂ©e avec la sĂ©cheresse du printemps 2011. Dâune part les prairies ne suffisaient plus Ă lâalimentation des bovins mis Ă lâherbe et, dâautre part, la pousse sur les prairies destinĂ©es au fauchage a Ă©tĂ© insuffisante, entraĂźnant un dĂ©ficit de stocks de fourrages futurs. Les abattages de gros bovins marquent une tendance Ă la baisse sur une longue pĂ©riode, dans le sillage de la baisse du cheptel. Les abattages de jeunes bovins ont Ă©galement diminuĂ© sur cette pĂ©riode en raison dâune production en baisse en 2011 mais aussi de lâaugmentation des exportations en vif, notamment vers la viandes produites Ă partir du troupeau de vaches allaitantes reprĂ©sentent aujourdâhui 58 % du total des viandes produites en France. Ce chiffre sâĂ©levait Ă 52 % au milieu des annĂ©es 1990. Le reste de la production est assurĂ© par lâabattage des vaches laitiĂšres de rĂ©forme. Lâimportance des apports sur le marchĂ© des vaches de rĂ©forme pĂšse sur le marchĂ© de la viande bovine issue de races Ă viande. Ainsi, en 2009, lorsque le prix du lait Ă©tait faible, les Ă©leveurs se sont sĂ©parĂ©s de maniĂšre anticipĂ©e des vaches les plus ĂągĂ©es, les moins productives, et ceci a pesĂ© Ă la baisse sur les prix de la viande bovine issue du cheptel allaitant. La production française de viande bovine ne correspond pas Ă la consommation domestique. Ainsi, on assiste Ă des importations de femelles et Ă lâexport de jeunes bovins et de gĂ©nisses. La production française a renforcĂ© son potentiel et sa spĂ©cificitĂ© qui consiste Ă faire naĂźtre des animaux. MalgrĂ© lâexportation dâun grand nombre de broutards, 65 % des tonnages de viande produits en France correspondent Ă des produits du troupeau allaitant, et donc Ă des viandes dites de haut de gamme, issues de carcasses bien conformĂ©es. Or ces caractĂ©ristiques ne sont pas nĂ©cessairement en harmonie, en termes de prix, avec les attentes exprimĂ©es par la grande distribution, qui elle-mĂȘme assure 62 % de la consommation totale. Les caractĂ©ristiques de ces viandes issues du troupeau allaitant ont notamment de grandes difficultĂ©s Ă correspondre aux exigences de prix exprimĂ©es par la restauration collective de type scolaire et institutionnelle. La production de viande bovine française se trouve ainsi prise en tenaille entre une rĂ©ponse Ă des attentes qualitatives et des exigences de prix. Cette relance de lâengraissement rĂ©pond Ă une volontĂ© de rapatrier la valeur ajoutĂ©e sur le territoire national. La premiĂšre difficultĂ© tient aux besoins de trĂ©sorerie des exploitants. Lâengraissement allonge en effet le dĂ©lai de prĂ©sence des animaux sur lâexploitation au lieu de vendre des broutards entre 8 et 12 mois, lâĂ©leveur doit les garder une annĂ©e de deuxiĂšme difficultĂ© tient Ă la nĂ©cessitĂ© dâadapter les bĂątiments dâĂ©levage Ă la nouvelle capacitĂ© de lâexploitation, ce qui suppose de nouveaux troisiĂšme difficultĂ© consiste Ă disposer de plus dâalimentation animale ce qui se heurte Ă une insuffisante production de protĂ©agineux, rendant nĂ©cessaire lâimportation de tourteaux de colza, riches en quatriĂšme difficultĂ© tient Ă la concentration des risques Ă©conomiques sur lâĂ©leveur puisque lâengraissement expose davantage lâĂ©leveur aux alĂ©as de la conjoncture, quâils soient climatiques ou Ă©conomiques. Lâinformation du consommateur, en particulier par lâĂ©tiquetage des viandes, rĂ©sulte de trois rĂšglements europĂ©ens.â Le rĂšglement CE n° 178/2002 sur les principes gĂ©nĂ©raux de la lĂ©gislation alimentaire et de la sĂ©curitĂ© des denrĂ©es alimentaires, qui dispose que la lĂ©gislation alimentaire doit permettre aux consommateurs de choisir leurs denrĂ©es en connaissance de cause et doit empĂȘcher toute pratique susceptible dâinduire le consommateur en erreur. Ce rĂšglement prĂ©voit aussi quâil appartient aux exploitants de sâassurer quâils rĂ©pondent aux exigences applicables de la lĂ©gislation alimentaire et quâil incombe aux Ătats membres de garantir lâapplication de cette lĂ©gislation ainsi que de contrĂŽler et de vĂ©rifier que les exigences ad hoc sont respectĂ©es Ă toutes les Ă©tapes de la production, de la transformation et de la distribution ; â la directive 2000/13/CE sur lâĂ©tiquetage des denrĂ©es alimentaires, qui prĂ©voit que celui-ci ne doit pas ĂȘtre de nature Ă induire le consommateur en erreur et que tous les ingrĂ©dients doivent figurer sur lâĂ©tiquette des denrĂ©es alimentaires prĂ©emballĂ©es destinĂ©es au consommateur final ; â le rĂšglement CE n° 1169/2011 concernant lâinformation des consommateurs sur les denrĂ©es alimentaires ; ce rĂšglement, qui nâest pas encore entrĂ© en vigueur, remplace un certain nombre dâactes antĂ©rieurs, dont la directive 2000/13/CE. Il introduit lâobligation dâindiquer le pays dâorigine Ă partir du 31 dĂ©cembre 2013 pour les viandes fraĂźches des espĂšces porcine, ovine, caprine et de volailles pour lâespĂšce bovine, cette obligation a Ă©tĂ© introduite dans un rĂšglement sĂ©parĂ© Ă la suite de la crise de lâESB. Ces dispositions ne sâappliquent pas, cependant, Ă la viande en tant quâingrĂ©dient dans les produits transformĂ©s. En vertu de ces rĂšglements, la Commission doit prĂ©senter un rapport au Parlement europĂ©en et au Conseil sur lâindication obligatoire des pays dâorigine et du lieu de provenance pour la viande utilisĂ©e en tant quâingrĂ©dient. Ce rapport est attendu au plus tard le 13 dĂ©cembre 2013. LâamĂ©lioration de lâinformation du consommateur Ă©tait donc envisagĂ©e avant le scandale dit de la viande de cheval ». LâactualitĂ© a cependant transformĂ© cette Ă©ventualitĂ© en 15 janvier 2013, lâautoritĂ© irlandaise de sĂ©curitĂ© des aliments a annoncĂ© avoir dĂ©couvert de lâADN de cheval dans un certain nombre de steaks hachĂ©s de bĆuf vendus dans de grandes chaĂźnes de supermarchĂ©s. DĂ©but fĂ©vrier, dâautres cas de viande de cheval dĂ©tectĂ©e dans des produits dont lâĂ©tiquette indiquait la prĂ©sence de viande de bĆuf ont Ă©tĂ© signalĂ©s au Royaume-Uni puis en France. Plusieurs analyses ont donc Ă©tĂ© effectuĂ©es pour vĂ©rifier, dans toute lâUnion, le contenu exact des produits Ă base de viande transformĂ©e. De la viande de cheval a Ă©tĂ© dĂ©celĂ©e dans un large Ă©ventail de denrĂ©es alimentaires. La prĂ©sence illĂ©gale de viande de cheval dans les denrĂ©es alimentaires a soulevĂ© dâautres questions liĂ©es Ă la sĂ©curitĂ© alimentaire. Un sujet a notamment suscitĂ© des inquiĂ©tudes la prĂ©sence Ă©ventuelle de traces de phĂ©nylbutazone dans la chaĂźne alimentaire, soupçons qui se sont avĂ©rĂ©s dans au moins un cas en France. La phĂ©nylbutazone est un anti-inflammatoire vĂ©tĂ©rinaire administrĂ© aux chevaux, qui prĂ©sente cependant des risques potentiellement graves quoique rares pour la santĂ© des personnes. En vertu de la lĂ©gislation de lâUnion, les chevaux auxquels ce mĂ©dicament a Ă©tĂ© administrĂ© doivent ĂȘtre exclus dĂ©finitivement de la chaĂźne alimentaire. Pour faire face Ă cette situation, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de procĂ©der Ă des analyses sur des viandes et des produits Ă base de viande dans lâensemble de lâUnion, Ă la suite de propositions formulĂ©es par la Commission et aprĂšs consultation des Ătats membres au sein des comitĂ©s de rĂ©glementation concernĂ©s. En effet, le scandale de la viande de cheval, et la chute impressionnante des ventes de tous les produits transformĂ©s Ă base de bĆuf ont montrĂ© que les Français sont toujours plus exigeants sur la sĂ©curitĂ© et sur la qualitĂ© des produits. Comme lâa indiquĂ© Interbev lors de son audition, que les Français sâapprovisionnent auprĂšs dâune chaĂźne alimentaire devenue complexe ou quâils privilĂ©gient les circuits courts et un approvisionnement de proximitĂ©, tous ont besoin des mĂȘmes sĂ©curitĂ©s. Leur demande se diversifie et ils sont aussi de plus en plus attentifs aux conditions de rapporteurs estiment impĂ©ratif que la Commission accĂ©lĂšre la remise de ce rapport, premiĂšre Ă©tape nĂ©cessaire avant la prĂ©sentation dâune proposition lĂ©gislative. Il convient dâautoriser au plus vite lâĂ©tiquetage viande bovine française » VBF pour lâensemble des produits, nĂ©s, Ă©levĂ©s, abattus et transformĂ©s en France. Le lait destinĂ© aux fabrications de produits appellation dâorigine contrĂŽlĂ©e AOC et le lait bio, mĂȘme plus chers, rĂ©sistent mieux que le lait conventionnel quand les prix se contractent. En Allemagne, par exemple, le prix du lait bio a chutĂ© de 22 % en 2009 contre 40 % pour le marchĂ© conventionnel. Lors de son audition par vos rapporteurs, Mme Massat, prĂ©sidente de lâassociation nationale des Ă©lus de la montagne ANEM, a fait observer que lâon constate invariablement que les exploitations laitiĂšres de montagne en appellation dâorigine protĂ©gĂ©e AOP ou indication gĂ©ographique protĂ©gĂ©e IGP rĂ©sistent mieux aux crises. Ainsi, lâInstitut de lâĂ©levage relĂšve quâen Franche-ComtĂ©, le prix du lait a continuĂ© Ă augmenter plus 20 euros par 1 000 litres en 2010, passant la barre des 40 000 euros de revenu par unitĂ© de main-dâĆuvre. Ces types de production sont loin dâĂȘtre marginaux puisque le lait sous AOP-IGP concerne 10 % de la production totale de lait mais 30 % du lait de montagne. CNIEL Les mĂȘmes constats sâappliquent Ă la viande bovine. Il existe 21 IGP en viande bovine, selon lâInstitut national de lâorigine et de la qualitĂ© INAO. La qualitĂ© peut aussi ĂȘtre attestĂ©e par le label, du type label rouge », qui garantit le respect par le producteur dâun cahier des charges rapporteurs estiment en consĂ©quence que lâencouragement Ă la valorisation du lait et de la viande en produits certifiĂ©s doit constituer donc un objectif prioritaire comme rĂ©ponse Ă la disparition des quotas, en particulier dans les zones difficiles, oĂč les coĂ»ts de collecte sont plus Ă©levĂ©s. Selon le ministĂšre de lâagriculture, est considĂ©rĂ© comme circuit court un mode de commercialisation des produits agricoles qui sâexerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, Ă condition quâil nây ait quâun seul intermĂ©diaire. Le lait liquide ne voyage pas ou trĂšs peu. Cette contrainte commerciale peut aussi se transformer en atout lorsque le lait est valorisĂ© comme un produit de proximitĂ©. Comme lâindiquait le rapport du sĂ©nateur M. Jean Bizet, la valorisation locale peut se faire de façon implicite, comme câest le cas au Royaume-Uni, qui a pour caractĂ©ristique dâĂȘtre un pays gros consommateur de lait frais pasteurisĂ© et par consĂ©quent Ă durĂ©e de conservation courte 16. Le lait consommĂ© au Royaume-Uni est donc par nĂ©cessitĂ© un lait produit localement. Il en va de mĂȘme en Autriche. Ce mĂȘme rapport montrait que la valorisation peut aussi ĂȘtre explicite comme câest le cas chez certaines grandes enseignes commerciales qui vendent du lait de montagne » ou bien encore en Alsace, oĂč, avec lâappui des autoritĂ©s locales, les laiteries ont proposĂ© du lait dâAlsace ». Cette initiative rencontrerait un succĂšs certain. Dans le mĂȘme ordre dâidĂ©e, il faut citer lâexpĂ©rience des tanks » de distribution directe, sortes de distributeurs automatiques de lait, qui permettent de livrer du lait frais pasteurisĂ©, sans intermĂ©diaire, ni conditionnement 17.Un nouveau dĂ©bouchĂ© doit Ă©galement sâouvrir en prioritĂ© Ă la filiĂšre viande française celui de la restauration collective. En effet, alors mĂȘme que les enjeux politiques dâune relocalisation de lâapprovisionnement de la restauration collective sont nombreux, 80 % de la viande consommĂ©e en restauration collective est issue de lâimportation 18, malgrĂ© lâengagement de certaines enseignes comme McDonaldâs, qui sâapprovisionnent en viande hachĂ©e sur le marchĂ© favoriser lâapprovisionnement de la restauration collective via les circuits courts, le code des marchĂ©s publics a Ă©tĂ© modifiĂ© par dĂ©cret le 25 aoĂ»t 2011. Il donne la possibilitĂ© aux acheteurs de retenir parmi les critĂšres de choix de lâoffre Ă©conomiquement la plus avantageuse, les performances en matiĂšre de dĂ©veloppement des approvisionnements directs de produits de lâagriculture.» La notion de circuits courts ne dĂ©signe donc pas une prĂ©fĂ©rence locale, ce qui serait contraire aux rĂšgles europĂ©ennes de la commande publique, mais un mode de distribution. La Commission des affaires Ă©conomiques a auditionnĂ© le 20 fĂ©vrier 2013 le prĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral du Gers de lâĂ©poque, M. Philippe Martin, qui a mis en place une opĂ©ration intĂ©ressante visant Ă servir depuis le 1er janvier 2009, des repas de saison, biologiques, labellisĂ©s et locaux dans les restaurants scolaires des 19 collĂšges du rapporteurs suggĂšrent de dĂ©velopper les circuits courts et les filiĂšres de qualitĂ© au sein de la restauration hors foyers, notamment en utilisant la possibilitĂ© ouverte par le dĂ©cret du 25 aoĂ»t 2011. En moyenne, Ă lâĂ©chelle mondiale, sont consommĂ©s, par habitant et par an, 100 litres de lait ou Ă©quivalents et 42 kg de viande, dont 9 kilos de viande bovine. Cette consommation est trĂšs inĂ©galement rĂ©partie. Les Français consomment par exemple 300 litres Ă©quivalents de lait et 24 kilos de viande bovine. Le niveau de la consommation de protĂ©ines animales atteint en France et dans les pays dĂ©veloppĂ©s nâest pas nĂ©cessairement gĂ©nĂ©ralisable, mais les experts misent sur une forte croissance de la demande mondiale et sur le maintien dâun haut niveau dâexigence qualitative. La progression de la consommation des protĂ©ines dâorigine animale sur la planĂšte a dâailleurs Ă©tĂ© forte cette derniĂšre dĂ©cennie entre 2 et 3 % par an, en lait comme en viande. Selon la FAO et lâOCDE, la croissance devrait ĂȘtre la mĂȘme, voire supĂ©rieure Ă lâhorizon 2020. Dans les pays Ă©mergent, Ă faible diversification alimentaire, lâaugmentation de la consommation de produits laitiers et de viande suit lâaugmentation du pouvoir dâachat et lâĂ©mergence des classes moyennes. La production mondiale de lait, de lâordre de 440 millions de tonnes en 2010, progresse rĂ©guliĂšrement, approximativement Ă la mĂȘme vitesse que la population mondiale. LâUnion europĂ©enne est le principal producteur avec 135 millions de tonnes, devant les Ătats-Unis â 88 millions de tonnes â et lâInde â 50 millions. La France et lâAllemagne sont les deux grandes industries laitiĂšres de lâUE. Les Ă©changes sont en croissance en volume et en valeur. Ils sont rĂ©alisĂ©s essentiellement sous la forme de trois types de produits â les fromages et les poudres grasses, pour Ă la fois la matiĂšre grasse et la matiĂšre protĂ©ique du lait ; â le beurre pour la matiĂšre grasse ; â la poudre de lait Ă©crĂ©mĂ© pour la protĂ©ine. Au cours des annĂ©es 2000, la consommation mondiale globale de viandes a progressĂ© au rythme annuel de 2,3 % pour atteindre 286 millions de tonnes en 2010. Elle correspond Ă une consommation de 42 kg Ă©quivalent carcasse par habitant. LâOCDE et la FAO prĂ©voient pour la dĂ©cennie Ă venir que la consommation mondiale de viande continuera dâenregistrer lâun des taux les plus Ă©levĂ©s de croissance parmi les principales denrĂ©es agricoles. Il est estimĂ© Ă 1,5 % pour la viande bovine. Ces deux organisations prĂ©voient Ă©galement la poursuite de la forte tendance Ă la hausse des prix de la viande bovine sur le marchĂ© mondial. Cette dynamique se traduit par un resserrement des prix mondiaux, ce qui constitue une vĂ©ritable rupture. Ce mouvement est enclenchĂ© depuis 2009 avec une forte hausse des prix chez les trois principaux exportateurs mondiaux BrĂ©sil, Australie, Ătats-Unis. En deux ans, les prix brĂ©siliens ont doublĂ© pour se rapprocher des prix europĂ©ens fin 2010. Dans son rapport datĂ© de 2012 sur lâanalyse stratĂ©gique de la filiĂšre de la viande bovine, le Conseil gĂ©nĂ©ral de lâalimentation, de lâagriculture et des espaces ruraux CGAAER souligne que les pays du Moyen-Orient et du Maghreb constituent des cibles privilĂ©giĂ©es, compte tenu de leur proximitĂ© et de leur appartenance Ă la zone de chalandise naturelle de lâEurope ». Ces pays vont sensiblement augmenter leurs importations dans les annĂ©es Ă venir, offrant une vĂ©ritable opportunitĂ© pour la filiĂšre française. La France, forte de son troupeau allaitant, est sans doute lâun des pays europĂ©ens les mieux placĂ©s pour bĂ©nĂ©ficier des opportunitĂ©s offertes par le marchĂ© mondial. Si du fait de la baisse structurelle de la production liĂ©e Ă la baisse du cheptel laitier, la filiĂšre viande est dĂ©ficitaire depuis 2003 en termes de volume, elle est largement excĂ©dentaire sâagissant des races Ă viande. Ce rĂ©sultat est directement liĂ© aux exportations dâanimaux maigres mais aussi de jeunes bovins, Ă forte valeur ajoutĂ©e. PrĂšs dâun tiers des veaux nĂ©s du cheptel allaitant français sont exportĂ©s, principalement vers lâItalie et lâEspagne, et plus rĂ©cemment, vers les pays tiers. La FNB estime que pour conforter la production de la filiĂšre, il est indispensable de renforcer les moyens engagĂ©s pour rechercher et dĂ©velopper ces nouveaux dĂ©bouchĂ©s. Elle suggĂšre en consĂ©quence dâamplifier lâaction du GEF groupement export France créé en 2011 par la filiĂšre bovine. Vos rapporteurs sont convaincus quâil est Ă©galement important de maintenir la mobilisation active des services de lâĂtat pour obtenir la nĂ©gociation des certificats sanitaires indispensables Ă lâouverture des marchĂ©s, et entreprendre les dĂ©marches diplomatiques essentielles pour les relations commerciales au plan mondial. LâEurope du Nord et particuliĂšrement la France disposent des meilleurs atouts pour lâaprĂšs quotas en raison de leur savoir-faire, de leurs potentiels humains et pĂ©doclimatiques, et de leurs outils industriels. Le solde commercial des produits laitiers constitue le troisiĂšme excĂ©dent agroalimentaire français, en augmentation rĂ©guliĂšre. Les fromages assurent 1,5 milliard dâeuros des 3,7 milliards dâeuros du solde positif du commerce extĂ©rieur devant les produits frais qui reprĂ©sentent le deuxiĂšme poste positif, avec prĂšs de 450 millions dâeuros, et les laits Ă©crĂ©mĂ©s. LâAllemagne, la Pologne, lâEspagne et la Grande-Bretagne sont les principaux partenaires de la France. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, le lait français nâĂ©tait pas compĂ©titif sur le marchĂ© mondial, ce qui explique que les exportations françaises sont destinĂ©es Ă 75 % Ă lâUE. LâĂ©cart de compĂ©titivitĂ© avec lâOcĂ©anie sâest nĂ©anmoins sensiblement resserrĂ© depuis 2006, ce qui explique quâon observe ces derniĂšres annĂ©es une nette progression des exportations françaises vers les pays tiers. En 2011, les exportations de la France vers lâUE et le reste du monde se sont Ă©levĂ©es Ă 10,2 milliards de litres Ă©quivalents de lait, soit 42,5 % de la collecte, alors que les importations ont Ă©tĂ© de 5,2 milliards de litres. Service Ă©conomique du CNIEL, juin 2013 Le mix produits » de la France compte une part importante de produits industriels 30 % des fabrications, contre 20 % en Allemagne, dont la valorisation est en lien direct avec les marchĂ©s mondiaux. Les autres produits fabriquĂ©s sont des produits de grande consommation Ă forte valeur ajoutĂ©e lait, yaourt, fromages. Le paradoxe français est dâavoir historiquement des entreprises nationales puissantes sur le plan mondial, trĂšs implantĂ©es industriellement sur les diffĂ©rents continents, innovantes en termes de produits qui dĂ©gagent de la valeur ajoutĂ©e, mais qui se sont peu positionnĂ©es sur les segments des poudres et des fromages standard qui sâĂ©changent le plus sur le marchĂ© mondial. Les personnes auditionnĂ©es par vos rapporteurs ont nĂ©anmoins indiquĂ© que la France dĂ©veloppe ces activitĂ©s de poudres, Ă trĂšs haute valeur ajoutĂ©e, notamment Ă destination du lait infantile. Eurostat/CNIEL La table ronde organisĂ©e par le mĂ©diateur des relations commerciales agricoles le 8 avril 2013 est intervenue dans un contexte tendu, celui du ciseau insoutenable de lâaugmentation des charges et de lâinsuffisante rĂ©percussion Ă la hausse des prix de vente du lait. Pour leur part, les transformateurs dĂ©noncent des nĂ©gociations avec les distributeurs de plus en plus tendues au fil des annĂ©es. Le mĂ©diateur des relations commerciales agricoles a nĂ©anmoins pu proposer le 26 avril Ă lâensemble des intervenants de la filiĂšre laitiĂšre un dispositif permettant de financer un relĂšvement immĂ©diat de 25 euros du prix payĂ© aux producteurs laitiers pour 1 000 litres de lait collectĂ©s. Au 1er juin, les distributeurs ont acceptĂ© une hausse des prix payĂ©s aux industriels de 3 centimes le litre de lait de consommation et de 2 centimes le litre de lait intĂ©grĂ© aux produits transformĂ©s, en fonction de coefficients techniques de transformation. Les producteurs devraient en Ă©change sâengager Ă ne pas perturber lâactivitĂ© des distributeurs et des industriels pendant la durĂ©e de lâaccord. Globalement les hausses envisagĂ©es par le dispositif du mĂ©diateur correspondraient Ă une enveloppe de lâordre de 300 millions dâeuros. Il sâagit dâune solution utile et bienvenue pour les producteurs mais ponctuelle, qui ne rĂ©sout pas les problĂšmes de fond de la filiĂšre. Lâaccord, signĂ© sur la base du volontariat en prĂ©sence du ministre de lâagriculture le 3 mai 2011, entre treize organisations professionnelles reprĂ©sentant agriculteurs, industriels et secteur de la distribution et qui prĂ©voit la rĂ©ouverture des nĂ©gociations commerciales entre ces diffĂ©rents partenaires lorsque les prix de lâalimentation animale dĂ©passent un certain niveau, Ă la hausse comme Ă la baisse est peut-ĂȘtre une piste intĂ©ressante pour limiter lâimpact nĂ©gatif de lâaugmentation du coĂ»t des matiĂšres premiĂšres sur les Ă©leveurs. Il faut pour cela que les prix de lâalimentation animale soit de plus ou moins 10 % par rapport au mĂȘme mois de lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente et pendant trois mois consĂ©cutifs. Par ailleurs, lâĂ©volution de la part du coĂ»t de lâalimentation dans le prix Ă la production doit se situer Ă plus ou moins 10 %, au-delĂ ou en deçà dâune rĂ©fĂ©rence préétablie. Un corridor de prix est alors dĂ©fini de maniĂšre Ă lisser lâimpact de la volatilitĂ© des cours des matiĂšres premiĂšres agricoles au profit des filiĂšres des viandes bovine, avicole et porcine. Cet accord dont le champ dâapplication est restreint repose nĂ©anmoins sur une base volontaire. Le projet de loi relatif Ă la consommation qui a Ă©tĂ© adoptĂ© en premiĂšre lecture Ă lâAssemblĂ©e nationale le 2 juillet 2013 prĂ©voit donc une clause de renĂ©gociation en cas de fortes variations des prix des matiĂšres premiĂšres agricoles. Comme lâa indiquĂ© notre collĂšgue Mme Annick Le Loch, rapporteure de ce texte sâagissant des aspects relatifs Ă la loi de modernisation de lâĂ©conomie Le nouvel article L. 441-8 du code de commerce est fondamental et rĂ©pond parfaitement aux inquiĂ©tudes que les producteurs de fruits et lĂ©gumes notamment mais la situation des Ă©leveurs et des producteurs de produits dâorigine animale, comme le lait, a Ă©galement pu ĂȘtre affectĂ©e ont pu manifester au cours des annĂ©es rĂ©centes. ⊠Afin dâĂ©viter toute dĂ©rive lors de la rĂ©ouverture des nĂ©gociations, il est Ă©galement prĂ©vu que la clause de renĂ©gociation fasse rĂ©fĂ©rence Ă un ou plusieurs indices publics des prix des produits agricoles ou alimentaires », dĂ©finis par exemple par FranceAgriMer, lâObservatoire de formation des prix et des marges ou tout autre structure comparable. LâobjectivitĂ© des indices ainsi dĂ©finis devrait permettre aux diffĂ©rents acteurs de pouvoir nĂ©gocier en toute transparence, sur des bases non sujettes Ă caution. Afin de garantir que ces nĂ©gociations soient menĂ©es de bonne foi, il est par ailleurs prĂ©cisĂ© quâun compte rendu doit ĂȘtre Ă©tabli afin dâen retracer les Ă©tapes et les points de vue, celui-ci pouvant sâavĂ©rer particuliĂšrement utile, notamment pour permettre aux autoritĂ©s compĂ©tentes voire au juge dâapprĂ©cier le caractĂšre sincĂšre et constructif des discussions ainsi menĂ©es. » Les contrats tripartites entre les producteurs, les transformateurs et les distributeurs Vos rapporteurs saluent lâintroduction de cette clause de renĂ©gociation dans le droit ses promoteurs, ce fonds serait destinĂ© Ă financer des mesures structurelles de soutien â investissements dans la rĂ©novation des bĂątiments, dĂ©veloppement de la mĂ©thanisation ou du photovoltaĂŻque sur les exploitations â aux filiĂšres dâĂ©levage les plus touchĂ©es par la hausse des prix selon des modalitĂ©s qui seraient dĂ©finies ultĂ©rieurement par les cĂ©rĂ©aliers et les Ă©leveurs. Cette proposition a suscitĂ© de vives rĂ©actions. Si le principe dâune solidaritĂ© des cĂ©rĂ©aliers envers les Ă©leveurs mĂ©rite dâĂȘtre Ă©tudiĂ© et saluĂ©, il conviendra dâexaminer avec la plus grande vigilance les modalitĂ©s de mise en Ćuvre de ce fonds. Le rapport du CGAAER de juillet 2012 sur la contractualisation a permis de mesurer les premiers effets de lâarticle 12 de la loi de modernisation de lâagriculture et de la pĂȘche LMAP du 27 juillet 2010, et des dĂ©crets du 30 dĂ©cembre 2010 qui ont rendu obligatoire la contractualisation dans le secteur du lait de vache et celui des fruits et lĂ©gumes. Ce rapport ne remet pas en cause le principe de la contractualisation comme outil de rĂ©gulation de la filiĂšre. Ses auteurs estiment que la contractualisation et les organisations de producteurs ont amĂ©liorĂ© les rapports de force entre producteurs et industriels, apportant une assurance supĂ©rieure Ă celle que lâon pouvait attendre des contrats tacites non Ă©crits existants jusquâalors». Le rapport souligne que le contrat est dâabord un instrument dans la nĂ©gociation », mais quâil ne peut se substituer Ă la totalitĂ© des instruments de gestion des marchĂ©s. Il propose que la contractualisation soit Ă©galement appliquĂ©e Ă la viande bovine. Interbev a proposĂ© un accord-cadre sur la contractualisation en filiĂšre bovine tenant compte des coĂ»ts de production. Lâaccord-cadre offre la possibilitĂ© aux abatteurs et aux Ă©leveurs de passer des contrats. Aujourdâhui 15 Ă 20 % des bovins français sont sous contrats. Interbev se fixe comme objectif 30 % en trois Ă cinq ans. Vos rapporteurs estiment Ă©galement que la contractualisation est lâun des outils permettant de rĂ©guler la filiĂšre laitiĂšre. En cela, ils plaident pour lâextension de la contractualisation Ă la filiĂšre de la viande bovine. â le rĂŽle des OP et de leurs associations dans le secteur du lait et des produits laitiers ; â la qualitĂ© des OP pour nĂ©gocier les prix et les volumes, sous certaines conditions, avec les transformateurs. Il sâagit, en quelque sorte, dâune autorisation explicite, bien que sous conditions, des ententes dans ce secteur. Le rĂšglement prĂ©cise les conditions de nĂ©gociation des contrats par les OP au nom des producteurs de lait. Trois conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies il faut que le volume de lait cru faisant lâobjet de ces nĂ©gociations nâexcĂšde pas 3,5 % de la production totale de lâUnion, 33 % de la production nationale de lâĂtat membre dans lequel est produit le lait cru et 33 % de la production nationale de lâĂtat membre oĂč est livrĂ© le lait cru. Cette limite de 3,5 % de la production correspond de facto Ă la production dâun grand bassin laitier ou Ă la part de la production nationale dans la production europĂ©enne dâun grand producteur. Ainsi, lâobjet de ces OP dĂ©passe celui des regroupements actuels. Une OP reconnue pourra nĂ©gocier le contrat de vente avec lâindustriel transformateur au nom des agriculteurs qui en sont membres, quâil y ait, ou non, transfert de propriĂ©tĂ© du lait. Sâagissant des prix du lait, depuis 1997, le Centre National Interprofessionnel de lâĂconomie LaitiĂšre CNIEL communiquait des recommandations de prix trimestrielles, non obligatoires mais qui servaient de rĂ©fĂ©rence au niveau des centres rĂ©gionaux, les CRIEL, et des acteurs de la filiĂšre Ă©leveurs et fabricants. Cette pratique a Ă©tĂ© condamnĂ©e et a Ă©tĂ© abandonnĂ©e. Elle a Ă©tĂ© remplacĂ©e par un dispositif plus neutre dâindices de tendances dont la lĂ©galitĂ© a Ă©tĂ© assise par un amendement Ă la loi de finances pour 2009. MĂȘme si le rĂšglement ne traite pas de lâensemble des difficultĂ©s du secteur laitier â il nâaborde notamment pas la question de la rĂ©gulation â vos rapporteurs se rĂ©jouissent de ce premier pas et de lâĂ©volution de la Commission europĂ©enne, qui reconnaĂźt dĂ©sormais la nĂ©cessitĂ© dâadapter le droit de la concurrence aux spĂ©cificitĂ©s du secteur laitier. Il a rappelĂ© que le paquet lait nâest une premiĂšre Ă©tape ». Il a Ă©galement soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de disposer dâoutils pour faire face aux crises sĂ©vĂšres qui menacent tous les producteurs de lait, mĂȘme ceux qui sont parfaitement compĂ©titifs dans des conditions de marchĂ© normales. Le deuxiĂšme dĂ©fi majeur de lâaprĂšs-quotas est dâassurer la durabilitĂ© de la production laitiĂšre y compris sur le plan territorial. Le commissaire europĂ©en a soulignĂ© quâil faut tenir compte non seulement de la compĂ©titivitĂ© telle quâelle est actuellement mais aussi des coĂ»ts environnementaux et de la durabilitĂ© Ă long terme des systĂšmes de production intensifs. Ces derniĂšres annĂ©es, on a vu lâimpact nĂ©gatif dâune hausse des prix des aliments pour animaux sur les exploitations laitiĂšres intensives. Une grande confĂ©rence sur lâaprĂšs-quotas doit se tenir en septembre 2013 pour examiner les pistes dâĂ©volutions. En lien avec lâavis du 30 mai 2013 du comitĂ© des rĂ©gions, vos rapporteurs demandent des Ă©tudes complĂ©mentaires urgentes pour Ă©valuer les impacts territoriaux de la suppression des quotas. Ils considĂšrent quâun systĂšme efficace de gestion de crise doit faire preuve dâune bonne rĂ©activitĂ©, quâil est nĂ©cessaire pour cela de centraliser lâinformation nationale et europĂ©enne des livraisons par exploitation sur plusieurs annĂ©es, de dĂ©finir lâĂ©tat de crise via les prix de rĂ©fĂ©rence et les marges, ce qui suppose une gestion directe via une Agence europĂ©enne de rĂ©gulation. La FNB estime quâune hausse de lâaide vache allaitante Ă 300 euros par tĂȘte est indispensable pour conforter le secteur, maintenir la production et amĂ©liorer le revenu des producteurs. Pour primer lâensemble des vaches allaitantes prĂ©sentes en France, de lâordre de 4 millions de tĂȘtes, lâenveloppe doit ĂȘtre de 1 200 millions dâeuros, soit 16 % de couplage pour cette mesure, indĂ©pendamment des autres mesures de couplage. Niveau actuel des crĂ©dits de la prime au maintien du troupeau de vaches allaitantes » PMTVA â Enveloppe europĂ©enne 525 millions dâeuros 150 euros par tĂȘte â Enveloppe de crĂ©dits nationaux 160 millions dâeuros 50 euros par tĂȘte pour les 40 premiĂšres, 26 euros au-delĂ Ă lâissue des trilogues entre le Conseil, la Commission et le Parlement europĂ©en, le taux de couplage a Ă©tĂ© portĂ© Ă 13 % contre 10 % actuellement. Une possibilitĂ© supplĂ©mentaire de 2 % a Ă©tĂ© obtenue pour la production de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales, qui permettra de soutenir le dĂ©veloppement de lâautonomie fourragĂšre protĂ©ique de lâĂ©levage. Vos rapporteurs saluent cette grande avancĂ©e, favorable aux Ă©levages allaitants. La convergence des aides directes, telle que proposĂ©e par la Commission europĂ©enne dans le cadre de la rĂ©forme de la PAC, consiste Ă rapprocher le montant de lâaide Ă lâhectare, aujourdâhui fondĂ© sur des rĂ©fĂ©rences historiques et de ce fait diffĂ©rent suivant les types de production, vers une valeur commune correspondant Ă la moyenne nationale. La Commission propose que la convergence Ă un paiement de base soit uniforme Ă lâĂ©chelle de la rĂ©gion ou de lâĂtat en 2019 et que dĂšs 2014, au minimum 40 % des paiements de base soient uniformisĂ©s. Sâagissant de la France, ce scĂ©nario bĂ©nĂ©ficierait surtout aux Ă©levages extensifs et pĂ©naliserait lâĂ©levage maĂŻs quâil soit lait ou viande. Il impacterait peu la situation des producteurs en grandes cultures car leur montant dâaide moyen Ă lâhectare actuel nâest que lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă la moyenne. LâĂ©volution des aides serait la suivante â diminution de 15 % pour les grandes cultures ; â diminution de 15 % pour lâĂ©levage bovins lait, et de 31 % pour lâĂ©levage bovins lait maĂŻs ; â augmentation de 14 % pour lâĂ©levage bovins viande, et de 19 % pour lâĂ©levage bovins viande Ă lâherbe ; â diminution de 10 % pour la polyculture-Ă©levage. Tant le Conseil que le Parlement europĂ©en se sont accordĂ©s sur le principe dâune convergence plus lente afin de prĂ©server lâĂ©quilibre Ă©conomique des diffĂ©rents types de production. Vos rapporteurs soutiennent activement ce choix. En outre, Ă lâinitiative de la France et de son ministre de lâagriculture, M. StĂ©phane Le Foll, a Ă©tĂ© introduite dans la position du Conseil du 19 mars un innovant paiement de redistribution » facultatif qui permettra aux Ătats membres dâaccorder un complĂ©ment en plus du paiement de base pour les premiers hectares de chaque exploitation et, ainsi, de tenir compte de la plus forte intensitĂ© de main-dâĆuvre qui caractĂ©rise les petites exploitations. La surprime aux 50 premiers hectares permettra dâattĂ©nuer lâeffet de la convergence sur les Ă©levages intensifs. Le rĂ©gime de soutien aux zones agricoles dĂ©favorisĂ©es est compris dans lâaxe 2 de la politique de dĂ©veloppement rural pour 2007-2013. Le rĂšglement CE 1257/1999 dĂ©termine trois catĂ©gories de zones agricoles dĂ©favorisĂ©es ZAD â les zones de montagne sont les zones handicapĂ©es par une pĂ©riode de vĂ©gĂ©tation sensiblement raccourcie en raison de lâaltitude, par de fortes pentes Ă une altitude moindre, ou par la combinaison de ces deux facteurs ; â les zones dĂ©favorisĂ©es intermĂ©diaires» 23 qui prĂ©sentent lâensemble des handicaps suivants mauvaise productivitĂ© de la terre, production sensiblement infĂ©rieure Ă la moyenne en raison de cette faible productivitĂ© du milieu naturel et faible densitĂ© ou tendance Ă la rĂ©gression dâune population qui dĂ©pend de maniĂšre prĂ©pondĂ©rante de lâactivitĂ© agricole ;â les zones affectĂ©es par des handicaps spĂ©cifiques sont des zones oĂč le maintien de lâactivitĂ© agricole est nĂ©cessaire afin dâassurer la conservation ou lâamĂ©lioration de lâenvironnement, dâentretenir lâespace naturel, de prĂ©server le potentiel touristique ou de protĂ©ger les espaces la pĂ©riode 2007-2013, 12,6 milliards dâeuros ont Ă©tĂ© consacrĂ©s Ă ces aides, soit environ 14 % du financement total par le FEADER. Ces crĂ©dits ont principalement financĂ© lâattribution de lâindemnitĂ© compensatoire de handicaps naturels ICHN. Cette indemnitĂ© est accordĂ©e pour une surface maximum de 50 hectares, avec une surprime de 50 % pour les 25 premiers hectares. Elle pourrait servir de modĂšle Ă la surprime aux premiers hectares pour les aides directes du premier plafond de lâICNH sera augmentĂ© dans le cadre de la nouvelle PAC, ce qui constitue une trĂšs bonne nouvelle pour les Ă©leveurs de le futur Farm Bill nâest pas encore arrĂȘtĂ©, les discussions tĂ©moignent dâores et dĂ©jĂ dâune volontĂ© affirmĂ©e de renforcer encore lâorientation anticyclique de la politique agricole amĂ©ricaine. Câest ce que traduit le vote de la future loi-cadre le 21 juin dernier au SĂ©nat qui prĂ©voit la suppression totale des aides directes dĂ©couplĂ©es, Ă lâinstar de ce quâavait proposĂ© la Maison Blanche dans un souci dâĂ©conomies budgĂ©taires. Ces aides, versĂ©es indĂ©pendamment des prix, des rendements, des revenus et de la production agricoles, sont en effet devenues difficilement justifiables pour le gouvernement et les congressmen, dâautant plus dans un contexte oĂč les revenus agricoles ont atteint des niveaux vote du SĂ©nat tĂ©moigne aussi dâune volontĂ© de renforcer les dispositifs assurantiels, dĂ©jĂ particuliĂšrement dĂ©veloppĂ©s aux Ătats-Unis, tout en cherchant Ă amĂ©liorer leur articulation avec les autres soutiens Ă caractĂšre anticyclique. Lâarsenal assurantiel existant est en effet globalement reconduit, tandis que de nouveaux programmes sont proposĂ©s notamment pour le coton ou lâarachide et de nouveaux enjeux pris en compte subvention additionnelle pour les agriculteurs rĂ©cemment installĂ©s, meilleure prise en compte des spĂ©cificitĂ©s des productions biologiques. Le SĂ©nat propose Ă©galement un nouveau dispositif additionnel de soutien, de type assurantiel, qui permettrait Ă un exploitant de complĂ©ter la prise en charge de ses risques en bĂ©nĂ©ficiant dâindemnitĂ©s supplĂ©mentaires couvrant une partie de la franchise imposĂ©e par lâassureur. VersĂ©e en cas de pertes significatives au niveau du comtĂ© et non au niveau individuel, cette forme de couverture additionnelle, Supplemental Coverage Option SCO, serait mĂȘme subventionnĂ©e Ă 70 % contre 62 % en moyenne pour les dispositifs existants. Plusieurs programmes nouveaux seraient Ă©galement mis Ă lâĂ©tude ou expĂ©rimentĂ©s, tels une assurance sur indice climatique ou encore une assurance sur le revenu global des exploitations. Sans toutefois les remettre en cause, lâadministration Obama proposait plusieurs ajustements significatifs destinĂ©s Ă amĂ©liorer lâefficience de ces programmes, considĂ©rĂ©s comme particuliĂšrement coĂ»teux, promettant une Ă©conomie de plus de 8 milliards de dollars sur 10 ans. Le SĂ©nat a choisi une autre voie, refusant de fragiliser ce qui devient de facto la clĂ© de voĂ»te de la protection contre la variabilitĂ© intra-annuelle. Toutefois, en vue dâassurer une meilleure cohĂ©rence entre les diffĂ©rents dispositifs, le SĂ©nat a introduit deux inflexions pour ces programmes assurantiels. Il sâagit, dâune part, dâune certaine dĂ©gressivitĂ© des soutiens, avec un taux de subvention des primes dâassurance rĂ©duit de 15 points, dĂšs lors que le produit brut de lâexploitation dĂ©passe le seuil de 750 000 $. Dâautre part, la perception des soutiens serait soumise Ă une conditionnalitĂ© environnementale, par la mise en Ćuvre de programmes de conservation » environnementale. ParallĂšlement, le SĂ©nat propose de fusionner plusieurs aides anticycliques existantes, dont les paiements contracycliques et le dispositif ACRE Average Crop Revenue Election, qui avait Ă©tĂ© initiĂ© lors du prĂ©cĂ©dent Farm Bill. Un nouveau dispositif viendrait les remplacer, ARC Agriculture Risk Coverage, qui reprendrait le principe dâune aide compensant, pour partie, une baisse du chiffre dâaffaires interannuel des diffĂ©rentes cultures couvertes, en complĂ©ment des dispositifs assurantiels qui couvrent uniquement les pertes intra-annuelles. De loin lâinnovation la plus coĂ»teuse du projet sĂ©natorial, ce nouvel outil se verrait dotĂ© dâun budget de plus de 28 milliards de dollars. En termes dâarticulation entre programmes, les niveaux de franchises pris en charge par le dispositif SCO tiendraient compte de la souscription Ă ce programme ARC afin dâĂ©viter les doubles paiements. Le vote du SĂ©nat tĂ©moigne par ailleurs dâune volontĂ© dâintervention renforcĂ©e et innovante pour le secteur laitier. Les producteurs bĂ©nĂ©ficieraient dâun nouveau dispositif dâaides anticycliques composĂ© de deux niveaux un paiement de base, couvrant un niveau minimal de marge diffĂ©rence entre la valeur de la production de lait et le coĂ»t de lâalimentation des vaches laitiĂšres ; et un paiement complĂ©mentaire, pour ceux dĂ©sirant une couverture supĂ©rieure de leur marge, avec possibilitĂ© de choisir le niveau de marge sĂ©curisĂ© et le volume de production couvert entre 25 % et 90 % de la production.Ce programme anticyclique serait conditionnĂ© Ă la participation Ă un programme de stabilisation du marchĂ© des produits laitiers. En cas de baisse des prix et des marges, les producteurs seraient incitĂ©s Ă rĂ©duire leur production par rapport Ă une rĂ©fĂ©rence Ă©volutive dans le temps moyenne des 3 mois prĂ©cĂ©dant la date dâactivation du programme ou, au choix du producteur, de la production du mois de lâannĂ©e n - 1 par rapport Ă la date dâactivation du programme. ConcrĂštement, Ă mesure que les marges baissent, les producteurs ne seraient plus payĂ©s sur les volumes dĂ©passant entre 92 % et 98 % de leur rĂ©fĂ©rence selon lâintensitĂ© des dĂ©sĂ©quilibres. Les laiteries qui transformeront nĂ©anmoins ces volumes surnumĂ©raires seraient alors tenues de reverser les montants correspondants Ă lâĂtat fĂ©dĂ©ral, afin dâĂȘtre utilisĂ©s pour dynamiser la consommation de produits laitiers. Le programme serait dĂ©sactivĂ© en cas de remontĂ©e des marges ou des prix des produits calendrier se resserre pour le futur Farm Bill, la majoritĂ© des dispositions actuelles arrivant Ă Ă©chĂ©ance le 30 septembre. La Chambre des reprĂ©sentants Ă©tant Ă majoritĂ© rĂ©publicaine, on peut sâattendre Ă une forte pression sur le budget agricole et alimentaire dans la mesure oĂč le chiffrage des impacts budgĂ©taires de la version Ă©manant du SĂ©nat conduirait Ă une quasi-stagnation par rapport au niveau actuel. Câest dâailleurs ce dont tĂ©moigne dĂ©jĂ le vote en commission agricole de la Chambre du 12 juillet. Sâil confirme les orientations Ă©manant du SĂ©nat, dâimportantes rĂ©ductions pour les programmes alimentaires sont aussi proposĂ©es. Les interfĂ©rences probables avec la campagne prĂ©sidentielle amĂ©ricaine pourraient Ă©galement conduire au statu quo avec, Ă dĂ©faut dâaccord, la prorogation du Farm Bill actuel au moins pour une annĂ©e. Toutefois, bien que non terminĂ©es, les discussions confirment dâores et dĂ©jĂ les options actĂ©es prĂ©cĂ©demment, Ă savoir une reconfiguration des soutiens au secteur agricole autour dâune orientation rĂ©solument anticyclique. Et elles soulignent Ă©galement que les contraintes OMC, qui poussent au contraire Ă davantage de dĂ©couplage, ne constituent pas un Ă©lĂ©ment dĂ©terminant de lâĂ©volution de la politique agricole amĂ©ricaine. DĂ©jĂ pratiquĂ©e dans dâautres pays europĂ©ens comme lâAllemagne, la mĂ©thanisation constitue une voie de valorisation des effluents dâĂ©levage alternative Ă lâĂ©pandage direct. La LMAP a encouragĂ© sans rĂ©el succĂšs la crĂ©ation dâunitĂ©s de mĂ©thanisation collective, dont la production est assimilĂ©e Ă un produit agricole du point de vue fiscal et social. La France ne compte quâune dizaine dâunitĂ©s de mĂ©thanisation opĂ©rationnelles, contre prĂšs de 6 000 en Allemagne. La mĂ©thanisation produit du biogaz, qui peut soit ĂȘtre utilisĂ© comme tel soit ĂȘtre transformĂ© en Ă©lectricitĂ©. LâunitĂ© de mĂ©thanisation produit Ă©galement un digestat, qui peut ĂȘtre utilisĂ© comme engrais organique et intĂ©grĂ© dans le plan dâĂ©pandage et qui prĂ©sente une meilleure valeur agronomique que les effluents bruts. Le retard français sâexplique notamment par la faiblesse des tarifs de rachat de lâĂ©lectricitĂ© produite Ă partir du biogaz. Il sâexplique Ă©galement par lâimportance de lâinvestissement que reprĂ©sente lâinstallation dâune unitĂ© de mĂ©thanisation. Lâagence de lâenvironnement et de la maĂźtrise de lâĂ©nergie estime ces coĂ»ts Ă 5 000 euros le kW pour une installation de 100 kW, soit un investissement de 500 000 euros, sans compter les investissements de raccordement au rĂ©seau Ă©lectrique existant, qui peuvent ĂȘtre Ă©levĂ©s. Le 29 mars 2013 Mme Delphine Batho, alors ministre de lâĂ©cologie, du dĂ©veloppement durable et de lâĂ©nergie, et M. StĂ©phane Le Foll, ministre de lâagriculture, de lâagroalimentaire et de la forĂȘt ont prĂ©sentĂ© le plan Ănergie MĂ©thanisation Autonomie Azote » EMAA. Ce plan vise Ă dĂ©velopper un modĂšle français de la mĂ©thanisation agricole, privilĂ©giant des installations collectives, des circuits dâapprovisionnement courts et des technologies et savoir-faire français. Lâobjectif du Gouvernement est de dĂ©velopper en France, Ă lâhorizon 2020, 1 000 mĂ©thaniseurs Ă la ferme. Le plan prĂ©voit notamment â le lancement, en 2013, dâun appel Ă projets gestion collective et intĂ©grĂ©e de lâazote » ; â lâoptimisation du tarif dâachat pour lâĂ©lectricitĂ© produite Ă partir de biogaz pour favoriser les projets de mĂ©thanisation collective Ă la ferme ; â la simplification des procĂ©dures administratives pour le dĂ©veloppement des projets de mĂ©thanisation ; â un meilleur accompagnement des porteurs de projets ; â des efforts de structuration de la filiĂšre, dans le cadre dâun projet prĂ©sentĂ© au Programme investissement dâavenir pour crĂ©er une filiĂšre nationale dans le domaine des Ă©quipements de mĂ©thanisation et dans le domaine de la valorisation des digestats. En effet, lâalimentation est le premier poste de charges dans les coĂ»ts de production. Les exploitations françaises en Ă©levage allaitant et laitier sont globalement autonomes en fourrages mais sont plus ou moins dĂ©pendantes des aliments concentrĂ©s achetĂ©s 7 Ă 22 % de la ration. Les fourrages occupent prĂšs de 15 millions dâhectares de SAU, dont 80 % en prairie. La production fourragĂšre est directement impactĂ©e par le changement climatique, notamment par les sĂ©cheresses de plus en plus frĂ©quentes. Il faut souligner Ă cet Ă©gard lâintĂ©rĂȘt agronomique et Ă©conomique des systĂšmes de polyculture Ă©levage. Par la dĂ©cision 2009/719/CE la Commission europĂ©enne autorise Ă partir du 1er janvier 2013 certains Ătats membres Ă dĂ©roger Ă lâobligation de dĂ©pister systĂ©matiquement tous les bovins sains abattus de plus de 72 mois. Le ministĂšre de lâagriculture estime le coĂ»t des tests pour la seule partie publique Ă plus de 7 millions dâeuros par an. Aucun cas nâa Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© en abattoir depuis 2010. Pour maĂźtriser les coĂ»ts de production, vos rapporteurs sont convaincus quâil faut, sans Ă©videmment sacrifier les objectifs sanitaires et environnementaux, lever certaines contraintes qui pĂšsent sur les exploitations. La FĂ©dĂ©ration nationale bovine a ainsi fait part de son Ă©tonnement devant la persistance de normes plus sĂ©vĂšres en France quâen Allemagne, en matiĂšre dâexploitations classĂ©es pour la protection de lâenvironnement ICPE. Alors que les textes europĂ©ens ne lâimposent pas, la France a ainsi mis en place un seuil dâentrĂ©e dans le rĂ©gime dâautorisation des ICPE en Ă©levage bovin Ă 50 vaches laitiĂšres et 100 vaches allaitantes, faisant peser sur tout projet dâagrandissement dâĂ©levage un risque de refus, au terme de procĂ©dures longues et coĂ»teuses. Il est largement supĂ©rieur Ă ce que coĂ»terait le dispositif de destruction des carcasses Ă©dictĂ© par le rĂšglement CE 999/2001 sachant quâaucun cas dâESB nâa Ă©tĂ© recensĂ© en France depuis 2010 et quâen 2011, sur les 1 632 372 prĂ©lĂšvements rĂ©alisĂ©s Ă lâabattoir et Ă lâĂ©quarrissage seuls 20 ont donnĂ© lieu Ă un rĂ©sultat non nĂ©gatif. La situation de lâĂ©levage bovin laitier et allaitant en France nĂ©cessite une mobilisation sans prĂ©cĂ©dent. Câest un vĂ©ritable cri dâalarme quâont passĂ© nombre des personnes auditionnĂ©es par vos rapporteurs. Les difficultĂ©s conjoncturelles et structurelles rencontrĂ©es par nos Ă©leveurs ne sont pourtant pas irrĂ©mĂ©diables. LâĂ©levage a un avenir en France. De nombreuses opportunitĂ©s existent et peuvent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es. Vos rapporteurs plaident donc pour - Une politique forte de modernisation des bĂątiments et des Ă©quipements, telle que le plan de modernisation des bĂątiments dâĂ©levage PMBE. Vos rapporteurs estiment par ailleurs indispensables de conserver, voire de dĂ©velopper, le crĂ©dit dâimpĂŽt remplacement ; - Un juste prix, qui permette Ă chacun de pouvoir vivre dĂ©cemment de son travail. Ils estiment quâune stagnation des prix du lait ou de la viande alors que les coĂ»ts de production des Ă©leveurs augmentent dĂ©valorise leur travail ; - Un Ă©tiquetage viande bovine française » VBF pour lâensemble des produits, nĂ©s, Ă©levĂ©s, abattus et transformĂ©s en France. Cet Ă©tiquetage nĂ©cessite une modification de la rĂ©glementation europĂ©enne ; - Lâencouragement Ă la valorisation du lait et de la viande en produits certifiĂ©s comme rĂ©ponse Ă la disparition des quotas, en particulier dans les zones difficiles, oĂč les coĂ»ts de collecte sont plus Ă©levĂ©s ; - Le dĂ©veloppement des circuits courts et les filiĂšres de qualitĂ© au sein de la restauration hors foyers, notamment en utilisant la possibilitĂ© ouverte par le dĂ©cret du 25 aoĂ»t 2011 ; - Le maintien de la mobilisation active des services de lâĂtat pour obtenir la nĂ©gociation des certificats sanitaires indispensables Ă lâouverture des marchĂ©s, et entreprendre les dĂ©marches diplomatiques essentielles pour les relations commerciales au plan mondial ; - La constitution dâun groupement dâintĂ©rĂȘt Ă©conomique en charge de la promotion des produits laitiers et de la recherche de nouveaux marchĂ©s permettrait de dynamiser plus encore les exportations françaises ; - Le lancement dâune grande rĂ©flexion sur la pertinence dâintroduire une part de contracyclicitĂ© dans lâattribution des aides dans le cadre de la rĂ©forme de la PAC aprĂšs 2013 ; - Lâextension de la contractualisation Ă la filiĂšre de la viande bovine. Vos rapporteurs estiment en effet que la contractualisation est lâun des outils permettant de rĂ©guler les filiĂšres ; - Un choc de simplification en simplification des procĂ©dures administratives lourdes dans le respect des exigences environnementales. Vos rapporteurs saluent - Le consensus, Ă lâissue des trilogues entre le Conseil, la Commission et le Parlement europĂ©en sur la rĂ©forme de la PAC, sur un taux de couplage 13 % contre 10 % actuellement. Une possibilitĂ© supplĂ©mentaire de 2 % a Ă©tĂ© obtenue pour la production de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales, qui permettra de soutenir le dĂ©veloppement de lâautonomie fourragĂšre protĂ©ique de lâĂ©levage ; - Le relĂšvement du plafond de lâICNH, ce qui constitue une trĂšs bonne nouvelle pour les Ă©leveurs de montagne ; - Lâadoption Ă lâAssemblĂ©e Nationale en premiĂšre lecture du projet de loi relatif Ă la consommation qui instaure une clause de renĂ©gociation en cas de forte volatilitĂ© des coĂ»ts des matiĂšres premiĂšres agricoles ; - Le plan Ănergie MĂ©thanisation Autonomie Azote » EMAA lancĂ© par M. StĂ©phane Le Foll, ministre de lâagriculture, de lâagroalimentaire et de la forĂȘt ont prĂ©sentĂ©. Ce plan vise Ă dĂ©velopper un modĂšle français de la mĂ©thanisation agricole, privilĂ©giant des installations collectives, des circuits dâapprovisionnement courts et des technologies et savoir-faire français. Lors de sa rĂ©union du 10 juillet 2013, la commission a examinĂ© le rapport de la mission dâinformation sur la filiĂšre bovine et la production laitiĂšre en France prĂ©sentĂ© par MM. Germinal Peiro et Alain Marc, rapporteurs. M. le prĂ©sident Brottes. Nous examinons aujourd'hui les conclusions du rapport de MM. Peiro et Marc sur la filiĂšre bovine et la production laitiĂšre en France. M. Alain Marc, rapporteur. Lâavenir de lâĂ©levage bovin revĂȘt un caractĂšre stratĂ©gique pour lâĂ©conomie, lâemploi, lâamĂ©nagement et la vitalitĂ© des territoires ruraux. Ainsi, dans la plupart des rĂ©gions de montagne, le troupeau laitier est le principal utilisateur des prairies. Il permet de maintenir des paysages ouverts et habitĂ©s, favorables au tourisme, Ă la biodiversitĂ© et Ă lâenvironnement. Pourtant lâĂ©levage connaĂźt une crise profonde. Les Ă©leveurs sont confrontĂ©s Ă de nombreuses difficultĂ©s, tant conjoncturelles que structurelles. Des difficultĂ©s conjoncturelles dâabord, car quand les cours des matiĂšres premiĂšres agricoles augmentent et que les Ă©leveurs ne peuvent les rĂ©percuter sur le prix du lait ou de la viande, cela engendre un effet ciseau, qui entraĂźne une compression insupportable des marges des Ă©leveurs. Ainsi, le prix du lait en 2012 se situe dans une moyenne haute par rapport aux prix des dix derniĂšres annĂ©es. Le problĂšme rĂ©side essentiellement dans lâabsence de rĂ©percussion des hausses des prix tout au long de la filiĂšre. En fait, on observe en France une faible rĂ©percussion des hausses et des baisses de prix aux consommateurs, ce qui explique les compressions des marges des diffĂ©rents acteurs de la chaĂźne de valeur quand les cours sont hauts. En Allemagne au contraire, les prix de dĂ©tail pour le lait liquide, le beurre et les produits ultra frais ont fortement augmentĂ© depuis lâĂ©tĂ© 2012. LâĂ©levage connaĂźt aussi des difficultĂ©s structurelles. Lâastreinte conjuguĂ©e Ă la pĂ©nibilitĂ© explique que certains prĂ©fĂšrent se concentrer sur la culture de cĂ©rĂ©ales ou jeter lâĂ©ponge. Le nombre dâĂ©leveurs de vaches laitiĂšres baisse ainsi de 4 Ă 5 % par an. Dans les zones Ă fort potentiel pĂ©doclimatique, la conversion dâexploitation en grandes cultures, plus rĂ©munĂ©ratrices et moins astreignantes, est dĂ©jĂ une rĂ©alitĂ© tangible. Dans les zones Ă forte activitĂ© Ă©conomique, si lâĂ©levage est menacĂ©, câest plutĂŽt par les alternatives offertes en matiĂšre dâutilisation des sols, que ce soient pour lâartificialisation ou lâurbanisation des sols. Or, ces alternatives signifient toujours un arrĂȘt irrĂ©versible de lâĂ©levage. Elles prĂ©sentent en outre des risques en termes dâemplois, dâĂ©quilibre Ă©cologique, de fertilitĂ© organique et de capacitĂ© productive Il est donc essentiel dâassurer aux Ă©leveurs une juste rĂ©munĂ©ration, qui soit en rapport avec les astreintes et les contraintes inhĂ©rentes Ă leur mĂ©tier. Plusieurs rĂ©flexions ont orientĂ© la dĂ©marche de vos rapporteurs comment Ă©viter une vĂ©gĂ©talisation de la France au cours de la prochaine dĂ©cennie qui aurait des consĂ©quences dramatiques pour lâĂ©quilibre des territoires ? Comment favoriser le maintien des exploitations dâĂ©levages sur les territoires ? Comment assurer une juste rĂ©munĂ©ration aux Ă©leveurs et des conditions de vie dĂ©centes ? La mission dâinformation Ă©tait composĂ©e, outre de ses deux rapporteurs, Germinal Peiro et moi-mĂȘme, de Mme Annick Le Loch, M. Dominique Potier, Mme Brigitte Allain et de M. Thierry Benoit. Nous avons rencontrĂ© une soixantaine de personnes, dâhorizons trĂšs diffĂ©rents, syndicats, experts et personnalitĂ©s qualifiĂ©es, organismes publics, entreprises, association dâĂ©lus Mme Massat, coopĂ©ratives. Notre but Ă©tait dâĂ©tablir un panorama aussi complet que possible de lâĂ©tat des filiĂšres bovines laitiĂšre et allaitante, de recueillir des propositions opĂ©rationnelles pour amĂ©liorer de façon concrĂšte et immĂ©diate la vie des Ă©leveurs, dâĂ©tudier sur le temps long, quels ajustement structurels peuvent permettre Ă ces filiĂšres dâexcellence de se dĂ©velopper en France, et Ă lâĂ©tranger. M. Germinal Peiro, rapporteur. Câest un vĂ©ritable cri dâalarme quâont poussĂ© nombre des personnes auditionnĂ©es par vos rapporteurs. La situation de lâĂ©levage bovin laitier et allaitant en France nĂ©cessite une mobilisation sans prĂ©cĂ©dent. Il est nĂ©cessaire de rĂ©orienter les politiques publiques. LâĂ©levage est prĂ©sent dans prĂšs dâune exploitation sur deux, et dans 95 % des cantons, autant dire sur tout le territoire. Il fait vivre prĂšs de 70 000 Ă©leveurs laitiers et 60 000 Ă©leveurs en viande bovine. Les difficultĂ©s conjoncturelles et structurelles rencontrĂ©es par nos Ă©leveurs ne sont pourtant pas irrĂ©mĂ©diables. LâĂ©levage a un avenir en France. De nombreuses opportunitĂ©s existent et peuvent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es. La croissance mondiale est importante et pĂ©renne. Pour la satisfaire, encore faut-il que nos Ă©leveurs ne jettent pas lâĂ©ponge. Nous tenons Ă cet Ă©gard, avec Alain Marc, Ă saluer un certain nombre de mesures rĂ©centes qui vont dans le bon sens pour nos Ă©leveurs Le rééquilibrage dans lâattribution des aides PAC, en faveur de lâĂ©levage. Ainsi, un consensus a Ă©tĂ© trouvĂ©, Ă lâissue des trilogues entre le Conseil, la Commission et le Parlement europĂ©en sur la rĂ©forme de la PAC, sur un taux de couplage 13 % contre 10 % actuellement. Une possibilitĂ© supplĂ©mentaire de 2 % a par ailleurs Ă©tĂ© obtenue pour la production de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales, qui permettra de soutenir le dĂ©veloppement de lâautonomie fourragĂšre protĂ©ique de lâĂ©levage. Nous saluons Ă©galement la surprime aux cinquante premiers hectares, qui va avantager globalement lâĂ©levage, car les premiers hectares sont les plus intensifs en emploi. Cela ne veut pas dire que la PAC est dĂ©sormais contre les autres types dâagriculture. Mais les chiffres sont parlants un cĂ©rĂ©alier a gagnĂ© en 2011 72 000 euros, contre 26 500 euros pour un Ă©leveur laitier et 15000 euros pour un Ă©leveur en viande bovine. Le temps de travail est Ă©galement trĂšs dĂ©sĂ©quilibrĂ© selon les filiĂšres. Il y a donc une menace sur lâĂ©levage pour des raisons non seulement Ă©conomiques, mais Ă©galement sociales et sociĂ©tales. Toujours sâagissant de la rĂ©forme de la PAC, le relĂšvement du plafond de lâICNH indemnitĂ© compensatoire de handicap naturel, ce qui constitue une trĂšs bonne nouvelle pour les Ă©leveurs de montagne ; Lâadoption Ă lâAssemblĂ©e Nationale en premiĂšre lecture du projet de loi relatif Ă la consommation qui instaure une clause de renĂ©gociation en cas de forte volatilitĂ© des coĂ»ts des matiĂšres premiĂšres agricoles ; je tiens dâailleurs Ă saluer tout particuliĂšrement les rapporteurs de ce texte, Razzy Hammadi et Annick Le Loch Le plan Ănergie MĂ©thanisation Autonomie Azote » EMAA lancĂ© par M. StĂ©phane Le Foll, ministre de lâagriculture, de lâagroalimentaire et de la forĂȘt ont prĂ©sentĂ©. Ce plan vise Ă dĂ©velopper un modĂšle français de la mĂ©thanisation agricole, privilĂ©giant des installations collectives, des circuits dâapprovisionnement courts et des technologies et savoir-faire français. Mais toutes ces mesures ne sont pas encore suffisante, vos rapporteurs plaident donc pour â Une politique forte de modernisation des bĂątiments et des Ă©quipements, telle que le plan de modernisation des bĂątiments dâĂ©levage PMBE. Nous estimons par ailleurs indispensables de conserver, voire de dĂ©velopper, le crĂ©dit dâimpĂŽt remplacement ; nous serons donc trĂšs attentifs au projet de loi de finances pour 2014. â Un juste prix, qui permette Ă chacun de pouvoir vivre dĂ©cemment de son travail. Nous estimons quâune stagnation des prix du lait ou de la viande alors que les coĂ»ts de production des Ă©leveurs augmentent dĂ©valorise leur travail. A cet Ă©gard, la rĂ©cente mĂ©diation sur le prix du lait a portĂ© ses fruits. â Un Ă©tiquetage viande bovine française » VBF pour lâensemble des produits, nĂ©s, Ă©levĂ©s, abattus et transformĂ©s en France. Cet Ă©tiquetage nĂ©cessite une modification de la rĂ©glementation europĂ©enne. Un rapport devait ĂȘtre remis en dĂ©cembre 2013, il devrait en fait lâĂȘtre dans les prochaines semaines. Nous avons eu des dĂ©bats trĂšs vifs lors de la discussion du projet de loi relatif Ă la consommation. Il ne faut pas cĂ©der sur ce point. Câest ce que les consommateurs attendent. â Lâencouragement Ă la valorisation du lait et de la viande en produits certifiĂ©s comme rĂ©ponse Ă la disparition des quotas, en particulier dans les zones difficiles, oĂč les coĂ»ts de collecte sont plus Ă©levĂ©s. â Le dĂ©veloppement des circuits courts et les filiĂšres de qualitĂ© au sein de la restauration hors foyers, notamment en utilisant la possibilitĂ© ouverte par le dĂ©cret du 25 aoĂ»t 2011. 80 % de la restauration collective française est approvisionnĂ©e par de la viande bovine importĂ©e. â Le maintien de la mobilisation active des services de lâĂtat pour obtenir la nĂ©gociation des certificats sanitaires indispensables Ă lâouverture des marchĂ©s. â La constitution dâun groupement dâintĂ©rĂȘt Ă©conomique en charge de la promotion des produits laitiers et de la recherche de nouveaux marchĂ©s permettrait de dynamiser plus encore les exportations françaises. â Le lancement dâune grande rĂ©flexion sur la pertinence dâintroduire une part de contracyclicitĂ© dans lâattribution des aides dans le cadre de la rĂ©forme de la PAC aprĂšs 2020. M. Dacian Ciolos, que jâai interrogĂ© Ă ce sujet, a rĂ©pĂ©tĂ© que ce systĂšme nâĂ©tait pas comprĂ©hensible pour nos concitoyens. â Lâextension de la contractualisation Ă la filiĂšre de la viande bovine. Nous estimons en effet que la contractualisation est lâun des outils permettant de rĂ©guler les filiĂšres. â Un choc de simplification en simplification des procĂ©dures administratives lourdes dans le respect des exigences environnementales. M. le prĂ©sident François Brottes. Je vous remercie pour ces propositions concrĂštes, je donne maintenant la parole aux reprĂ©sentants des groupes politiques. M. Dominique Potier. Je vous remercie pour la qualitĂ© du travail fourni et pour votre capacitĂ© Ă prendre de la hauteur par rapport au sujet et Ă prĂ©senter des propositions prospectives. En dĂ©finitive, la question que vous posez au travers de ce rapport, qui rejoint celle au sujet de la forĂȘt, est de savoir si nous devons nous rĂ©signer Ă ĂȘtre un pays exportateur de matiĂšres premiĂšres et importateur de produits finis ou si nous avons lâambition, dans le cadre plus global du redressement productif, de continuer Ă produire de la valeur ajoutĂ©e, de lâemploi et des externalitĂ©s environnementales favorables par une dĂ©fense de lâĂ©levage. Nous sommes en effet un pays exportateur qui dĂ©mĂ©nage sa production sur lâarc atlantique, selon une logique de ports, gĂ©nĂ©ratrice de diagonales arides pour des rĂ©gions qui perdront de lâemploi, de la biodiversitĂ© et de la valeur ajoutĂ©e. Ce nâest pas le scĂ©nario que vous prĂ©conisez puisque vous Ă©voquez des pistes de redressement rĂ©alistes. Votre diagnostic tient en quelques chiffres clĂ©s, 50 % des exploitations ont encore en leur sein des bovins, 50 % des Ă©leveurs ont plus de cinquante ans et on constate 5 % de dĂ©prise annuelle. Lâalerte est donc lĂ et câest ce qui ressort de ce rapport. Je vous fĂ©licite dâavoir pris en compte les donnĂ©es sociaux-culturelles qui sont essentielles. Comme lâavait indiquĂ© notre collĂšgue HervĂ© Gaymard dans le cadre de la mission dâinformation sur la PAC, la question de lâĂ©levage, et tout particuliĂšrement celle de lâĂ©levage de montagne, nâest pas quâune question de revenu mais Ă©galement une question de qualitĂ© de vie et de passion du mĂ©tier. Vous avez eu raison de souligner lâimportance de beaux outils de travail, dâune fiertĂ© du mĂ©tier, dâune filiĂšre dâenseignement de grande qualitĂ© et de des services de remplacement qui apportent un minimum de vie sociale moderne aux jeunes qui entreprennent dans ce secteur de lâĂ©levage que je connais trĂšs bien pour y avoir Ă©voluĂ© vingt ans durant. Je suis favorable aux services de remplacement, Ă des plans de bĂątiment dans les contrats de plan, Ă des budgets europĂ©ens flĂ©chĂ©s en la matiĂšre. Jâaimerais toutefois attirer votre attention sur un point trĂšs prĂ©cis, les groupements dâemployeurs ont pour lâinstant, pour des questions juridiques, Ă©tĂ© exclus du bĂ©nĂ©fice du CICE. Il est fondamental de soutenir le maillage autour des Ă©leveurs, notamment dans les rĂ©gions oĂč lâactivitĂ© est trĂšs difficile. Bien entendu le niveau des revenus compte Ă©galement beaucoup pour lâattrait de ce mĂ©tier. Sur ces questions macro-Ă©conomiques vous avez pointĂ© les avancĂ©es rĂ©guliĂšres conduites par ce gouvernement dont nous sommes fiers. Je pense notamment aux avancĂ©es portĂ©es par la rapporteure Annick Le Loch en matiĂšre de nĂ©gociation avec la grande distribution dans le projet de loi sur la consommation et au combat menĂ© par le ministre de lâagriculture dans le cadre de la PAC pour maintenir son budget et le rĂ©ajuster. Je tiens Ă lui faire part du soutien de notre groupe dans le rééquilibrage Ă lâĂ©gard de lâĂ©levage entre le premier et le deuxiĂšme pilier Je souhaite insister sur plusieurs rĂ©gulations Ă venir. La PAC 2020 devra aller plus loin dans le rééquilibrage vers lâĂ©levage, les 9 centimes de diffĂ©rentiel sur lâabattage avec lâAllemagne qui mĂšne une politique sociale dĂ©lĂ©tĂšre appellent une rĂ©gulation sociale trĂšs forte sur les outils agro-alimentaires Ă lâĂ©chelle de lâEurope, pour les cĂ©rĂ©ales la crĂ©ation dâun deuxiĂšme marchĂ© Ă destination de la consommation animale serait une avancĂ©e dĂ©cisive Ă lâhorizon de 2020. Je tiens Ă souligner les avancĂ©es en matiĂšre de lutte contre la spĂ©culation des denrĂ©es alimentaires, qui amplifient les phĂ©nomĂšnes de hausse des cours des denrĂ©es alimentaires, dans le cadre de la loi de rĂ©gulation bancaire. Enfin, rien ne sera possible sans une politique dâinstallation qui freine les politiques dâagrandissement et qui empĂȘchent les initiatives en matiĂšre de poly-culture-Ă©levage en dressant des stratĂ©gies qui se traduisent par des situations dâappauvrissement. M. Antoine Herth. Je tiens Ă mon tour Ă saluer la qualitĂ© de ce rapport qui pointe notamment la stabilitĂ© du revenu des Ă©leveurs et la diffĂ©rence de coĂ»t de main dâĆuvre avec nos voisins europĂ©ens. Vous prĂ©conisez lâĂ©tiquetage des viandes bovines françaises, vous avez bien identifiĂ© le potentiel du marchĂ© Ă lâexport vers la Chine et je vous rejoins dans lâidĂ©e quâil convient de modifier la culture politique de lâUnion europĂ©enne pour revenir sur la primautĂ© des rĂšgles de la concurrence qui Ă©crasent toutes les autres considĂ©rations. Le rapport souligne, Ă raison, les problĂšmes qui peuvent survenir en lien avec la suppression des quotas en termes de dĂ©mĂ©nagements des Ă©levages sur le territoire national. Je vous rejoins Ă©galement sur lâanalyse du Farm bill amĂ©ricain et sur la question des aides contra-cycliques qui sont demandĂ©es depuis des annĂ©es par les cĂ©rĂ©aliers français. Vos propositions sur les effluents dâĂ©levage vont dans le bon sens, il convient de rĂ©flĂ©chir Ă la simplification des procĂ©dures en ce domaine. Enfin bravo pour vos propositions sur lâESB qui sont trĂšs courageuses dans ce domaine politiquement et mĂ©diatiquement sensible. Il existe en revanche un certain nombre de points sur lesquels je pense quâil est encore nĂ©cessaire de travailler. Je regrette notamment les chiffres que vous avancez sur le temps de travail qui me semblent proche de la caricature, 3 600 heures par an pour lâĂ©levage contre 800 pour les cĂ©rĂ©aliers cela voudrait dire quâun Ă©leveur travaille onze heures par jour et un cĂ©rĂ©alier seulement deux ! Il y a dĂ©sormais des rĂ©ponses en matiĂšre dâĂ©levage, les GAEC, les groupements dâemployeurs, les CUMA et les robots de traite qui permettent dâavancer en matiĂšre de charge de travail. Il ne faut pas se tromper, lorsquâun cĂ©rĂ©alier fait le tour de plaine pour observer ses cultures et essayer de rĂ©duire le nombre de traitements phytosanitaires, il travaille aussi ! Je pense quâil faut sâen tenir aux donnĂ©es observables sans tomber dans la caricature. Sur la question du revenu agricole vous avez abordĂ© des pistes intĂ©ressantes. Je crois quâil faut retenir que ce revenu est la diffĂ©rence entre les charges et les produits. Vos propositions sur les charges variables, sur lâautonomie alimentaire, sont particuliĂšrement importantes. Je vous appelle en revanche Ă la prudence sâagissant des charges fixes et la modernisation des installations agricoles. En effet lâĂ©leveur va souvent au-delĂ de la seule modernisation et anticipe une augmentation de son cheptel, ce qui peut le placer dans une situation dĂ©licate en cas de modification de la conjoncture. En ce qui concerne le chiffre dâaffaire, je vous rejoins sur la nĂ©cessitĂ© de trouver des stabilisateurs sur le prix payĂ© au producteur. La subvention ne rĂ©soudra pas tout. Il y a enfin un besoin de capitalisation dans le cheptel, câest un investissement que lâĂ©leveur retrouve au terme de sa carriĂšre mais qui pĂšse sur les jeunes voulant sâinstaller. Enfin, je souligne lâabsence de dĂ©veloppements sur la prise en compte du risque, risque climatique bien sĂ»r mais aussi risque sanitaire, qui fragilise bon nombre dâĂ©levages. Je rejoins notre collĂšgue Potier sur le fait que lâindicateur de bonne santĂ© du secteur câest celui de la capacitĂ© Ă lâinstallation des jeunes. M. Thierry Benoit. Ce rapport ne peut que conforter les membres de la commission sur un certain nombre dâidĂ©es qui sont Ă©galement celles des rapporteurs. Il convient de souligner les efforts considĂ©rables rĂ©alisĂ©s par les Ă©leveurs français depuis de nombreuses annĂ©es sur la qualitĂ© des produits mis sur le marchĂ©, qualitĂ© nutritive et qualitĂ© gustative. Les efforts en matiĂšre de qualitĂ© sanitaire, de sĂ©curitĂ© alimentaire mais aussi en faveur de la reconquĂȘte de la qualitĂ© de lâeau et de la protection de lâenvironnement. Je trouve que ces diffĂ©rents Ă©lĂ©ments auraient pu ĂȘtre davantage mis en avant dans le rapport car ils ont incontestablement usĂ©s les agriculteurs. Il en va de mĂȘme pour les contrĂŽles des diffĂ©rentes administrations qui reposent trop souvent sur la suspicion Ă lâĂ©gard des agriculteurs et encore davantage des Ă©leveurs. Nous devons modifier cette approche en renforçant la confiance Ă lâĂ©gard des agriculteurs. Le rapport aurait pu ĂȘtre encore plus prĂ©cis sur les orientations. Il en va ainsi dâune nĂ©cessaire harmonisation europĂ©enne sur les ICPE, il en va de mĂȘme de la modernisation de notre parc de bĂątiments, de la qualitĂ© environnementale et du bien-ĂȘtre animal. Câest Ă©galement le cas en matiĂšre dâĂ©valuation des politiques publiques, notamment en matiĂšre de ZES quâil convient dâĂ©valuer et de remettre au goĂ»t du jour car des progrĂšs considĂ©rables ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s sur le terrain. En ce qui concerne lâĂ©tiquetage, nous avons eu un dĂ©bat intĂ©ressant lors du dĂ©bat sur le projet de loi consommation. LâĂ©tiquetage sur lâorigine des produits et de la viande dans les plats prĂ©parĂ©s constitue un enjeu considĂ©rable. Jâinsiste sur le sujet des contrĂŽles qui sont bien entendus nĂ©cessaires mais qui doivent ĂȘtre effectuĂ©s dans le respect des formes. En matiĂšre de simplification il faut dĂ©sormais passer des paroles aux actes et lâharmonisation sur les ICPE participe Ă cette simplification. Il sâagit de mesures simples Ă prendre et qui ne coĂ»tent pas. La prĂ©cĂ©dente majoritĂ© nâa pas osĂ© aller suffisamment loin sur ces questions, notamment pour ne pas heurter les associations environnementales. Lâactuel gouvernement va rĂ©ussir Ă avancer dans la voie de lâharmonisation car nous qui sommes dans lâopposition souhaitons aller dans le mĂȘme sens. Sur les questions europĂ©ennes, lâactuel ministre de lâagriculture poursuit le travail initiĂ© par la prĂ©cĂ©dente majoritĂ©, ce qui va dans le bon sens. Il faut Ă©galement avoir Ă lâesprit le fait que les dĂ©cisions agricoles sont des dĂ©cisions transversales qui concernent tout autant les ministĂšres de lâĂ©conomie et de lâenvironnement. Il faut enfin que les dĂ©cisions prises par le ministre soient relayĂ©es en rĂ©gion par les prĂ©fets et les services de lâĂtat DRAF, DSV qui doivent appliquer ces mesures sans les interprĂ©ter selon leur propre apprĂ©ciation. Je soutiens donc ce rapport tout en indiquant quâil Ă©tait possible dâaller encore plus loin, sans dĂ©penses supplĂ©mentaires. M. AndrĂ© Chassaigne. Câest un excellent rapport, ce qui ne mâĂ©tonne pas compte tenu de la composition de la mission dâinformation. Je regrette que de notre groupe nâait pas pu y participer en raison de la charge de travail de ses membres. Il est urgent dâapporter des rĂ©ponses concrĂštes Ă la crise de lâĂ©levage car, comme celle dâautres professions, la souffrance des Ă©leveurs est trĂšs forte. Sans ce type de rĂ©ponses, quelle que soit la conjoncture, nous risquons une catastrophe Ă©conomique. Comme je lâai dĂ©jĂ dit en sĂ©ance dans le cadre de la discussion du projet de loi sur la consommation, la modification de la rĂ©glementation europĂ©enne en matiĂšre dâĂ©tiquetage ne serait pas suffisante. Une volontĂ© politique forte est nĂ©cessaire, sans quoi nous aggraverons le sentiment de rejet vis-Ă -vis de lâEurope. Je suis favorable Ă votre proposition de dĂ©velopper les circuits courts et les filiĂšres de qualitĂ© au sein de la restauration hors foyers. Il convient pour cela de sâappuyer sur les bonnes pratiques au niveau local le conseil gĂ©nĂ©ral de la DrĂŽme et celui du Puy de DĂŽme ont ainsi mis en Ćuvre des circuits courts pour la restauration collective dans les collĂšges, dans le respect du code des marchĂ©s publics. Je regrette que les consĂ©quences des accords commerciaux internationaux soient sous-estimĂ©es dans les conclusions du rapport. Vous ne mentionnez en effet que la nĂ©gociation des certificats sanitaires, alors que la question des droits de douane est essentielle. Lâaccord entre lâUnion europĂ©enne et le Canada qui doit ĂȘtre conclu prochainement aura inĂ©vitablement un effet sur les importations de viande bovine canadienne. Les Ătats-Unis, dans les nĂ©gociations qui se sont ouvertes avec lâUnion europĂ©enne, ont une volontĂ© trĂšs forte dâobtenir la fin de la protection de la viande française, ainsi que la modification des rĂšgles sanitaires. Mme Jeanine DubiĂ©. Je salue ce rapport de grande qualitĂ©, qui dresse un Ă©tat des lieux complet du secteur et formule des propositions pour soutenir les filiĂšres. Le secteur du lait rencontre de graves difficultĂ©s mais il reste stratĂ©gique pour notre Ă©conomie. Les difficultĂ©s sâexpliquent par le manque de rentabilitĂ© en raison de lâabsence de compensation par les prix de la hausse des coĂ»ts de production. Le relĂšvement de 25 euros du prix payĂ© aux producteurs pour 1 000 litres de lait collectĂ©s proposĂ© par le mĂ©diateur des relations commerciales agricoles et acceptĂ© par les distributeurs est une solution ponctuelle qui ne rĂ©sout pas les problĂšmes structurels de la filiĂšre. Le partage de la valeur ajoutĂ©e est en effet trĂšs dĂ©favorable aux producteurs. Il est donc nĂ©cessaire de rĂ©former la contractualisation mise en Ćuvre dans le cadre de la loi de modernisation de lâagriculture du 27 juillet 2010. Le regroupement des producteurs au sein dâorganisations de producteurs peut apporter une solution car il renforce leur poids dans les nĂ©gociations. Le projet de loi sur la consommation permet un rééquilibrage et un meilleur encadrement des relations commerciales avec les distributeurs, grĂące Ă lâaffirmation de la primautĂ© des conditions gĂ©nĂ©rales de vente dans les nĂ©gociations, au renforcement de la transparence des contrats et Ă la clause de renĂ©gociation des prix. Il conviendrait Ă©galement de renforcer lâaccompagnement technique des producteurs en matiĂšre dâalimentation et de gĂ©nĂ©tique. La rĂ©forme de la PAC et la fin des quotas laitiers sont sources dâincertitude pour la filiĂšre. Les producteurs craignent que la contractualisation avantage exclusivement les transformateurs, qui pourraient en outre ĂȘtre tentĂ©s de favoriser les excĂ©dents pour peser sur les prix. Ne serait-il pas souhaitable de crĂ©er une instance de rĂ©gulation europĂ©enne qui Ă©valuerait les quantitĂ©s nĂ©cessaires en fonction de lâoffre et de la demande ? Par ailleurs, notre groupe soutient lâaide financiĂšre Ă la mise aux normes des bĂątiments dâĂ©levage, qui reprĂ©sente des investissements trĂšs lourds pour les Ă©leveurs et nâest pas rentabilisĂ©e en raison du niveau insuffisant des prix. Pour la filiĂšre bovine, lâobjectif est le maintien des exploitations tout en assurant une juste rĂ©munĂ©ration des Ă©leveurs. Faut-il accepter la concentration naturelle des producteurs dans un objectif de rentabilitĂ© ou aider les petits Ă©leveurs qui produisent des externalitĂ©s positives en matiĂšre dâactivitĂ© Ă©conomique, de tourisme, de paysage ? La rĂ©ponse ne doit pas se limiter aux subventions car il est essentiel que les Ă©leveurs soient rĂ©munĂ©rĂ©s au juste prix, afin de prendre en compte la hausse des coĂ»ts de production. Il faut revaloriser les prix car les transformateurs et les distributeurs imposent un niveau trop bas. Le risque est celui dâune dĂ©saffection des agriculteurs et des jeunes pour les filiĂšres dâĂ©levage. Concernant lâĂ©tiquetage de lâorigine nationale des viandes, nous sommes favorables Ă lâamendement qui avait Ă©tĂ© dĂ©posĂ© par M. Germinal Peiro sur le projet de loi relatif Ă la consommation. Les circuits courts, qui rĂ©pondent Ă une demande des consommateurs, doivent en effet ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s mais cela suppose la prĂ©sence dâabattoirs Ă proximitĂ©, ce qui peut poser problĂšme en milieu rural. Dans ma circonscription, lâenseigne CarrĂ© fermier » connaĂźt un important succĂšs dans le dĂ©veloppement de circuits courts. Il convient dâencourager ce type dâinitiatives et de les ouvrir aux filiĂšres de viande française pour la restauration collective. Mme Brigitte Allain. Je remercie les rapporteurs pour la qualitĂ© de leur travail et regrette de nâavoir pas pu participer davantage aux travaux de la mission dâinformation par manque de temps. Les revenus moyens varient de 1 Ă 5 entre Ă©leveurs et cĂ©rĂ©aliers. Les donnĂ©es sur le temps de travail des Ă©leveurs citĂ©es dans le rapport correspondent Ă la rĂ©alitĂ©. Nous partageons tous lâobjectif dâassurer un revenu suffisant aux Ă©leveurs et de permettre le maintien des exploitations sur lâensemble du territoire, notamment dans les zones de montagne ou les zones Ă handicap naturel. Le systĂšme des quotas laitiers nâĂ©tait pas parfait mais il permettait de rĂ©guler le marchĂ©. La contractualisation ne permet pas dâassurer des revenus suffisants ni de rĂ©guler la production. La faiblesse des prix va entraĂźner un recul du nombre dâexploitations et de la production laitiĂšre. Alors que lâUnion europĂ©enne a dĂ©cidĂ© de maintenir les droits de plantation de vignes, et que les Ătats-Unis et le Canada disposent dâinstruments de rĂ©gulation de la production laitiĂšre, pourquoi lâEurope ne mettrait-elle pas en place un nouveau systĂšme dâautorisations ? La rĂ©forme de la PAC vise Ă rééquilibrer les revenus et mieux rĂ©partir les aides entre les diffĂ©rents secteurs producteurs de fruits et lĂ©gumes, Ă©leveurs et pour les nouveaux Ătats membres mais il est inacceptable que les aides soient actuellement distribuĂ©es de façon injuste. Le projet de loi relatif Ă la consommation prĂ©voit une clause rĂ©vision des contrats en cas de hausse des prix des matiĂšres premiĂšres et un renforcement de la transparence et des contrĂŽles mais est-ce suffisant ? La prĂ©sence du mĂ©diateur des relations commerciales agricoles a eu un effet rĂ©gulateur. Tout lâenjeu est de remplacer les Ă©leveurs qui vont prendre leur retraite dans les prochaines annĂ©es, puisque 50 % dâentre eux sont ĂągĂ©s de plus de 50 ans. Dans une perspective dâavenir, il convient de dĂ©velopper lâagro-Ă©cologie et de favoriser lâautonomie protĂ©ique, grĂące Ă un plan pour les protĂ©ines vĂ©gĂ©tales tant dans le cadre de la PAC quâau niveau national. Compte tenu du niveau Ă©levĂ© des importations de viande en France, il faut se montrer particuliĂšrement ambitieux pour les filiĂšres de lâĂ©levage. Cette question devra ĂȘtre lâun des sujets essentiels du futur projet de loi dâavenir pour lâagriculture. Il conviendra notamment de dĂ©velopper les formations en agro-Ă©cologie rotation des cultures, polyculture et les filiĂšres de consommation locale, ce qui rĂ©pond Ă une rĂ©elle demande de la sociĂ©tĂ©. Mme Laure de la RaudiĂšre. Je fĂ©licite les rapporteurs pour leur excellent travail et les remercie dâavoir mis en avant cet important sujet. Nous devons en effet porter une attention particuliĂšre aux Ă©leveurs. Le rapport fait Ă©tat des revenus moyens des cĂ©rĂ©aliers en 2012, annĂ©e oĂč le cours du blĂ© a Ă©tĂ© particuliĂšrement Ă©levĂ© 260 euros la tonne contre 100 Ă 130 euros en 2009. Il aurait Ă©tĂ© intĂ©ressant de procĂ©der Ă un lissage dans le temps ou de citer les chiffres des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Je souhaiterais avoir lâavis des rapporteurs sur les possibilitĂ©s de prĂ©voir, dans le cadre de la PAC, des aides variables en fonction du cours des cĂ©rĂ©ales, dans le contexte de forte volatilitĂ© des marchĂ©s. Mme Annick Le Loch. Il sâagit dâun trĂšs bon rapport, qui propose des solutions efficaces. Nous avons aujourdâhui une obligation de rĂ©sultat pour lâavenir de la filiĂšre et des producteurs. Une juste rĂ©munĂ©ration des diffĂ©rents acteurs est nĂ©cessaire. Lâaccord du 3 mai 2011 entre agriculteurs, industriels et distributeurs sur la rĂ©ouverture de nĂ©gociations commerciales en cas de variations du prix de lâalimentation animale reposait sur le volontariat. Les industriels ont demandĂ© leur part de la hausse des prix de 25 euros dĂ©cidĂ©e rĂ©cemment. En lâabsence de solidaritĂ© des diffĂ©rents acteurs de la filiĂšre, les producteurs auront en effet des difficultĂ©s pour peser face aux distributeurs. Le projet de loi sur la consommation prĂ©voit une clause de renĂ©gociation en cas de fortes variations des prix des matiĂšres premiĂšres agricoles. Il est prĂ©vu que la liste des secteurs concernĂ©s, qui inclura les produits laitiers, sera prĂ©cisĂ©e par dĂ©cret. Il est nĂ©cessaire que les Ă©leveurs soient justement rĂ©tribuĂ©s mais rien nâest garanti pour lâinstant. La solidaritĂ© de la filiĂšre est nĂ©cessaire. M. Jean-Claude Mathis. Lâaccord tripartite du 3 mai 2011 entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs prĂ©voit la renĂ©gociation des prix des produits agricoles en cas de forte variation des coĂ»ts de revient, du fait notamment de lâalimentation des animaux. Cela nâempĂȘche pas la grande distribution dâexercer une pression en vue de la baisse du prix du lait. Comment favoriser, selon vous, lâapplication effective de lâaccord et faire en sorte que lâaugmentation des coĂ»ts de production des Ă©leveurs soit rĂ©percutĂ©e sur les prix de vente des distributeurs ? Par ailleurs, comment parvenir Ă imposer lâĂ©tiquetage de lâorigine de la matiĂšre premiĂšre, qui offrira aux consommateurs une information loyale tout en valorisant les efforts de traçabilitĂ© rĂ©alisĂ©s tout au long de la chaĂźne ? Mme FrĂ©dĂ©rique Massat. Mon intervention portera sur lâĂ©levage en zone de montagne, sujet sur lequel jâai du reste Ă©tĂ© auditionnĂ©e par les rapporteurs au titre de lâassociation nationale des Ă©lus de la montagne. Cette audition a eu lieu au mois de mars dernier et des avancĂ©es au niveau europĂ©en sont intervenues depuis cette date. Ă la lecture du rapport, je comprends en quoi la convergence des aides risque de dĂ©sĂ©quilibrer les autres productions mais je tiens tout de mĂȘme Ă relayer le souhait des Ă©leveurs des zones de montagne dâune convergence plus rapide. Jâinsiste dâautant plus sur la nĂ©cessitĂ© de les sortir de la situation pĂ©nalisante actuelle que le secteur se trouve aujourdâhui dans une situation particuliĂšrement difficile. Si demain il ne devait plus y avoir dâagriculture dans nos montagnes, lâentretien des paysages et la prĂ©servation de lâenvironnement seraient gravement remis en question. Il sâagit donc dâadapter les paiements de base aux spĂ©cificitĂ©s de la montagne. Certes des avancĂ©es ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es, avec notamment le relĂšvement des indemnitĂ©s compensatoires de handicaps naturels ICHN, mais demeure le problĂšme de la prime herbagĂšre agroenvironnementale PHAE, qui doit disparaĂźtre pour ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment couplĂ©e aux ICHN. Les Ă©leveurs vont-ils y trouver leur compte, telle est leur inquiĂ©tude aujourdâhui. M. Daniel Fasquelle. Le cri dâalarme que nous pouvons tous pousser ce matin ne concerne pas seulement les zones de montagne. LâĂ©levage laitier est en grande partie dĂ©stabilisĂ© partout en France, je partage le diagnostic dressĂ© par ce rapport, et il est donc urgent dâagir sur les aides ou encore sur la revalorisation des produits. Ă ce sujet, je regrette que dans le cadre du projet de loi sur la consommation, nous ne soyons pas allĂ©s jusquâau bout de la volontĂ© dâindiquer lâorigine des produits dans les plats prĂ©parĂ©s. Sâagissant des rĂ©munĂ©rations annexes, il faut Ă tout prix faire avancer le dossier de la mĂ©thanisation. Les projets qui sont aujourdâhui portĂ©s sur le terrain nâarrivent en effet pas Ă aboutir. Je souhaite revenir aussi sur la question de la fiscalitĂ© et des charges sociales, et plus gĂ©nĂ©ralement sur le sujet de lâenvironnement lĂ©gislatif et rĂ©glementaire. Pouvons-nous tirer des enseignements auprĂšs de nos partenaires europĂ©ens, en particulier lâAllemagne, le Danemark et les Pays-Bas ? M. HervĂ© Pellois. Notre pays dispose de nombreux atouts, Ă condition de mieux les exploiter. Il sera notamment nĂ©cessaire de se battre sur la question des indications gĂ©ographiques protĂ©gĂ©es IGP dans le cadre de la nĂ©gociation de lâaccord entre lâUnion europĂ©enne et les Ătats-Unis. Je perçois par ailleurs une faiblesse Ă lâexport du fait du trop grand nombre dâinterlocuteurs et dâinitiatives prises aujourdâhui, sans compter les races rĂ©pertoriĂ©es et le nombre de labels. Chacun essaye de se positionner seul alors que nous devrions jouer groupĂ©s pour conforter nos points forts, comme par exemple notre avance en matiĂšre de gĂ©nĂ©tique animale. M. Dino Cinieri. Je tiens Ă saluer le travail rĂ©alisĂ© par nos deux rapporteurs avant de les interroger sur deux points. Tout dâabord, pensez-vous nĂ©cessaire dâĂ©laborer un nouveau systĂšme de rĂ©gulation du marchĂ© du lait au sein de lâUnion europĂ©enne. Dans un rapport publiĂ© Ă lâautomne 2012, la Commission europĂ©enne a en effet confirmĂ© la suppression dâici Ă 2015 du systĂšme des quotas, qui avait pourtant permis depuis 1984 de limiter les distorsions de concurrence dans le secteur laitier. Ce mĂȘme rapport ne laisse par ailleurs entrevoir aucune perspective de mise en place dâun nouveau systĂšme de rĂ©gulation. Les effets risques dâĂȘtre dĂ©vastateurs sur la production de lait en Europe, dâautant que les deux tiers de cette production proviennent de zones dĂ©favorisĂ©es ou de zones de montagne. Avez-vous imaginĂ© des solutions permettant de pĂ©renniser les zones dâĂ©levage les moins compĂ©titives et pour assurer un revenu stable aux producteurs laitiers français et europĂ©ens ? Hier, plus dâune centaine de producteurs laitiers de la Loire ont convergĂ© vers lâusine de Lactalis Ă AndrĂ©zieux pour rĂ©clamer lâapplication des indicateurs Ă©conomiques moyens, soit 345 ⏠par tonne de lait en 2013. Lactalis, premier groupe mondial dans le secteur, propose un prix de 334 âŹ, qui ne permet pas de compenser lâaugmentation de 35 % du coĂ»t de lâalimentation des animaux. Comment faire en sorte que les industriels permettent aux producteurs de vivre dĂ©cemment de leur travail ? M. FrĂ©dĂ©ric Roig. Cet excellent rapport pointe la souffrance dâune filiĂšre, mais insiste Ă©galement sur sa fonction sociale et Ă©conomique, ainsi que son rĂŽle dans lâamĂ©nagement du territoire et lâentretien des espaces. Les enjeux en matiĂšre de sĂ©curitĂ© alimentaire ont Ă©galement Ă©tĂ© mentionnĂ©s, ainsi que la question des circuits courts et de la vente directe. Un vrai potentiel de croissance existe ! Je tiens Ă souligner Ă cet effet lâintĂ©rĂȘt du projet de plateforme de commercialisation Agrilocal, menĂ© par le conseil gĂ©nĂ©ral de la DrĂŽme, dont nous nous inspirons Ă©galement dans lâHĂ©rault. Je souhaite Ă©voquer le modĂšle Ă©conomique des abattoirs de proximitĂ©, que la concentration du secteur tend Ă faire disparaĂźtre. Dans mon dĂ©partement, nous avons adossĂ© un atelier de dĂ©coupe Ă lâabattoir, ce qui permet dâĂ©quilibrer la rentabilitĂ© de lâensemble. Une telle piste mĂ©riterait dâĂȘtre approfondie, dans le prolongement de votre rapport. M. Yves Nicolin. Ce rapport ne lĂšve malheureusement pas les inquiĂ©tudes de la filiĂšre, qui sont aussi les nĂŽtres. Nous traversons aujourdâhui une vĂ©ritable crise de confiance qui met en pĂ©ril le secteur et face Ă ce danger, les propositions que vous faites demeurent Ă mon sens un peu timides. Dans le domaine de la simplification, vous avez identifiĂ© de vrais sujets, je pense aux tests ESB et aux installations classĂ©es, mais si vous ne harcelez pas le ministĂšre de lâagriculture pour que des mesures soient prises dans le sens que vous envisagez, je suis certain quâil nây aura aucune avancĂ©e. Ce travail constitue une base claire mais qui doit ĂȘtre consolidĂ©e. Une guĂ©rilla doit ĂȘtre menĂ©e auprĂšs des autoritĂ©s nationales et europĂ©ennes par nos deux rapporteurs, avec lâappui du prĂ©sident de la Commission. M. AndrĂ© Chassaigne. Je partage cette suggestion ! M. Jean Grellier. Avez-vous pu dresser un premier bilan de la mise en Ćuvre de la contractualisation par la loi de modernisation de lâagriculture et comment apprĂ©ciez-vous le cas Ă©chĂ©ant le rapport de force entre les contractants ? Ce systĂšme pourrait-il ĂȘtre Ă©tendu Ă dâautres secteurs, comme la viande ? Sâagissant du secteur coopĂ©ratif, la dĂ©fiance des producteurs-sociĂ©taires envers les coopĂ©ratives se manifeste de plus en plus ouvertement. Dans ma rĂ©gion, le rachat de Bongrain par Terra Lacta suscite de vraies interrogations. Jâavais dĂ©jĂ dĂ©noncĂ©, sous la prĂ©cĂ©dente lĂ©gislature, la vente Ă des amĂ©ricains de Yoplait par le groupement coopĂ©ratif Sodial. Au moment oĂč dâimportantes restructurations interviennent, qui Ă©loignent les centres de dĂ©cisions des producteurs, quelle vision portez-vous sur la gouvernance des coopĂ©ratives ? Enfin, sâagissant de la surprime sur les cinquante premiers hectares, que jâavais accueillie favorablement, des effets de seuil annuleraient son bĂ©nĂ©fice. Pouvez-vous nous Ă©clairer et le cas Ă©chĂ©ant nous rassurer sur ce point ? M. Philippe Le Ray. Votre rapport est intĂ©ressant mais il faut employer des mots plus forts nous assistons aujourdâhui Ă un vĂ©ritable Ă©croulement de lâĂ©levage, qui se manifeste par une production en baisse et une diminution du nombre dâĂ©leveurs. Il sâagit de mĂ©tiers trĂšs exigeants en main dâĆuvre, en technicitĂ©, en investissements, du fait aussi des obligations sanitaires. La filiĂšre laitiĂšre, un peu dâailleurs comme la filiĂšre porcine, se caractĂ©rise cependant par une vĂ©ritable dĂ©sorganisation et lâabsence dâune stratĂ©gie claire pour faire face Ă lâavenir. La politique de lâaprĂšs quotas est totalement improvisĂ©e de sorte quâen lâabsence de rĂ©gulation, les prix se fixeront en fonction du marchĂ©. AprĂšs une pĂ©riode particuliĂšrement dure, les Ă©leveurs nâattendent plus grand-chose, et surtout pas des mesures de bricolage. De ce point de vue, je ne trouve rien de probant dans le projet de loi sur la consommation. On ne voit rien venir non plus du cĂŽtĂ© de lâEurope et pourtant, cela fait trente ans que nous rĂ©clamons un plan protĂ©ines ! Le besoin dâune politique claire est urgent, les discours ne suffiront pas Ă inciter les jeunes Ă sâinstaller⊠Mme Marie-Lou Marcel. Vous faites des suggestions concernant le dĂ©veloppement des circuits courts. Des actions en ce sens ont Ă©tĂ© entreprises depuis longtemps par certaines collectivitĂ©s, notamment la rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es. Comment concrĂštement aller plus loin ? Un fonds de solidaritĂ© des cĂ©rĂ©aliers Ă©leveurs Ă hauteur de cinq millions dâeuros a Ă©tĂ© mis en place par Orama, qui fĂ©dĂšre trois associations dĂ©pendantes du syndicat majoritaire. Ce fonds, qui pourrait ĂȘtre utilisĂ© pour la rĂ©novation des bĂątiments ou la mĂ©thanisation, a suscitĂ© de vives rĂ©actions. Qui est chargĂ© des modalitĂ©s de sa mise en Ćuvre ? Ne constitue-t-il pas en quelque sorte une aumĂŽne des cĂ©rĂ©aliers vis-Ă -vis des autres agriculteurs ? Enfin, sur la modernisation des bĂątiments dâĂ©levage, oĂč en est-on de la fongibilitĂ© des aides entre rĂ©gions, que jâavais Ă©voquĂ©e dans mon avis budgĂ©taire Ă lâautomne dernier ? M. Damien Abad. JâespĂšre que votre rapport mettra un peu de baume au cĆur des Ă©leveurs, qui nâont pas toujours le sentiment que le ministre fait tout son travail pour les soutenir⊠Je voudrais rappeler combien en lâĂ©tat la loi sur la consommation est dĂ©cevante au sujet de lâĂ©tiquetage. Un vĂ©ritable effort doit ĂȘtre entrepris, au-delĂ des Ă©tiquettes politiques ! Sur la politique agricole commune, il reste aussi du travail Ă faire, dâautant quâune question Ă©merge, dont vous ne parlez pas dans le rapport, Ă savoir lâharmonisation europĂ©enne des normes sanitaires et sociales. Je voudrais souligner lâimportance du travail du Parlement europĂ©en sur ces sujets. Je rejoins votre prĂ©conisation concernant le dĂ©veloppement des circuits courts et de proximitĂ© mais la question des modalitĂ©s de leur promotion par les marchĂ©s publics reste entiĂšre. Je rejoins aussi ce qui a Ă©tĂ© dit sur les abattoirs de proximitĂ©, en lien direct avec la question des circuits courts. Vous avez pointĂ© Ă juste titre le problĂšme du diffĂ©rentiel entre les laits bĂ©nĂ©ficiant ou pas dâune AOC. Dans mon territoire du Haut-Bugey, le lait produit dans le pĂ©rimĂštre de lâAOC ComtĂ© se vend ainsi Ă un prix correct, contrairement au lait industriel quâon trouve dans le sud du territoire. Je souhaite enfin Ă©voquer rapidement la question du fonds entre Ă©leveurs et cĂ©rĂ©aliers â comment rendre ses obligations plus contraignantes ? â, les limites du principe de prĂ©caution, avec les tests ESB, et les retraites agricoles ! Ne les oubliez-pas ! Mme MichĂšle Bonneton. Merci pour ce rapport, trĂšs important. Effectivement, en France et en Europe, en particulier dans les pays voisins de la France, il est prĂ©vu que la demande, aussi bien en produits laitiers quâen viande, augmente dans les annĂ©es Ă venir. Or, le mĂ©tier dâĂ©leveur est trĂšs contraignant et mal rĂ©munĂ©rĂ©. Il est donc fondamental, pour nos territoires, quâon encourage les Ă©leveurs qui prĂ©sentent souvent une diversification de lâagriculture trĂšs complĂ©mentaire avec les autres activitĂ©s agricoles. Il est urgent dâamĂ©liorer leurs revenus et leurs conditions de vie. Jâinsisterai particuliĂšrement sur la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper les circuits courts, les abattoirs de proximitĂ©, dont un certain nombre sont menacĂ©s. Jâai bon espoir quâon sauve le nĂŽtre dans lâIsĂšre. Mais on peut aussi aider Ă mettre en place des magasins de producteurs et favoriser, par lâintermĂ©diaire des conseils gĂ©nĂ©raux par exemple, ou dâautres collectivitĂ©s locales, le dĂ©veloppement de centrales dâachat locales. Ceci pourrait rĂ©pondre au questionnement de M. Abad, dâailleurs. Bien entendu, inclure dans les marchĂ©s publics des clauses spĂ©cifiques concernant les circuits courts, les produits locaux, serait trĂšs important. Je voudrais insister tout particuliĂšrement sur des rĂ©glementations qui changent trĂšs frĂ©quemment, notamment en ce qui concerne les bĂątiments, ce qui demande aux agriculteurs des investissements importants, mĂȘme sâils font souvent eux-mĂȘmes beaucoup de travaux. Quels aides pourraient-ils recevoir dans le cadre de fonds spĂ©cifiques ? M. François Sauvadet. Votre mission fait un certain nombre de constats et de suggestions, mais il faut dĂ©sormais les porter rapidement auprĂšs de la commission et du gouvernement, parce que le monde de lâĂ©levage, qui souffre terriblement, attend des actes. En premier lieu, sur la question des charges, je vous invite Ă prolonger le travail en allant voir ce qui se passe ailleurs en Allemagne par exemple, notamment chez nos voisins, qui sont Ă la fois nos amis et nos concurrents directs. Ensuite, les contraintes qui pĂšsent sur les Ă©levages doivent faire lâobjet de mises au point, sans dĂ©sarmer sur lâaspect sanitaire. Sâil sâagit de lever le pied sur ce plan, il ne faut le faire quâau niveau europĂ©en. JâĂ©tais prĂ©sident de la commission dâenquĂȘte sur la vache folle et câest un dĂ©sastre dĂšs lors quâil y a une suspicion de risque sanitaire Ă juguler. Cela nĂ©cessite des moyens. Sur la tuberculose, par exemple, qui touche beaucoup certains secteurs, le gouvernement tarde Ă indemniser pour les troupeaux abattus au point quâun certain nombre dâĂ©leveurs envisagent de ne plus faire les prophylaxies, faute dâĂȘtre soutenus ; il faut faire attention et le gouvernement doit rĂ©agir sur ce sujet ! TroisiĂšmement, il faut identifier quelle viande est produite pour la valoriser au mieux. Ce travail, dĂ©jĂ engagĂ©, doit ĂȘtre poursuivi, de maniĂšre trĂšs volontariste. Enfin, faites trĂšs attention au sujet de la surprime Ă 50 hectares dans les zones dâĂ©levage, notamment intermĂ©diaires. Cela veut dire quâon va supprimer un certain nombre dâĂ©levages. Aujourdâhui, dans certaines rĂ©gions, nous sommes en dĂ©prise de prĂ©s des exploitants nâexploitent plus leurs prĂ©s. Faire une surprime, sans distinguer rĂ©gion par rĂ©gion, et alors quâun exploitant ne peut aujourdâhui sâinstaller sur moins de 120 hectares, peut conduire Ă dĂ©stabiliser complĂ©tement des zones extensives. Mme Marie-NoĂ«lle Battistel. Je voudrais Ă mon tour, messieurs les rapporteurs, saluer votre travail de qualitĂ© sur ce secteur de lâĂ©levage bovin, qui est stratĂ©gique pour lâĂ©conomie et la vitalitĂ© des territoires ruraux. Le relĂšvement du plafond de lâICHM est une bonne nouvelle, bien Ă©videmment, pour les Ă©leveurs de montagne, afin de leur permettre de maintenir leur capacitĂ© Ă investir. Concernant la modernisation des bĂątiments, outre lâharmonisation europĂ©enne des normes, il faut veiller Ă ce que la rĂšgle des plafonds en matiĂšre de subventions ne pĂ©nalise pas les secteurs de montagne, oĂč le coĂ»t de rĂ©habilitation est plus Ă©levĂ© et souvent mal Ă©valuĂ©. Or, sauf erreur de ma part, je nâai pas vu cette question traitĂ©e dans votre rapport. Pouvez-vous mâen dire deux mots ? M. le prĂ©sident François Brottes. Messieurs les rapporteurs, vous avez de nombreuses sollicitations, notamment Ă continuer le travail, beaucoup de fĂ©licitations pour un rapport de grande qualitĂ© qui balaie lâensemble de la problĂ©matique, mĂȘme si quelques points ont semble-t-il Ă©tĂ© oubliĂ©s, ce qui est tout Ă fait normal, vu que lâon manque toujours un peu de temps. M. Alain Marc, rapporteur. Jâai bien notĂ© que les aspects rĂ©glementaires et les contraintes qui pĂšsent sur les agriculteurs ont Ă©tĂ© Ă©voquĂ©s plusieurs fois. Nous allons demander Ă lâexĂ©cutif quâau niveau de lâadministration dĂ©partementale, notamment, les Ă©leveurs nâaient pas lâimpression de subir, Ă chaque fois que des gens se dĂ©placent chez eux, un interrogatoire parfois trĂšs traumatisant. Il faudra bien que soit dĂ©brayĂ©e lâinformation Ă partir du ministĂšre jusquâau niveau local afin que lâon nâait plus ce type de comportements de la part de certains contrĂŽleurs, qui y vont parfois un petit peu trop fort. Nous Ă©voquons les installations classĂ©es. Il est complĂštement anormal que nous soyons soumis en France Ă ce type dâautorisations Ă installations classĂ©es pour des Ă©levages Ă 50 vaches laitiĂšres, alors que, dans dâautres pays, câest 100, ou plus. Il faut donc vraiment une harmonisation europĂ©enne. Nous allons bien Ă©videmment le dire trĂšs trĂšs fortement. Le maintien des abattoirs nĂ©cessitera une mission beaucoup plus prĂ©cise, car nous avons reçu les reprĂ©sentants des abattoirs et cette question centrale est trĂšs difficile Ă traiter - suivant les espĂšces, trĂšs peu dâentre eux arrivent Ă lâĂ©quilibre Ă©conomique. La formation, qui nâa pas tellement Ă©tĂ© lâobjet de nos auditions, est quand mĂȘme trĂšs bien faite en France. Il y a eu certains soucis dans certains lycĂ©es et Michel Barnier nous a aidĂ©s, notamment Ă maintenir lâĂ©levage ovin bio dans certaines zones. Les filiĂšres agricoles doivent sans arrĂȘt ĂȘtre adaptĂ©es. En ce qui concerne les Ă©carts de prix, Laure de la RaudiĂšre nous a dit quâen 2009 le prix des cĂ©rĂ©ales Ă©tait bas. CâĂ©tait aussi le moment de la crise laitiĂšre, oĂč le prix du lait Ă©tait encore plus bas quâil ne lâest aujourdâhui, ce qui nous a valu toutes ces manifestations au niveau national. Ce qui compte, câest bien sĂ»r le prix auquel sont rĂ©munĂ©rĂ©s nos agriculteurs, mais aussi le prix des intrants, le prix des cĂ©rĂ©ales. Câest lâĂ©cart entre les deux qui permet le revenu. Lorsquâil y a un effet de ciseaux, malheureusement, comme aujourdâhui avec lâaugmentation sans prĂ©cĂ©dent de ces coĂ»ts-lĂ , on assiste Ă une baisse sensible du revenu des agriculteurs. Antoine Herth a Ă©voquĂ© ce que pourrait ĂȘtre la caricature du nombre dâheures travaillĂ©es si lâon comparait les Ă©leveurs aux cĂ©rĂ©aliers. Les Ă©leveurs sont Ă leur ferme 365 jours sur 365 et il est Ă©vident quâĂ cĂŽtĂ© de ces problĂšmes conjoncturels de prix des intrants, il est bon de reconnaĂźtre la possibilitĂ© pour les Ă©leveurs de partir en vacances grĂące Ă la dĂ©fiscalisation, ce qui nâĂ©tait pas quelque chose dâassurĂ©e Ă un moment donnĂ©. Pour certains dâentre eux, câĂ©tait la premiĂšre fois de leur vie, Ă quarante-cinq ans, quâils partaient en vacances. Cela ne leur Ă©tait jamais arrivĂ© auparavant. Câest donc quelque chose de trĂšs intĂ©ressant, quâil faut continuer. Je ne voudrais pas que les circuits courts relĂšvent en quelque sorte de "la tarte Ă la crĂšme". Câest une niche trĂšs intĂ©ressante ; au niveau Ă©conomique, le montant global de ce que pourraient reprĂ©senter lâintĂ©gralitĂ© des circuits courts ne ferait toutefois que quelques pourcents de la production. Je suis dâaccord quâil faut les favoriser. Mais il ne faut sans doute pas en faire lâalpha et lâomĂ©ga de ce que doit ĂȘtre lâagriculture française dans lâavenir. En ce qui concerne les exploitations et le groupement export France » pour la viande, il y a effectivement des possibilitĂ©s extrĂȘmement intĂ©ressantes au niveau international. Il faudra de plus en plus de lait de vache et la demande mondiale de viande est prĂ©sente. En revanche, le vrai problĂšme est dâassurer nos exportations. Sur la poudre de lait, par exemple, nous avions connu du retard, que nous sommes progressivement en train de rattraper. Nous ne sommes pas trĂšs outillĂ©s Ă lâexport pour conquĂ©rir certains marchĂ©s. Nos ambassades et nos services Ă©conomiques Ă lâextĂ©rieur ne sont peut-ĂȘtre pas suffisamment structurĂ©s pour permettre Ă nos grandes coopĂ©ratives dâexporter sur les marchĂ©s Ă©mergents, malgrĂ© leur regroupement. A lâintĂ©rieur de lâoutil qui pourrait ĂȘtre un GIE constituĂ©, nous pourrions avoir des outils bien meilleurs de façon Ă acquĂ©rir ces marchĂ©s â ce que dâautres font, notamment les Allemands et les pays de lâEurope du Nord. M. Germinal Peiro, rapporteur. Tout dâabord, je voudrais dire Ă M. Sauvadet que tout le monde attend des actes, et le Gouvernement français les a posĂ©s en dĂ©fendant le budget de la PAC, ce qui a Ă©tĂ© saluĂ© par toutes les organisations syndicales, y compris celles qui nâavaient pas appelĂ© Ă voter pour lui. Les actes ont Ă©galement Ă©tĂ© posĂ©s de maniĂšre partagĂ©e au niveau de la Commission, du Parlement et du Conseil europĂ©en, en augmentant la possibilitĂ© de recouplage des aides qui passe de 10 % Ă 13 %, â ce qui est trĂšs important â, et en offrant une marge de manĆuvre de 2 % supplĂ©mentaire pour le plan protĂ©ines vĂ©gĂ©tales ». Ce sont des avancĂ©es notables, mais il faut aussi aujourdâhui aussi poser des actes au niveau franco-français et câest lâobjet des scĂ©narios que le ministre est en train de proposer aux reprĂ©sentants syndicaux depuis hier. En effet, selon le scĂ©nario, lâimpact en faveur de lâĂ©levage ne sera pas le mĂȘme quelle sera la part laissĂ©e au recouplage sur le 1er pilier, car il est possible dâatteindre 30 % ? Quel sera le choix sur la convergence ? A cet Ă©gard, il va falloir concilier les demandes des Ă©leveurs extensifs et des zones de montagnes qui actuellement sont Ă moins de 200 ⏠de droits Ă paiement unique aujourdâhui et qui souhaitent atteindre rapidement une moyenne de 270 âŹ, avec celles dâautres zones qui sont Ă 350 ⏠voire 400 ⏠et qui craignent une perte de revenus. Il faut donc que des choix soient rĂ©alisĂ©s au niveau national. Nous aurons ainsi lâoccasion de montrer qui dĂ©fend vĂ©ritablement lâĂ©levage. Concernant la surprime, il faut lâĂ©tudier de prĂšs pour lâĂ©levage extensif car elle favorise aujourdâhui les exploitations jusquâĂ 100 hectares, le point de bascule se faisant entre 90 et 100 hectares. Attention, il faut bien savoir que la surprime ne sapplique pas Ă lâensemble du droit Ă paiement unique moyen la surprime est faite sur une partie de lâaide seulement. La difficultĂ© est de savoir comment on encourage lâemploi. Les 9 Md⏠dâargent public versĂ©s annuellement Ă lâagriculture doivent ĂȘtre utilisĂ©s de la façon la plus efficace possible en terme dâemploi, dâamĂ©nagement du territoire et de protection de lâenvironnement pour que la France reste un grand pays producteur, comme lâa affirmĂ© le Gouvernement et le PrĂ©sident de la rĂ©publique. Il est trĂšs difficile de trouver une formule qui aide lâemploi et la commission europĂ©enne lâa refusĂ©e. Au final la France nâaurait peut-ĂȘtre pas Ă©tĂ© gagnante en comparaison de pays comme la Roumanie ou la Bulgarie qui ont encore des millions dâagriculteurs avec de toutes petites exploitations. Supprimer les premiers hectares revient en rĂ©alitĂ© Ă aider lâemploi car les chiffres indiquent clairement que ce sont sur les exploitations dâĂ©levage que se trouvent le plus grand nombre dâemplois. Câest donc avec des outils franco-français que lâon va pouvoir aider lâĂ©levage ou dâautres secteurs. Nous aurons ainsi lâoccasion de montrer si lâĂ©levage est vĂ©ritablement une grande cause nationale dans notre pays et sâil existe une volontĂ© nationale de le soutenir. Je ne reviens pas sur lâaspect caricatural du rapport qui nous a Ă©tĂ© reprochĂ©, car ni Alain Marc ni moi-mĂȘme nâavons voulu caricaturer les situations, mais câest une Ă©vidence quâun Ă©leveur laitier doit procĂ©der Ă deux traites quotidiennes alors quâun maĂŻsiculteur nâest pas obligĂ© de vĂ©rifier son champ tous les jours de lâannĂ©e. La question des revenus est Ă©galement une Ă©vidence absolue, mĂȘme sâil ne faut pas oublier quâil y a 4 ou 5 ans, 1 500 tracteurs avaient envahi la place de la Nation Ă cause de la baisse des cours. La volatilitĂ© des prix peut donc toucher aussi le secteur des cĂ©rĂ©ales. LâannĂ©e 2013 Ă©tant annoncĂ©e comme une annĂ©e record pour la production de cĂ©rĂ©ales, on verra ses consĂ©quences sur les prix, sachant aussi quâil y a une demande croissante de cĂ©rĂ©ales dans le monde. Il ne faut pas oublier que la charge principale qui pĂšse sur le budget des exploitations dâĂ©levage est celle liĂ©e Ă lâalimentation, elle-mĂȘme liĂ©e au coĂ»t des cĂ©rĂ©ales. Un transfert doit donc sâopĂ©rer. Câest ainsi que nous avançons lâidĂ©e, pour une autre PAC, dâaides contracycliques, qui seront une forme de rĂ©gulation. Au sujet des circuits courts, la France en est encore Ă la PrĂ©histoire. Elle a intĂ©rĂȘt Ă mettre en place un plan national de relocalisation des activitĂ©s agricoles. Jây suis trĂšs attachĂ© et dĂ©fends cette idĂ©e depuis plusieurs annĂ©es dĂ©jĂ car je crois Ă la proximitĂ©, Ă la traçabilitĂ©, au besoin des citoyens de consommer des produits quâils connaissent et qui reprĂ©sentent lâidentitĂ© de leur territoire. La marge de manĆuvre est Ă©norme puisque 80 % de la viande consommĂ©e en restauration collective provient de lâimportation. La France devrait parvenir Ă faire en sorte que les vaches charolaises de Bourgogne soient consommĂ©es sur leur territoire de production sans devoir faire appel Ă des vaches de rĂ©forme provenant des Pays Bas. Comme il lâa dĂ©jĂ Ă©tĂ© soulignĂ©, lâun des coĂ»ts les plus importants pour les Ă©leveurs est lâalimentation, et le plan protĂ©ines vĂ©gĂ©tales »est une bonne solution. Avec les 2 % que la PAC autorise aujourdâhui, il faut encourager la culture des fĂ©veroles, des pois, de la luzerne, etc⊠pour ne pas ĂȘtre totalement dĂ©pendant du soja OGM, venu notamment du BrĂ©sil. Concernant lâaprĂšs quotas, lâUnion europĂ©enne a malheureusement dĂ©mantelĂ© le systĂšme de rĂ©gulation des quotas mis en place en 1984. Pourtant, celui-ci a permis non seulement de maintenir une production laitiĂšre en France, mais surtout de la rĂ©partir sur lâensemble du territoire. Aujourdâhui, sans les quotas, le risque majeur en France rĂ©side dans la concentration de la production laitiĂšre. Au sujet de lâĂ©tiquetage et de la traçabilitĂ©, nous sommes tous dâaccord pour poursuivre les efforts. En matiĂšre dâaccords internationaux, que ce soit ceux de lâOMC ou la libĂ©ralisation des Ă©changes entre les Ătats-Unis et lâUnion europĂ©enne, il faut ĂȘtre vigilant puisquâĂ terme, avec la pression pour lâouverture de nos marchĂ©s, nous serons forcĂ©s dâaccepter les produits aux hormones et aux OGM que nous refusons encore aujourdâhui. En conclusion, nous avons voulu, avec Alain Marc, pousser le cri dâalarme et poser des actes. Sâil nây a pas une meilleure rĂ©partition des aides de la PAC dans notre pays, lâĂ©levage va quasiment disparaĂźtre dans beaucoup de rĂ©gions, et cela ne va pas dans lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral de la France, qui consiste Ă maintenir une activitĂ© dâĂ©levage rĂ©partie sur lâensemble du territoire, crĂ©ant des emplois et valorisant la production agricole en matiĂšre de lait, la France est un des plus grands producteurs de fromage et de produits transformĂ©s et pour la filiĂšre viande », il est aussi possible dâamĂ©liorer notre production. Il faut garder Ă lâesprit que si la France connaĂźt un succĂšs touristique aussi important avec 83 millions de visiteurs en 2012, câest grĂące Ă son patrimoine historique, naturel mais aussi gastronomique, qui fait de la France un pays un peu Ă part dans le monde. Monsieur le prĂ©sident Brottes. Merci pour ce travail dâune excellente qualitĂ©. Une audition spĂ©cifique sera organisĂ©e prochainement sur les abattoirs. 26 mars 2013 Association nationale des Ă©lus de la montagne ANEM Mme FrĂ©dĂ©rique Massat, prĂ©sidente M. HervĂ© Benoit, chargĂ© de mission Institut de lâĂ©levage M. Philippe Chotteau, chef du dĂ©partement Ă©conomie M. Christophe Perrot, chargĂ© de mission Ăconomie, Ă©levage et territoire Syndicat National de lâIndustrie de la Nutrition Animale SNIA M. François Cholat, vice-prĂ©sident M. StĂ©phane Radet, directeur 2 avril 2013 FĂ©dĂ©ration nationale des exploitants dâabattoirs prestataires de service FNEAP M. AndrĂ© Eloi, directeur FĂ©dĂ©ration nationale des syndicats dâexploitants agricoles FNSEA M. Henri Brichart, vice-prĂ©sident M. Antoine Suau, chargĂ© de mission Ăconomie Mme Nadine Normand, chargĂ©e des Relations avec le Parlement 9 avril 2013 FĂ©dĂ©ration nationale des exploitants dâabattoirs prestataires de service FNEAP M. AndrĂ© Eloi, directeur FĂ©dĂ©ration nationale des producteurs de lait FNPL M. Gilles Psalmon, directeur Coordination rurale CRUN M. François Lucas, vice-prĂ©sident de la CRUN M. Michel Manoury, prĂ©sident de la section viande de la CRUN Mme VĂ©ronique Le Floch, membre du conseil dâadministration de lâOrganisation des producteurs de lait OPL FĂ©dĂ©ration des entreprises du Commerce et de la Distribution FCD M. Mathieu Pecqueur, directeur Agriculture et qualitĂ© M. GĂ©rard CladiĂšre, reprĂ©sentant de la FCD au sein dâInterbev, M. Antoine Sauvagnargues, chargĂ© de mission Affaires publiques ConfĂ©dĂ©ration paysanne M. GĂ©rard Durand, SecrĂ©taire national en charge du dossier Ă©levage M. Yves Sauvaget, responsable de la commission lait M. Christian Drouin, responsable de la commission bovins viande 16 avril 2013 SODIAAL M. FrĂ©dĂ©ric Chausson, directeur du dĂ©veloppement coopĂ©ratif FĂ©dĂ©ration Nationale des CoopĂ©ratives LaitiĂšres FNCL M. Dominique ChargĂ©, prĂ©sident Mme ChristĂšle Josse, directrice Centre dâĂ©conomie rurale M. Philippe Boullet, directeur du dĂ©veloppement M. Alain Le Boulanger, spĂ©cialiste Ă©levage, directeur des Ă©tudes Ă©conomiques Cerfrance Normandie Maine, animateur du groupe veille Ă©conomique filiĂšre lait du rĂ©seau Cerfrance M. Jean-Marie Seronie, responsable de la veille Ă©conomique FranceAgriMer M. FrĂ©dĂ©ric Gueudar-Delahaye, directeur gĂ©nĂ©ral adjoint M. AndrĂ© Barlier, directeur des marchĂ©s, Ă©tudes et prospectives M. FrĂ©dĂ©ric Douel, dĂ©lĂ©guĂ© de la filiĂšre lait M. Michel Meunier, dĂ©lĂ©guĂ© de la filiĂšre viande 23 avril 2013 MinistĂšre de lâagriculture M. Jean-Guillaume Bretenoux, conseiller technique chargĂ© des filiĂšres animales et agroalimentaires M. Bruno Ferreira, conseiller technique chargĂ© des questions de sĂ©curitĂ© sanitaire et de lâalimentation Direction gĂ©nĂ©rale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires DGPAAT Mme VĂ©ronique Borzeix, adjointe au sous-directeur produits et marchĂ©s Coop de France M. Bruno Colin, prĂ©sident de la filiĂšre bovine de Coop de France et vice-prĂ©sident de la CoopĂ©rative agricole Lorraine CAL M. Philippe Dumas, prĂ©sident de SICAREV, groupe coopĂ©ratif en production bovine, porcine et abattage M. Denis Gilliot, coordinateur filiĂšres au pĂŽle animal Mme IrĂšne de Bretteville, chargĂ©e des relations parlementaires FĂ©dĂ©ration nationale bovine FNB M. Pierre Chevalier, prĂ©sident M. Guy Hermouet, premier vice-prĂ©sident M. Thierry Rapin, directeur M. Jean-Pierre Fleury, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral 14 mai 2013 Association des producteurs de lait indĂ©pendants APLI M. Paul de Montvalon, administrateur M. Dominique Langlois, prĂ©sident M. Marc PagĂšs, directeur gĂ©nĂ©ral adjoint M. Yves Berger, dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral FĂ©dĂ©ration nationale de lâindustrie et des commerces en gros de viandes FNICGV M. HervĂ© des DĂ©serts, directeur gĂ©nĂ©ral M. Henri Demaegdt, prĂ©sident de la commission gros bovins Mme Marine Colli, chargĂ©e des relations parlementaires AssemblĂ©e permanente des chambres dâagriculture APCA M. Daniel Gremillet, prĂ©sident de la chambre dâagriculture des Vosges 28 mai 2013 LACTALIS M. Michel Nalet, directeur des relations extĂ©rieures Syndicat national de lâindustrie des viandes SNIV-SNCP M. Jean-Paul Bigard, prĂ©sident M. Pierre Halliez, directeur gĂ©nĂ©ral Jeunes agriculteurs M. JĂ©rĂŽme Chapon, vice-prĂ©sident en charge de lâĂ©conomie, Mme Suzanne Dalle, conseillĂšre productions animales M. RĂ©gis Rivailler, attachĂ© de direction, conseiller parlementaire et affaires publiques 4 juin 2013 Observatoire des prix et des marges M. Philippe Chalmin, prĂ©sident PAS VENU, auditionnĂ© par tĂ©lĂ©phone ?? Groupe Bongrain M. Daniel Chevreul, directeur des approvisionnements laitiers Centre national interprofessionnel de lâĂ©conomie laitiĂšre CNIEL M. Thierry Roquefeuil, prĂ©sident M. Benoit Mangenot, directeur gĂ©nĂ©ral M. Benoit Rouyer, chef du service Ă©conomie Mme Marie-Pierre Vernhes, responsable de la communication institutionnelle 4 AssemblĂ©e nationale, Rapport dâinformation n° 3863 marchĂ© des matiĂšres premiĂšres volatilitĂ© des prix, spĂ©culation, rĂ©gulation. PrĂ©sidente Mme Pascale Got. Rapporteurs Mme Catherine Vautrin et M. François Loos. 8 Centre Ă©tudes et prospectives du ministĂšre de lâagriculture, analyse 11, juillet SĂ©nat, Jean Bizet, Le prix du lait dans les Ătats membres de lâUnion europĂ©enne », SĂ©nat, Jean Bizet, Le prix du lait dans les Ătats membres de lâUnion europĂ©enne », Centre dâĂ©tudes et de prospective, n° 53, juin 2012, Marie Sophie Dedie et Pierre Rapport de Mme Marion GUILLOU, mai 2013, sur lâagro-Ă©cologie Ă M. StĂ©phane LE FOLL, Ministre de lâAgriculture, de lâAgroalimentaire et de la ForĂȘt.
PrĂ©cĂ©dent20 212223 24 Suivant Conseiller mĂ©diateur / ConseillĂšre mĂ©diatrice en numĂ©rique. Emploi Saint-Ătienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-Alpes L'Association Entraide Pierre Valdo recrute un MEDIATEUR NUMERIQUE (H/F) pour son programme d'inclusion numĂ©rique des bĂ©nĂ©ficiaires de la protection internationale.
Avis du Conseil national de lâalimentation en date du 20 novembre 2001 sur lâinformation relative aux modes dâĂ©levage pour les filiĂšres bovines et avicoles NOR ECOC0100478V Rendu sur le rapport Ă©laborĂ© par le groupe de travail prĂ©sidĂ© par M. François Falconnet et Mme Françoise Guillon Avis adoptĂ© le 20 novembre 2001 Lors de la table ronde du 29 mai 2001 sur les produits carnĂ©s, organisĂ©e par les ministres chargĂ©s de lâagriculture et de la consommation et Ă laquelle lâensemble des acteurs Ă©taient conviĂ©s, mandat a Ă©tĂ© donnĂ© au Conseil national de lâalimentation CNA dâengager une rĂ©flexion sur les modalitĂ©s pratiques dâun Ă©tiquetage des viandes et des modes dâĂ©levage des animaux qui permettraient dâatteindre un triple objectif dâinformation du consommateur, de loyautĂ© de cette information et de lisibilitĂ© des diffĂ©rentes catĂ©gories de produits. Les ministres ont demandĂ© que deux secteurs soient examinĂ©s en prioritĂ© le secteur bovin, car câest celui pour lequel le problĂšme de la confiance du consommateur est le plus aigu, et le secteur des volailles, car câest celui oĂč les productions sous signe de qualitĂ© sont les plus dĂ©veloppĂ©es, et câest un secteur oĂč existent souvent des problĂšmes de diffĂ©renciation des produits. Les ministres ont en particulier souhaitĂ© que le CNA fournisse des recommandations sur la nature des informations qui devraient ou pourraient figurer sur les Ă©tiquettes des viandes au-delĂ des exigences rĂ©glementaires existantes, et sur les conditions dans lesquelles elles pourraient figurer production sous signe officiel de qualitĂ©, respect dâun cahier des charges particulier, vĂ©rification par un organisme tiers indĂ©pendant, etc.. PrĂ©ambule MĂ©thode de travail du groupe Le CNA a constituĂ© un groupe de travail, qui a dĂ©cidĂ© dâidentifier des indicateurs pertinents pour communiquer sur les modes dâĂ©levage, en particulier par des mentions dâĂ©tiquetage. Le groupe de travail a examinĂ© lâĂ©tat des connaissances sur les critĂšres zootechniques permettant de distinguer diffĂ©rents modes dâĂ©levage des animaux qui auraient des consĂ©quences sur les qualitĂ©s gustatives ou nutritionnelles des viandes. Il sâest attachĂ© dans un premier temps aux aspects thĂ©oriques de la traçabilitĂ© et de lâinformation sur les modes dâĂ©levage avant dâen apprĂ©cier les contraintes techniques ou de toute autre nature. Il a Ă©tudiĂ© par exemple si lâalimentation des animaux, leur mode dâhĂ©bergement, leur environnement, les modes de reproduction et de sĂ©lection et, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la conduite des troupeaux, des bandes, des lots a des consĂ©quences sur les qualitĂ©s gustatives ou nutritives des viandes ; de dresser lâĂ©tat des lieux, dâune part, des obligations rĂ©glementaires et, dâautre part, des dĂ©marches volontaires relatives aux modes de production, notamment dans le cadre des signes officiels de qualitĂ© SOQ cf. note 1 . Le groupe de travail a recensĂ©, de maniĂšre approfondie pour les filiĂšres bovines et avicoles, les principales dispositions existantes en matiĂšre de mode dâĂ©levage, quâelles relĂšvent du domaine obligatoire ou volontaire, quâelles concernent les productions bĂ©nĂ©ficiant dâun SOQ, ou non. Il a examinĂ©, dâune part, les dispositions relatives Ă la traçabilitĂ© et Ă ses modalitĂ©s de mise en Ćuvre et, dâautre part, celles qui concernent lâinformation, notamment les mentions dâĂ©tiquetage ; de mettre en Ă©vidence les attentes des consommateurs et des acteurs de la filiĂšre en matiĂšre dâinformations sur les modes dâĂ©levage. Le groupe a fait lâinventaire de ces attentes en actualisant notamment les Ă©lĂ©ments recueillis pour lâĂ©laboration du rapport et de lâavis sur la traçabilitĂ© des denrĂ©es alimentaires adoptĂ©s par le CNA le 28 juin 2001 ; dâĂ©tudier la faisabilitĂ© de lâinformation sur les modes de production. Le groupe a examinĂ© si les attentes peuvent ĂȘtre prises en compte par les mĂ©canismes de la traçabilitĂ© et de lâĂ©tiquetage, dans le cadre des SOQ et en dehors. Il a cherchĂ© Ă prĂ©ciser les limites Ă©ventuelles pour communiquer aux consommateurs des informations loyales et lisibles. Sur ce dernier point, il sâest rapprochĂ© du groupe mandatĂ© par le CNA pour traiter de maniĂšre gĂ©nĂ©rale de lâinformation sur les denrĂ©es alimentaires ; de rĂ©pondre aux questions comment faire et assurer aux consommateurs quâils peuvent avoir confiance » ? Le groupe de travail a examinĂ© si les informations actuellement donnĂ©es sur les modes dâĂ©levage peuvent ĂȘtre complĂ©tĂ©es dans le cadre de dispositifs viables et compatibles avec les contraintes pesant sur la production. Il a analysĂ© les modalitĂ©s de vĂ©rification des informations donnĂ©es et du contrĂŽle officiel. 1. Etats des lieux Quelques repĂšres Ă©conomiques sur la filiĂšre bovine DâaprĂšs les comptes de lâagriculture, en 1999, les exploitations professionnelles Ă productions bovines dominantes occupaient 36 % de la main-dâĆuvre agricole. Elles ont assurĂ© viande et lait compris 35 % des productions agricoles, 84 % des productions dâorigine bovine. Pour 100 F de productions agricoles, elles ont reçu 16 F de subventions. DâaprĂšs lâenquĂȘte bovine de lâannĂ©e 2000, sur 664 000 exploitations agricoles, 130 000 dĂ©tenaient en moyenne 34 vaches laitiĂšres et 155 000 dĂ©tenaient en moyenne 27 vaches allaitantes. Parmi ces derniĂšres, 36 000 dĂ©tenaient Ă la fois des vaches allaitantes et des vaches laitiĂšres. Evolution des structures de production et du cheptel DâaprĂšs les chiffres fournis par le Service central des enquĂȘtes et Ă©tudes statistiques SCEES MinistĂšre de lâagriculture et de la pĂȘche , le nombre dâexploitations nâa cessĂ© de dĂ©croĂźtre, passant de 504 000 en 1989 Ă 266 000 en 2001 pour lâĂ©levage de bovins, et de 450 000 en 1989 Ă 249 000 en 2001 pour lâĂ©levage de vaches. La diminution du nombre dâexploitations de vaches nourrices, passant de 228 000 Ă 155 000, est un peu moins prononcĂ©e que celle des exploitations de vaches laitiĂšres qui passe de 268 000 Ă 130 000. Dans le mĂȘme temps, le cheptel bovin voyait son effectif diminuer de 21 430 Ă 20 346 milliers de tĂȘtes ; le seul cheptel Ă avoir augmentĂ© est celui des vaches nourrices dont lâeffectif passe de 3 492 Ă 4 110 milliers de tĂȘtes. Production ParallĂšlement, la production de gros bovins est passĂ©e de 4 295 milliers de tĂȘtes en 1989 Ă 3 691 milliers de tĂȘtes correspondant Ă 1 320 milliers de tonnes en 2000, et celle de veaux a chutĂ© de 2 407 milliers de tĂȘtes en 1989 Ă 1 866 milliers de tĂȘtes correspondant Ă 238 milliers de tonnes en 2000 source SCEES et Institut de lâĂ©levage. Consommation Entre 1989 et 2000, la consommation de viande finie bĆuf et veau en France est passĂ©e de 1 705 milliers de tonnes 30,3 kg dâĂ©quivalent carcasse/habitant/an Ă 1 546 milliers de tonnes 25,5 kg dâĂ©quivalent carcasse/habitant/an, soit une baisse de prĂšs de 16 % de la consommation annuelle par habitant. Ces Ă©volutions parallĂšles engendrent un accroissement du taux dâauto-approvisionnement en bovins finis qui passe de 99 en 1989 Ă 101 en 2000 source SCEES. Place dans lâUnion europĂ©enne Avec 1 845 milliers de tonnes de production intĂ©rieure totale bĆuf + veau en 1999, reprĂ©sentant 23,8 % de la production europĂ©enne, et une consommation de 1 631 milliers de tonnes, la France se place en tĂȘte pour la production et la consommation de viande bovine dans lâUnion europĂ©enne source EUROSTAT. Commerce extĂ©rieur La structure du commerce extĂ©rieur en viandes bovines et animaux vivants en 2000 permet, Ă la France, de dĂ©gager un solde bĂ©nĂ©ficiaire de 6 339 millions de francs, rĂ©sultant dâune balance entre 7 171 millions de francs dâimportations et 13 510 millions de francs dâexportations source Douanes. Ce qui correspond Ă une exportation de 22,3 % de la production qui Ă©tait de 34,1 % en 1990 et Ă une importation de 21,7 % de la consommation qui Ă©tait de 25,6 en 1990 source GEB. Quelques repĂšres Ă©conomiques sur la filiĂšre avicole Production La filiĂšre aviculture chair rĂ©unit, en France, environ une dizaine de sĂ©lectionneurs, 15 Ă©levages de reproducteurs, 125 couvoirs, 300 usines dâaliments, 16 000 Ă©levages dâengraissement et 277 abattoirs parmi ces 277, 64 assurent plus de 72 % des abattages. Elle gĂ©nĂšre environ 55 000 emplois. Il y a dans le monde 5 groupes internationaux de sĂ©lection Ă terme, il nâen restera certainement que 2 ou 3 qui dĂ©veloppent des souches Ă croissance de plus en plus rapide, ce qui correspond Ă la demande de lâensemble des pays, Ă la quasi unique exception de la France qui souhaite des souches Ă croissance lente pour les labels ou semi-lentes pour les CCP. La concentration mondiale des sĂ©lectionneurs, dont aucun nâest français, implique une trĂšs faible marge de manĆuvre de la part des utilisateurs français de ces souches et rĂ©duit dâautant les possibilitĂ©s de mise en place de nouveaux produits Les contrats entre Ă©leveurs et maĂźtres dâĆuvre dâamont et dâaval couvrent la quasi-totalitĂ© de la production. Le maĂźtre dâĆuvre du contrat fournit les poussins et lâaliment, planifie les volumes mis en production et assure en contrepartie lâessentiel des risques du marchĂ©. Ce systĂšme dâĂ©conomie contractuelle permet un ajustement Ă la fois quantitatif et qualitatif de lâoffre Ă la demande du marchĂ©. En outre, ce systĂšme permet dâĂȘtre trĂšs rĂ©actif pour prendre en compte de nouvelles exigences rĂ©glementaires ou de nouvelles attentes des consommateurs et offre les meilleures garanties en matiĂšre de traçabilitĂ©. Depuis de nombreuses annĂ©es, des fiches dâĂ©levage reprenant les caractĂ©ristiques techniques des lots accompagnent les volailles Ă lâabattoir. Au niveau de lâĂ©levage, la production est planifiĂ©e en fonction des programmations de vente de lâabattoir. Depuis plusieurs annĂ©es, la France se place au quatriĂšme rang des pays producteurs de volailles aprĂšs les USA, la Chine et le BrĂ©sil. DâaprĂšs les donnĂ©es de lâITAVI, en 2000, avec un volume de production de 2 240 000 tonnes, la viande de volailles reprĂ©sente prĂšs du tiers de la production française de viandes, juste derriĂšre la viande porcine 2 300 000 tonnes. La France est par ailleurs le premier producteur de volailles de lâUnion europĂ©enne dont elle assure 26 % des volumes produits. La production de volailles est concentrĂ©e pour 65 % des volumes en Bretagne et Pays de la Loire. Elle est trĂšs diversifiĂ©e au niveau des espĂšces produites le poulet reprĂ©sente 48 % des volumes de production, la dinde 34 %, le canard 10 % et la pintade 3 %. Une originalitĂ© de la production française est lâimportance des volumes produits sous signes officiels de qualitĂ© avec 113 millions de volailles produites sous label environ 170 000 tonnes Ă©quivalent/carcasse, 60 000 TEC de volailles certifiĂ©es et 9 000 TEC de volailles biologiques, la production de volailles sous SOQ reprĂ©sente 12 % des volumes dâabattages contrĂŽlĂ©s et 23 % des abattages de poulet. La viande de poulet produite sous SOQ reprĂ©sente par ailleurs prĂšs de 30 % de la consommation intĂ©rieure de poulet. Consommation Selon les donnĂ©es de lâOFIVAL, entre 1990 et 2000, la consommation de volailles en France a Ă©voluĂ© de 13,6 %, passant de 22,0 kg/habitant/an Ă 25,0 kg/habitant/an, ce qui place la France en dix-septiĂšme position mondiale. En 2000, la consommation de volailles reprĂ©sente le quart de la consommation française de viandes 93,6 kg/ habitant/an. Les tendances en matiĂšre de consommation conduisent Ă la segmentation du marchĂ© selon deux axes principaux une diffĂ©renciation qualitative des produits SOQ et un degrĂ© croissant dâĂ©laboration. Selon les donnĂ©es du panel SĂ©codip, entre 1990 et 2000, les parts de marchĂ© des produits sous SOQ sont passĂ©es de 10 % Ă 20 %. Dâautre part, si les achats des mĂ©nages en ce qui concerne les volailles restent stables globalement, la segmentation du marchĂ© Ă©volue. Les ventes dâĂ©laborĂ©s de volailles produits panĂ©s, marinĂ©s, rĂŽtis, charcuterie de volailles connaissent un dĂ©veloppement dâenviron 40 % entre 1997 et 2000. Le dĂ©veloppement des produits Ă©laborĂ©s de volailles se fait souvent Ă partir de matiĂšre premiĂšre importĂ©e, dâun coĂ»t moindre. Importations Avec 190 900 tonnes Ă©quivalent carcasse de volailles importĂ©es, la France Ă©tait en 2000 le dixiĂšme pays importateur de volailles. Exportations La filiĂšre avicole chair est fortement exportatrice puisque plus de 40 % de la production sont exportĂ©s. Elle a dĂ©gagĂ© en 2000 un excĂ©dent commercial de 8,2 milliards de francs, soit 13 % de lâexcĂ©dent alimentaire français. Avec 940 300 tonnes Ă©quivalent carcasse de volailles exportĂ©es, la France Ă©tait en 2000 le deuxiĂšme pays exportateur de volailles derriĂšre les USA. Identification des indicateurs pertinents pour communiquer sur les modes dâĂ©levage Le groupe de travail a souhaitĂ© dans un premier temps faire abstraction des dispositions rĂ©glementaires existantes, des contraintes techniques ou de toute autre nature, pour construire un raisonnement sur les seules connaissances scientifiques et techniques. Il sâest donc adressĂ© Ă lâINRA et aux centres techniques des filiĂšres ITAVI, Institut de lâĂ©levage pour faire lâĂ©tat de lâart des indicateurs zootechniques susceptibles dâexercer une influence sur la qualitĂ© intrinsĂšque des viandes bovines et des volailles, et pour mieux connaĂźtre ceux qui exercent une influence sur lâimage des produits. QualitĂ©s de la viande bovine liĂ©es Ă la maniĂšre de produire Comme pour toute denrĂ©e alimentaire, il nâexiste pas pour la viande bovine une qualitĂ© mais un ensemble de qualitĂ©s qui dĂ©pendent des besoins et attentes de chacun. SchĂ©matiquement et de maniĂšre assez thĂ©orique, les qualitĂ©s de la viande sâapprĂ©cient sous les angles de lâaptitude Ă lâabattage et Ă la dĂ©coupe ; technologique aptitude Ă la transformation en viande ; sanitaire/hygiĂ©nique pas de germes pathogĂšnes, dâESB, etc. ; organoleptique tendretĂ©, flaveur, jutositĂ©, couleur ; diĂ©tĂ©tique ; de lâimage conditions dâĂ©levage, origine ; du service. Dans le prĂ©sent rapport, les versants de la qualitĂ© qui ont Ă©tĂ© pris en considĂ©ration sont ceux qui semblent pouvoir exercer une influence sur la demande, donc ceux qui intĂ©ressent au premier chef les consommateurs. Il sâagit en particulier des aspects sanitaire, organoleptique et de lâimage des produits. Pour revenir Ă la maniĂšre de produire, les facteurs qui structurent ou pourraient structurer lâoffre en se rattachant aux mĂ©thodes dâĂ©levage sont principalement lâĂąge, la race, le sexe, la vitesse de croissance, lâĂ©tat dâengraissement des animaux, leur rĂ©gime alimentaire, lâattention apportĂ©e Ă leur bien-ĂȘtre. Dâun point de vue thĂ©orique, ces paramĂštres dâĂ©levage exercent une influence sur les caractĂ©ristiques biologiques des muscles qui, ajoutĂ©s Ă des facteurs technologiques, dĂ©terminent la qualitĂ© potentielle de la viande. Les caractĂ©ristiques biologiques des muscles tiennent Ă leur structure myofibrillaire pigments ; types de fibres ; pH ; contraction ; rĂ©tention dâeau ; vitesse et intensitĂ© de maturation, au tissu conjonctif teneur en collagĂšne, rĂ©ticulation du collagĂšne, distribution, stabilitĂ© thermique, Ă la teneur en gras. Les travaux scientifiques conduits jusquâĂ ce jour donnent une indication encore assez partielle des liens existants entre les modes dâĂ©levage et les caractĂ©ristiques des muscles et des viandes. Toutefois certaines corrĂ©lations fortes ont Ă©tĂ© mises en Ă©vidence. CorrĂ©lation entre modes dâĂ©levage et caractĂ©ristiques du muscle PIGMENTS LIPIDES COLLAGĂNE FIBRES Race + +++ Culard ? Age +++ +++ ++ ++ Sexe ++ +++ ++ ++ Croissance ? +++ ++ ++ Nature aliments ? ? ? Bien-ĂȘtre Ă©levage ? + ? ? Stress abattage ? ? ? Source INRA-URH/SRV Clermont-Ferrand Theix, septembre 2001. CorrĂ©lation entre modes dâĂ©levage et qualitĂ©s organoleptiques des viandes COULEUR FLAVEUR TENDRETĂ JUTOSITĂ Race Age ++ ++ +++ + Sexe + + ++ + Croissance ? ++ ++ ++ Nature aliments + ? ? ? Bien-ĂȘtre Ă©levage ? ++ + ? Stress abattage +++ + ++ +++ Source INRA-URH/SRV Clermont-Ferrand Theix, septembre 2001. Il ressort principalement de ces informations que lâĂąge, le sexe, le rythme de croissance des animaux, exercent une influence incontestable sur les caractĂ©ristiques des muscles et des viandes. La race semble seulement influente sur les caractĂ©ristiques des muscles et aucune diffĂ©renciation de la qualitĂ© des muscles et des viandes ne semble pouvoir ĂȘtre rattachĂ©e Ă lâinfluence du rĂ©gime alimentaire. Un critĂšre, qui ne relĂšve pas directement des mĂ©thodes dâĂ©levage, exerce une influence dĂ©terminante sur la qualitĂ© organoleptique des viandes il sâagit du stress dâabattage. Cette information renvoie Ă lâimportance globale des conditions de transport, dâabattage, de dĂ©coupe, de maturation pour lâobtention de viandes de qualitĂ©. Les travaux qui ont permis dâexpliciter, notamment, lâinfluence de lâĂ©tape de maturation des viandes rouges, montrent que les aspects technologiques ont une importance au moins Ă©quivalente aux mĂ©thodes dâĂ©levage sur la qualitĂ© des viandes. Influence de la maturation de la viande bovine La maturation est une des trois Ă©tapes permettant la transformation du muscle en viande. Chronologiquement, on distingue trois Ă©tats consĂ©cutivement Ă lâabattage lâĂ©tat pantelant, la rigiditĂ© cadavĂ©rique ou rigor mortis, la maturation. Lors de la mise Ă mort de lâanimal, il y a largage de lâion calcium Ca2+ au sein du cytoplasme de la cellule musculaire. Le calcium permet lâhydrolyse de lâadĂ©nosine triphosphate ATP qui entraĂźne des contractions musculaires visibles sur la carcasse pendant trois Ă dix-huit heures. Dans un premier temps, lâATP est rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e par diffĂ©rentes rĂ©actions biochimiques qui permettent le relĂąchement des liaisons actine-myosine. Puis, la concentration en ATP devient trop faible < 1 ”mol/g. Il y a alors liaison irrĂ©versible de lâactine et de la myosine. Câest la rigiditĂ© cadavĂ©rique qui sâinstalle entre la septiĂšme et la vingt-quatriĂšme heure toujours dans le mĂȘme ordre muscles masticateurs, muscles de lâencolure puis du tronc et enfin des membres. Puis va sâinstaller la phase de maturation Ă proprement parler qui va durer de une Ă trois semaines Ă + 4 oC, dâautant plus longue que lâanimal est ĂągĂ©. La maturation correspond Ă une phase de dĂ©gradation enzymatique quasi aseptique. Elle fait intervenir essentiellement des enzymes endogĂšnes en particulier les cathepsines et va permettre le dĂ©veloppement du goĂ»t et de la tendretĂ© de la viande. On constate une protĂ©olyse des complexes actine-myosine. Elle est par contre trĂšs peu marquĂ©e pour le collagĂšne. On constate aussi un catabolisme des acides nuclĂ©iques qui aboutit Ă la libĂ©ration de molĂ©cules responsables du goĂ»t et des odeurs de la viande. Cette phase est primordiale pour la qualitĂ© de la viande mais elle nĂ©cessite du temps. Les professionnels peuvent prĂ©fĂ©rer des animaux jeunes car la maturation est plus courte. Avec une vache de rĂ©forme, il faut attendre plus de temps pour obtenir la mĂȘme tendretĂ© mais avec un goĂ»t beaucoup plus marquĂ©. De plus on peut avoir du gras intramusculaire qui va donner toute lâonctuositĂ© Ă la viande en fondant Ă la cuisson. Ce gras intramusculaire nâest pas prĂ©sent chez les jeunes. Sur la base des connaissances acquises, lâINRA est Ă mĂȘme de proposer des durĂ©es optimales de maturation en fonction du type et des caractĂ©ristiques des animaux abattus. En outre, le groupe de travail estime utile de prĂ©ciser les conditions techniques de la maturation des viandes bovines parce que celle-ci peut sâeffectuer par exemple sur une carcasse entiĂšre ou sur des morceaux conditionnĂ©s sous-vide, chaque technique ayant une influence sur la durĂ©e optimale. QualitĂ©s des productions avicoles liĂ©es Ă la maniĂšre de produire Chez le poulet, il nây a pas de lien au sol. Le plus souvent, ce nâest pas lâĂ©leveur qui produit lâaliment. Lâalimentation est par ailleurs strictement contrĂŽlĂ©e. SĂ©lection/accouvage En matiĂšre de sĂ©lection, les choix qui ont une influence sur la qualitĂ© du produit concernent principalement la vitesse de croissance. Les souches peuvent ĂȘtre Ă croissance lente, rapide ou intermĂ©diaire. Les poulets sont abattus Ă un Ăąge prĂ©dĂ©terminĂ© et sont alimentĂ©s en consĂ©quence pour parvenir au poids attendu Ă Ăąge type. La couleur du plumage noir ou blanc nâexerce pas dâinfluence sur les caractĂ©ristiques de la chair des poulets. Lâaccouvage et le transport jouent essentiellement un rĂŽle sur la qualitĂ© sanitaire des produits. Alimentation Quel que soit le mode de production standard, biologique, label, certifiĂ©e, le poulet reçoit un aliment complet Ă©quilibrĂ©, composĂ© de cĂ©rĂ©ales pour une part importante 50 Ă 80 %, mais aussi de protĂ©ines soja, colza, pois, etc., de minĂ©raux et de vitamines. ProtĂ©ines des apports protĂ©iques excessifs peuvent entraĂźner des dĂ©rĂšglements hormonaux Ă lâorigine de dĂ©ficiences immunitaires, qui peuvent en certains cas avoir des consĂ©quences indirectes sur la santĂ© de lâhomme. Substances ajoutĂ©es certaines substances dâutilitĂ© sanitaire, comme les anticoccidiens, sont incorporĂ©es Ă lâalimentation pour combattre des parasites indĂ©sirables du tube digestif des volailles. La prĂ©sence de rĂ©sidus de ces substances, et dâailleurs de lâensemble des produits Ă usage vĂ©tĂ©rinaire, est strictement encadrĂ©e par la rĂ©glementation europĂ©enne, et des limites maximales de rĂ©sidus LMR dans les denrĂ©es destinĂ©es Ă la consommation humaine sont dĂ©finies et rĂ©guliĂšrement réévaluĂ©es. Des temps dâattente obligatoires durĂ©e entre la date du dernier traitement et lâabattage sont prĂ©vus par les textes. OGM il nâexiste rien dans la littĂ©rature qui puisse donner Ă penser que les poulets qui ont consommĂ© des OGM sont diffĂ©rents des autres. Dans les aliments pour poulets, le maĂŻs et le soja sont aujourdâhui susceptibles de comprendre des variĂ©tĂ©s OGM. Lipides le profil des tissus adipeux de volailles est fortement corrĂ©lĂ© au profil des lipides alimentaires. Le poulet prĂ©sente le mĂȘme profil en acides gras que celui de lâaliment quâil a reçu. Si on lui donne des graisses dĂ©saturĂ©es, les gras dĂ©posĂ©s vont ĂȘtre plutĂŽt dĂ©saturĂ©s et vice-versa. Il faut garder Ă lâesprit la faible teneur de la viande de poulet en matiĂšre grasse puisque le gras abdominal et sous-cutanĂ© ne sont pas consommĂ©s et que les muscles en contiennent moins de 3 %. Cela a des consĂ©quences sur lâaspect technologique, nutritionnel, biochimique, sensoriel et sur lâimage mĂȘme des produits. Les matiĂšres grasses les plus adaptĂ©es Ă lâalimentation des volailles Ă©taient les graisses de volailles mais aujourdâhui on ne les utilise plus ou de moins en moins, au profit des matiĂšres grasses vĂ©gĂ©tales Ă part le suif, le saindoux. Les matiĂšres grasses vĂ©gĂ©tales vont de lâhuile de palme trĂšs saturĂ©e Ă lâhuile de lin trĂšs dĂ©saturĂ©e riche en omĂ©ga 3. Selon la combinaison que lâon fait de ces diffĂ©rentes matiĂšres premiĂšres, le gras des volailles est plus ou moins saturĂ© avec des consĂ©quences en matiĂšre dâoxydation des graisses, des consĂ©quences au niveau organoleptique, comme par exemple lâhuile de lin qui donne un goĂ»t de mastic. Pour les Ćufs, le profil en acides gras est Ă©galement semblable au profil des matiĂšres grasses ingĂ©rĂ©es. Mode dâĂ©levage Le poulet est nourri Ă volontĂ©, il nây a pas de rationnement Ă proprement parler. Cependant, lâĂ©clairement reste une façon de rationner lâanimal. Le ratio temps de lumiĂšre/temps dâobscuritĂ© lâincite Ă consommer plus ou moins. Age dâabattage pour une souche donnĂ©e, la qualitĂ© sensorielle de la viande va dĂ©pendre de lâĂąge de lâanimal, en partie via lâadipositĂ©. LâĂąge dâabattage a aussi un impact en terme dâimage dans les systĂšmes de production français, les poulets dont lâĂąge dâabattage est le plus long correspondent Ă des poulets sous label qui sortent. AccĂšs Ă un parcours lâaccĂšs Ă un parcours est positif en terme dâimage mais peut en revanche prĂ©senter un risque sanitaire contamination coccidienne. De plus, toutes choses Ă©gales par ailleurs mĂȘme poids, mĂȘme Ăąge, mĂȘme programme alimentaire, il nâa jamais Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que le parcours amĂ©liorait la qualitĂ© de la viande sur le plan sensoriel. Abattage Hors les conditions de transport en terme de bien-ĂȘtre, les aspects relatifs au stress Ă lâabattage, aux conditions de ressuage sont assez mal connus. Le poulet nâest pas une viande qui se mature, câest une viande blanche qui rĂ©agit donc plutĂŽt mieux Ă ces stress que la viande rouge. Des travaux dĂ©butent sur dâĂ©ventuelles relations entre conditions dâabattage et de dĂ©coupe et qualitĂ©s technologiques de la viande. Mais pour lâinstant il existe trĂšs peu dâĂ©lĂ©ments. La dĂ©coupe et le stockage sont essentiellement reliĂ©s Ă la qualitĂ© sanitaire du produit. CorrĂ©lations entre les conditions dâĂ©levage, de transformation, de conservation des volailles et les qualitĂ©s des viandes QUALITĂS Sanitaire Technologique Nutritionnelle Biochimique Sensoriel Image SĂ©lection et accouvage. Type gĂ©nĂ©tique ? ? ? + + Accouvage + ? ? ? Transport poussins ++ ? + Alimentation. CaractĂ©ristiques + ? ++ + ? ++ ProtĂ©ines + ? + +++ Lipides +++ +++ +++ +++ +++ Additifs ++ ? + r ? +++ OGM ? ? ? ? +++ Mode dâĂ©levage. Age dâabattage ? + ? ++ +++ + Parcours ++ ? +++ DensitĂ© + ? + Eclairement Abattage. Stress ? ? + ? ++ Ressuage ? ? ? DĂ©coupe. ChaĂźne du froid +++ ? ++ Stockage et distribution. ChaĂźne du froid +++ ++ ++ ++ Source INRA Le Magneraud, septembre 2001. Dispositions rĂ©glementaires La traçabilitĂ© dans le domaine de lâalimentation animale Le dĂ©cret dâaoĂ»t 2000, qui impose que lâĂ©tiquetage des matiĂšres premiĂšres destinĂ©es Ă lâalimentation animale comporte le nom, lâadresse du fournisseur et les garanties nutritionnelles, permet une traçabilitĂ© depuis le point le plus amont de la filiĂšre. Ce point est dâautant plus important que, par exemple, cet Ă©tiquetage permet aux industriels de lâalimentation animale de vĂ©rifier si, Ă la suite de lâinterdiction des graisses dâorigine animale, ne sont pas utilisĂ©s, en substitution, des ingrĂ©dients qui sont susceptibles de poser eux-mĂȘmes problĂšme parce quâils exigent des traitements particuliers ou bien parce quâils sont interdits pour des raisons de sĂ©curitĂ©, mĂȘme si cela ne rĂ©sout pas les fraudes dĂ©libĂ©rĂ©es. Cela peut concerner par exemple des huiles usagĂ©es dâorigine vĂ©gĂ©tale, comme les huiles de friture devenues impropres Ă la consommation humaine, ou dâorigine minĂ©rale, câest-Ă -dire issues de produits pĂ©troliers. Au stade suivant de la filiĂšre, câest-Ă -dire pour une part Ă la sortie des usines de fabrication dâaliments pour animaux, la rĂ©glementation europĂ©enne est aujourdâhui en pleine mutation. Les mentions dâĂ©tiquetage relatives Ă la composition des aliments prĂ©parĂ©s par les fabricants ne pourront plus concerner des familles dâingrĂ©dients, mais les ingrĂ©dients eux-mĂȘmes, un par un. Les fabricants dâaliments ont dâores et dĂ©jĂ anticipĂ© cet aspect de la rĂ©glementation, puisque les Ă©tiquettes dâaliments font dĂ©sormais mention des ingrĂ©dients eux-mĂȘmes. Par ailleurs, un guide de bonnes pratiques unique pour lâensemble des fabricants dâaliments pour animaux est en cours de finalisation. En revanche, chaque client filiĂšre sous label, marque, distributeur etc. tend Ă prĂ©voir sa propre charte de qualitĂ© dans ses relations avec les Ă©leveurs. Ainsi, le guide de bonnes pratiques fixe un socle commun de conditions de fabrication dans les usines alors que les chartes visent Ă diffĂ©rencier les produits en fixant des exigences particuliĂšres pour les formulations dâaliments. Un effort particulier devra donc viser lâamĂ©lioration et la gĂ©nĂ©ralisation du guide de bonnes pratiques. La traçabilitĂ© et lâĂ©tiquetage dans la filiĂšre bovine La traçabilitĂ© et lâĂ©tiquetage de la viande bovine En ce qui concerne lâĂ©tiquetage des viandes bovines Ă la distribution, un accord interprofessionnel de 1997, Ă©tendu par un arrĂȘtĂ© de 1998, a imposĂ© pour la viande bovine française, la mention de lâorigine de lâanimal, câest-Ă -dire lâindication des lieux oĂč lâanimal est nĂ©, oĂč il a Ă©tĂ© Ă©levĂ© et abattu, ainsi que son type racial laitier ou viande et sa catĂ©gorie jeune bovin, vache, taureau, etc.. Un dĂ©cret a Ă©tĂ© pris en 1999 pour fixer des rĂšgles de traçabilitĂ© dont le non-respect peut entraĂźner des sanctions pĂ©nales, du stade de lâabattage au stade de la commercialisation. Un autre accord interprofessionnel a Ă©tĂ© signĂ© le 16 novembre 1999 pour garantir la transparence des approvisionnements dans la restauration hors domicile. Il a Ă©tĂ© Ă©tendu par les pouvoirs publics le 24 fĂ©vrier 2000. Les exigences quâil instaure sont toutefois moins dĂ©veloppĂ©es que celles prĂ©vues dans lâaccord interprofessionnel concernant la distribution lâindication des lieux de naissance et dâĂ©levage, de la catĂ©gorie de lâanimal jeune bovin, vache, taureau et du type racial laitier ou viande nâest pas obligatoire. Le rĂšglement CE no 1760/2000, applicable et appliquĂ© depuis le 1er septembre 2000, abroge le rĂšglement CE no 820/97. Son champ dâapplication concerne la viande bovine, Ă la fois les veaux et les gros bovins et la viande hachĂ©e sous toutes ses formes. Par contre, il ne concerne pas les produits transformĂ©s, quâil sâagisse de plats cuisinĂ©s ou de la restauration. Il comporte deux parties une partie identification des animaux, qui comprend en grande majoritĂ© ce qui existait dĂ©jĂ dans le rĂšglement prĂ©cĂ©dent, et une partie Ă©tiquetage. Description du dispositif communautaire Identification des animaux Lâidentification des animaux passe par les marques auriculaires identiques aux deux oreilles pour tous les animaux nĂ©s aprĂšs le 31 dĂ©cembre 1997 ; la mise en place dâune base de donnĂ©es informatique ; le passeport ; un registre dĂ©tenu par chaque dĂ©tenteur sauf par le transporteur. Etiquetage des produits La partie Ă©tiquetage des produits est celle qui a demandĂ© le plus de nĂ©gociations. Un Ă©tiquetage est maintenant obligatoire Ă tous les stades de commercialisation avec des mentions obligatoires et des mentions facultatives. Mentions obligatoires En matiĂšre de mentions obligatoires, on distingue les viandes en piĂšces et les viandes hachĂ©es. Il y a deux pĂ©riodes Ă chaque fois dans cette application des mentions obligatoires. La premiĂšre pĂ©riode va du 1er septembre 2000 au 31 dĂ©cembre 2001, la seconde dĂ©butera Ă compter du 1er janvier 2002. Pour les viandes hors viandes hachĂ©es Depuis le 1er septembre 2000, sont obligatoires pour les viandes non hachĂ©es le numĂ©ro de lâanimal ou le numĂ©ro du groupe dâanimaux, ce qui correspond au numĂ©ro de lot ou de traçabilitĂ© ; le pays dâabattage plus le numĂ©ro dâagrĂ©ment de lâabattoir ; le pays de dĂ©coupe plus le numĂ©ro dâagrĂ©ment de lâatelier de dĂ©coupe. Au 1er janvier 2002 sâajouteront aux mentions obligatoires prĂ©cĂ©demment Ă©voquĂ©es le pays de naissance ; le pays dâĂ©levage. Câest Ă partir de ces trois informations nĂ©, Ă©levĂ©, abattu » quâon obtient la mention de lâorigine de lâanimal. Cas de la viande hachĂ©e Depuis le 1er septembre 2000, est obligatoire pour les viandes hachĂ©es, la mention du pays dâabattage et du pays de transformation indiquĂ©e comme suit Ă©laborĂ© en... transformation, abattage ou ; Ă©laborĂ© en... transformation + le pays dâabattage, lorsque les deux opĂ©rations sont faites dans des pays distincts. A partir du 1er janvier 2002, sâajouteront aux mentions obligatoires prĂ©cĂ©demment Ă©voquĂ©es, la mention du pays de naissance et dâĂ©levage, si ces pays sont distincts du pays dâĂ©laboration, comme suit Ă©laborĂ© en... transformation + le pays dâabattage + les pays de naissance et dâĂ©levage. Pour toutes les viandes, hachĂ©es ou piĂ©cĂ©es, le rĂšglement prĂ©voit que les Etats membres peuvent rendre obligatoires des mentions complĂ©mentaires jusquâau 31 dĂ©cembre 2001. Mentions facultatives Les mentions facultatives sont toutes les mentions autres que celles rendues obligatoires. Pour ces mentions un cahier des charges est nĂ©cessaire. Le contrĂŽle de ces mentions peut ĂȘtre soit public, soit assurĂ© par un organisme indĂ©pendant conforme aux normes EN 45011. La France a retenu deux possibilitĂ©s en distinguant les cahiers des charges simples agréés par les pouvoirs publics DGAl, DGCCRF. Dans cette construction, la communication ne peut porter que sur des informations recueillies sur le document dâaccompagnement bovin DAB ainsi que sur les opĂ©rations dâaval par exemple la durĂ©e de maturation. Le contrĂŽle de ces cahiers des charges relĂšve des pouvoirs publics ou dâorganismes tiers indĂ©pendants ; les cahiers des charges de certification qui sont examinĂ©s par la Commission nationale des labels et certifications CNLC. Dans cette construction, peuvent apparaĂźtre des mentions dâĂ©tiquetage relatives aux modes de production mode dâĂ©levage, alimentation, bien-ĂȘtre animal, etc.. Le contrĂŽle des spĂ©cifications contenues dans ces cahiers des charges est exĂ©cutĂ© par des organismes certificateurs agréés et en deuxiĂšme niveau par les pouvoirs publics contrĂŽle du respect du cahier des charges et contrĂŽle du respect du plan de contrĂŽle Ă©tabli par lâorganisme certificateur. Autres mentions une origine gĂ©ographique, en dehors du nom du pays, peut ĂȘtre mentionnĂ©e dans lâĂ©tiquetage hors caractĂ©ristique certifiĂ©e, sauf si elle est enregistrĂ©e comme IGP. Dans le cahier des charges de certification, la mention gĂ©ographique peut figurer dans la dĂ©nomination du produit ou dans les caractĂ©ristiques certifiĂ©es si elle est enregistrĂ©e comme IGP. ConsĂ©quences du dispositif communautaire Le rĂšglement europĂ©en du 17 juillet 2000, applicable Ă tous les stades de la commercialisation depuis le 1er septembre 2000, rend obligatoires seulement trois mentions dans les Etats membres un numĂ©ro de traçabilitĂ© assurant une relation entre des piĂšces de viande et les carcasses dâorigine, le pays dâabattage, le numĂ©ro dâagrĂ©ment de lâabattoir numĂ©ro dâagrĂ©ment de lâatelier de dĂ©coupe. Au 1er janvier 2002, sera exigĂ©e une information complĂšte sur lâorigine des animaux, comprenant les lieux de naissance et dâĂ©levage ainsi que les sites dâabattage et de dĂ©coupe. MĂȘme Ă cet horizon, lâindication du type dâanimal et de la catĂ©gorie ne sera pas exigĂ©e. La France a obtenu de pouvoir maintenir sur son territoire des mentions complĂ©mentaires obligatoires pour les viandes dâorigine française jusquâau 31 dĂ©cembre 2001, sans que ces mentions puissent ĂȘtre imposĂ©es pour les viandes importĂ©es. Toutefois, dans la mesure oĂč le domaine de lâĂ©tiquetage est maintenant considĂ©rĂ© comme harmonisĂ© au plan communautaire, les rĂšgles nationales doivent dĂ©sormais ĂȘtre fondĂ©es juridiquement sur le texte communautaire et non plus sur les seuls fondements juridiques nationaux. En consĂ©quence, les textes nationaux pris avant le rĂšglement communautaire, et donc en lâespĂšce les deux arrĂȘtĂ©s dâextension pris respectivement pour Ă©tendre lâaccord interprofessionnel relatif Ă la distribution et celui relatif Ă la restauration hors domicile RHD, ont perdu leur caractĂšre rĂ©glementaire. Les accords interprofessionnels eux-mĂȘmes subsistent mais nâauront plus de force obligatoire Ă partir du 31 dĂ©cembre 2001. En outre, les producteurs Ă©trangers ne sont pas tenus par ces accords interprofessionnels. La traçabilitĂ© des produits transformĂ©s Ă base de viande bovine La traçabilitĂ© nâest pas la mĂȘme pour les viandes et pour les produits transformĂ©s Ă base de viande bovine. Une difficultĂ© technique pour remonter Ă lâanimal dâorigine concerne en particulier les processus de fabrication qui comportent un grand mĂ©lange dâune mĂȘme matiĂšre premiĂšre un mĂȘme lot de fabrication incorpore un grand nombre de muscles provenant de diffĂ©rents lots dâanimaux nâayant pas nĂ©cessairement les mĂȘmes caractĂ©ristiques ni la mĂȘme origine. La traçabilitĂ© ne peut probablement pas toujours ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme Ă©quivalente entre les produits français et importĂ©s. Les produits transformĂ©s Ă base de viande fabriquĂ©s en France ne doivent comprendre que des morceaux autorisĂ©s par les textes en vigueur dans notre pays. Un arrĂȘtĂ©, relatif Ă lâinterdiction dâimportation de certains tissus de ruminants Ă risques, a Ă©tĂ© pris le 10 novembre 2000 pour prĂ©venir le risque que les produits importĂ©s contiennent des morceaux qui sont interdits en France mais sont autorisĂ©s dans les pays dâorigine de ces produits. Cet arrĂȘtĂ© prĂ©voit que le vĂ©tĂ©rinaire officiel du pays de provenance doit Ă©tablir le certificat sanitaire en tenant compte de la liste de MRS en vigueur sur le territoire français. Cependant, et au-delĂ de lâobligation administrative ainsi instituĂ©e, la rĂ©alitĂ© des pratiques est sans doute difficile Ă vĂ©rifier dans les conditions actuelles. En effet, si la liste des matĂ©riaux Ă risques spĂ©cifiĂ©s MRS est effectivement harmonisĂ©e depuis le 1er octobre 2000 dans les pays de lâUnion europĂ©enne, elle ne lâest pas dans dâautres pays. Des incertitudes peuvent subsister car il semble que les nouvelles dispositions communautaires sont encore appliquĂ©es de maniĂšre inĂ©gale entre les Etats membres. Or, le contrĂŽle par analyse de chaque lot de produits importĂ©s est Ă©videmment impossible. Câest dâailleurs ce qui est craint par les parents pour ce qui concerne les denrĂ©es utilisĂ©es par la restauration scolaire. Pour ces produits, si lâon cherchait Ă donner pour chaque ingrĂ©dient les mĂȘmes indications que pour la viande, un tel Ă©tiquetage serait compliquĂ© et sans doute, en certains cas, impossible. Selon les industriels, le coĂ»t de ces aliments augmenterait trĂšs sensiblement. Par ailleurs, toujours selon les professionnels, une profusion de mentions dâĂ©tiquetage sur un mĂȘme produit, mĂȘme quand elle est techniquement possible, pourrait ĂȘtre de nature Ă inquiĂ©ter les consommateurs plutĂŽt quâĂ les rassurer, parce quâils seraient dans lâimpossibilitĂ© matĂ©rielle de lire toutes les mentions. Cette opinion nâest pas partagĂ©e par les reprĂ©sentants des consommateurs. La traçabilitĂ© de la viande bovine dans la restauration hors domicile RHD La restauration hors domicile RHD comprend la restauration collective et la restauration commerciale. Comme il a Ă©tĂ© indiquĂ© ci-dessus Lâaccord interprofessionnel concernant la restauration hors domicile nâest pas aussi complet que lâaccord concernant la distribution puisque, sâil prĂ©voit bien lâindication du pays dâabattage, il ne prĂ©voit pas dâinformer sur la catĂ©gorie Ă laquelle appartient lâanimal jeune bovin, vache, taureau, etc. ni sur la traçabilitĂ© depuis la naissance de lâanimal. Cet accord avait Ă©tĂ© rendu obligatoire, jusquâau 31 aoĂ»t 2000, par un arrĂȘtĂ© interministĂ©riel du 24 fĂ©vrier 2000, mais il relĂšve aujourdâhui du domaine volontaire. Les informations rendues obligatoires par le rĂšglement du 17 juillet 2000 numĂ©ro de traçabilitĂ© assurant une relation entre des piĂšces de viande et les carcasses dâorigine, identification du lieu dâabattage et identification du lieu de dĂ©coupe sont fournies aux responsables de restaurants collectifs, mais elles sont jugĂ©es insuffisamment explicites. Les informations fournies aux responsables de restaurants collectifs figurent le plus souvent sur les documents dâaccompagnement et peu souvent sur des Ă©tiquettes. Or, les documents dâaccompagnement concernent souvent plusieurs lots groupĂ©s de produits ou sont destinĂ©s Ă lâapprovisionnement de plusieurs restaurants collectifs. Le gestionnaire direct nâen est donc pas toujours destinataire. Le cas particulier des achats publics dans le cadre de la restauration collective Les collectivitĂ©s publiques concĂ©dantes et les gestionnaires publics de restauration collective font observer que, juridiquement, les cahiers des charges des achats publics ne peuvent pas introduire de critĂšres gĂ©ographiques de choix. De tels critĂšres risqueraient en effet dâĂȘtre jugĂ©s discriminatoires. En revanche, si elle ne permet pas Ă lâacheteur public de sĂ©lectionner ses fournisseurs, la traçabilitĂ© lui permet au moins de connaĂźtre lâorigine des viandes bovines achetĂ©es. Un nombre croissant dâacheteurs fournissent cette indication aux gestionnaires des restaurants et une part croissante de ceux-ci les rĂ©percute aux usagers. Toutefois ces pratiques ne sont pas gĂ©nĂ©ralisĂ©es. De nouvelles dispositions introduites par le dĂ©cret no 2001-210 du 7 mars 2001 portant code des marchĂ©s publics modifient trĂšs sensiblement les critĂšres dâattribution des marchĂ©s publics, ce qui peut prĂ©senter une opportunitĂ© dâajustement avec les autres marchĂ©s. Lâarticle 53 du nouveau code des marchĂ©s publics cite huit critĂšres dâattribution, le prix nâĂ©tant que lâun dâentre eux. Il ajoute que dâautres critĂšres peuvent ĂȘtre pris en compte sâils sont justifiĂ©s par lâobjet du marchĂ© ou ses conditions dâexĂ©cution. Les critĂšres doivent avoir Ă©tĂ© dĂ©finis et hiĂ©rarchisĂ©s ». De ces dispositions, dĂ©coule que lâacheteur public peut choisir lâoffre la mieux disante » et pas nĂ©cessairement la moins disante » ce qui Ă©tait antĂ©rieurement la situation la plus frĂ©quente, mĂȘme si ce nâĂ©tait pas une obligation. Le groupe viandes » du Groupe permanent dâĂ©tude des marchĂ©s des denrĂ©es alimentaires GPEM-DA qui met en place lâactualisation de la nomenclature des produits et services pourrait opportunĂ©ment rĂ©flĂ©chir avec les professionnels des filiĂšres concernĂ©es sur les critĂšres Ă retenir au titre du mieux disant » de maniĂšre Ă ce que les bases des contrats de marchĂ©s publics puissent ĂȘtre comparables aux autres modes de distribution en matiĂšre de traçabilitĂ© et dâinformation sur les viandes bovines et de volailles. La traçabilitĂ© et lâĂ©tiquetage des produits de la filiĂšre avicole LĂ©gislation communautaire Le rĂšglement vertical CE no 1538/91 du 5 juin 1991 dĂ©finit les mentions relatives au mode dâĂ©levage Ă©tablissant les normes de commercialisation des viandes de volailles. Pour indiquer les modes dâĂ©levage sauf Ă©levages de lâagriculture biologique, aucune autre indication que les suivantes ne peut apparaĂźtre sur lâĂ©tiquette et Ă condition que les conditions dĂ©finies Ă lâannexe du rĂšglement IV voir ci-dessous soient respectĂ©es alimentĂ© avec.... % de... ; Ă©levĂ© Ă lâintĂ©rieur - systĂšme extensif ; sortant Ă lâextĂ©rieur ; fermier - Ă©levĂ© en plein air ; fermier - Ă©levĂ© en libertĂ©. Ces termes peuvent ĂȘtre complĂ©tĂ©s par des indications concernant les caractĂ©ristiques particuliĂšres des modes respectifs dâĂ©levage. De plus, la mention de lâĂąge auquel les oiseaux sont abattus ou de la durĂ©e dâengraissement nâest autorisĂ©e que sâil est fait mention de lâun des termes indiquĂ©s ci-dessus et pour un Ăąge non infĂ©rieur Ă celui indiquĂ© dans lâannexe IV du rĂšglement. Ce texte prĂ©cise Ă©galement que les contrĂŽles de ces mentions doivent ĂȘtre faits par un organisme rĂ©pondant Ă la norme EN 45011. Lâannexe IV du rĂšglement dĂ©finit les valeurs cibles minimales pour chacun des types dâĂ©levage Ăąges, densitĂ©s surface du bĂątiment, % de cĂ©rĂ©ales. Ce document va ĂȘtre rĂ©visĂ© pour le mode dâĂ©levage. LĂ©gislation française Des dispositions ont Ă©tĂ© introduites dans le droit interne par la loi du 4 janvier 2001 mentions Ă©levĂ© Ă lâintĂ©rieur, systĂšme extensif » et sortant Ă lâextĂ©rieur » elles sont rĂ©servĂ©es aux produits sous certification de conformitĂ© CCP, label rouge, AOC ou agriculture biologique ; mentions relatives Ă lâĂąge dâabattage produits sous CCP, label rouge, AOC ou agriculture biologique ; mentions fermier - Ă©levĂ© en plein air » ou fermier - Ă©levĂ© en libertĂ© » produits sous label rouge, AOC ou agriculture biologique ; mentions relatives Ă lâalimentation ces mentions sont possibles en dehors des signes officiels de qualitĂ© mais en faisant rĂ©aliser des contrĂŽles rĂ©guliers selon la rĂ©glementation communautaire et dans des conditions fixĂ©es par dĂ©cret. Ceci implique lâintervention dâun organisme EN 45011 dans lâattente dâun dĂ©cret. Un organisme peut ĂȘtre accrĂ©ditĂ© EN 45011 sans pour autant procĂ©der Ă la certification il peut mettre en Ćuvre des contrĂŽles tierce partie hors certification. De plus, en dehors de ces Ă©lĂ©ments prĂ©cisĂ©s dans la rĂ©glementation, il existe une jurisprudence de la CNLC. Cette jurisprudence sâapplique pour tous les cahiers des charges Ă venir ou en cours de validation. La communication pour la viande de volailles est donc extrĂȘmement encadrĂ©e, et depuis trĂšs longtemps, ce qui se traduit peut ĂȘtre par la segmentation trĂšs poussĂ©e du marchĂ© et le trĂšs fort dĂ©veloppement des signes de qualitĂ© sur ce type de produits. Câest la production qui compte le plus grand nombre de labels rouges 272 contre 51 pour lâensemble des autres viandes et ce malgrĂ© lâaugmentation du niveau qualitatif derniĂšre rĂ©vision de la notice technique 1996. Les initiatives volontaires prises par les opĂ©rateurs des filiĂšres pour une meilleure information des consommateurs Dans la filiĂšre bovine LâInterprofession bĂ©tail et viandes INTERBEV a travaillĂ©, dans le cadre de lâAssociation française de normalisation AFNOR, Ă la rĂ©daction de deux normes relatives Ă la traçabilitĂ© dans son secteur dâactivitĂ©. La premiĂšre NF V 46-007, intitulĂ©e TraçabilitĂ© des viandes identifiĂ©es » analyse les diffĂ©rents stades prĂ©sentant des risques sur la fiabilitĂ© de recueil des informations, de report desdites informations et prescrit des modalitĂ©s dâorganisation pour garantir leur continuitĂ©, depuis lâarrivĂ©e de lâanimal Ă lâabattoir jusquâĂ la mise en quartiers. La seconde NF V 46-010, intitulĂ©e Gros bovins - traçabilitĂ© des viandes identifiĂ©es - ateliers de dĂ©coupe, dĂ©sossage, travail de la viande, conditionnement et vente », sâapplique aux viandes identifiĂ©es de gros bovins pour rĂ©aliser une traçabilitĂ© permettant de garantir le suivi dâun certain nombre dâinformations prĂ©dĂ©finies du produit, du dĂ©but Ă la fin de toute opĂ©ration de travail des viandes, cette derniĂšre Ă©tant effectuĂ©e entre la sortie des quartiers de lâabattoir et la remise du produit au client-consommateur final. Ces normes visent donc Ă la traçabilitĂ© sur certains segments de la filiĂšre de production de la viande bovine. Par ailleurs, lâinterprofession bovine a signĂ© avec la RHD, le 14 fĂ©vrier 2001, un contrat de transparence sur lâorigine des viandes bovines et a lancĂ©, le 15 mars 2001, un guide destinĂ© aux acheteurs de gros bovins piĂ©cĂ©s et rĂ©frigĂ©rĂ©s. INTERBEV a Ă©galement conclu, le 29 mai 2001, un accord interprofessionnel sur les modalitĂ©s dâapplication de la rĂ©glementation fixant les rĂšgles dâĂ©tiquetage de la viande bovine qui a Ă©tĂ© Ă©tendu par les pouvoirs publics le 2 aoĂ»t 2001. Enfin, une campagne dâinformation TV faisant le lien entre le muscle entier et le steak hachĂ© a Ă©tĂ© organisĂ©e du 26 octobre au 11 novembre 2001. Dans la filiĂšre avicole Compte tenu du fait que le cadre rĂ©glementaire offre peu de souplesse, les initiatives des opĂ©rateurs de la filiĂšre avicole sont demeurĂ©es peu nombreuses. LâĂ©volution en termes de communication au cours de ces derniĂšres annĂ©es est restĂ©e trĂšs liĂ©e Ă la crise de la dioxine de lâĂ©tĂ© 1999 oĂč le besoin de rĂ©assurance du consommateur sâest traduit par la communication 100 % vĂ©gĂ©tal, minĂ©ral et vitaminique ». 2. Les attentes en matiĂšre de modes dâĂ©levage et dâalimentation Les attentes des consommateurs Des besoins de rĂ©assurance consĂ©cutifs aux crises Ă rĂ©pĂ©tition dans le domaine alimentaire Les auditions et les dĂ©bats internes au groupe de travail ont permis de mettre en Ă©vidence deux types dâattentes des consommateurs qui correspondent lâun et lâautre Ă un besoin de rĂ©assurance consĂ©cutif aux crises une information suffisante sur les modes dâĂ©levage, y compris la nourriture donnĂ©e, sur les procĂ©dĂ©s industriels de dĂ©coupe et de transformation, et sur les regroupements par lot de quartiers ou de piĂšces de dĂ©coupe ; quâexistent les moyens de rappeler des lots non conformes aux critĂšres de sĂ©curitĂ© sanitaire et de salubritĂ©, ce pour quoi la traçabilitĂ© est un Ă©lĂ©ment important. Pour les reprĂ©sentants des organisations de consommateurs du CNA, la traçabilitĂ© dĂ©termine les moyens mis en Ćuvre par les professionnels pour assurer une information fiable et des possibilitĂ©s de contrĂŽles efficaces et rapides. Globalement, si les consommateurs ne se cristallisent pas sur les procĂ©dures choisies, ils estiment quâils ont Ă faire connaĂźtre aux professionnels lâinformation quâils recherchent pour dĂ©terminer leurs achats et ce quâils veulent voir mentionner sur les Ă©tiquettes la traçabilitĂ© est un instrument pour fiabiliser cette information. Aucune donnĂ©e spĂ©cifique sur les attentes consumĂ©ristes en matiĂšre de traçabilitĂ© et dâinformation sur les modes dâĂ©levage nâa, par ailleurs, pu ĂȘtre identifiĂ©e dans la littĂ©rature. Cependant, une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e en 2000 par lâinstitut IPSOS en vue des Ă©tats gĂ©nĂ©raux de lâalimentation, lâenquĂȘte INCA de 2000, lâenquĂȘte CREDOC de juin 2001 sur les attentes des consommateurs en matiĂšre alimentaire et diverses contributions des organisations consumĂ©ristes donnent plusieurs types de renseignements. Quels aliments prĂ©sentent aujourdâhui des risques pour la santĂ© ? CLICHĂ Source CREDOC, juin 2001. Une demande de renforcement des contrĂŽles De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les crises Ă rĂ©pĂ©tition ont engendrĂ© des attentes fortes en ce qui concerne le contrĂŽle officiel. Sans en connaĂźtre rĂ©ellement le niveau, les consommateurs les estiment trĂšs majoritairement insuffisants pour une application sans faille des obligations rĂ©glementaires. Dans la filiĂšre bovine, les demandes de renforcement du contrĂŽle concernent tout particuliĂšrement la vĂ©rification du retrait effectif des MRS et du respect de la rĂ©glementation en matiĂšre dâalimentation animale absence de farines animales dans les rations. Pour la santĂ© des consommateurs, les dispositifs suivants sont-ils suffisants ? CLICHĂ Source CREDOC, juin 2001. Une demande de rĂ©ciprocitĂ© des niveaux dâexigence et de reconnaissance mutuelle Les reprĂ©sentants dâorganisations de consommateurs se disent inquiets en ce qui concerne les produits importĂ©s. Ils estiment que ceux-ci devraient prĂ©senter les mĂȘmes niveaux de sĂ©curitĂ© que les produits nationaux. Dans leur ensemble, les membres du groupe de travail estiment que la rĂ©ciprocitĂ© des niveaux dâexigence est indispensable. Sâils admettent que le problĂšme peut avoir une moindre acuitĂ© entre les Etats membres de lâUnion europĂ©enne, ils considĂšrent en revanche que des mesures miroir, visant Ă confĂ©rer des obligations identiques entre produits importĂ©s et production indigĂšne, doivent ĂȘtre la rĂšgle dĂšs lors quâexistent des courants commerciaux avec les pays tiers. Leur confiance tient sur ce point en grande partie Ă lâidĂ©e quâils se font de lâexistence rĂ©elle dâune rĂ©ciprocitĂ© des niveaux dâexigence et dâune reconnaissance mutuelle des mesures sanitaires. Une demande dâalignement des modalitĂ©s dâinformation des consommateurs quels que soient les circuits de distribution Les consommateurs constatent que les informations mises Ă leur disposition varient considĂ©rablement en fonction des circuits de distribution. Ils estiment que ce qui est portĂ© Ă leur connaissance dans le cadre de la restauration hors domicile est en rĂšgle gĂ©nĂ©rale trĂšs insuffisant. Les reprĂ©sentants des organisations de consommateurs regrettent que le rĂšglement communautaire 1760/2000 nâintĂšgre pas les produits transformĂ©s Ă base de viande bovine, dans son champ dâapplication. Ils regrettent Ă©galement que le rĂšglement ne prĂ©voit pas lâobligation dâacheminer lâinformation jusquâau consommateur final mais jusquâau dernier stade de la prĂ©paration, ce qui exclut de fait lâinformation des usagers de la restauration collective et commerciale. Lâalimentation en France les efforts des professionnels perçus, mais de moins en moins de goĂ»t Une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par IPSOS cf. note 2 en octobre 2000 met en Ă©vidence que malgrĂ© la focalisation rĂ©guliĂšre de lâactualitĂ© sur des problĂšmes liĂ©s Ă la production, au contrĂŽle, Ă la conservation ou Ă la consommation de biens alimentaires, les Français ont aujourdâhui le sentiment que les choses se sont plutĂŽt amĂ©liorĂ©es au cours des derniĂšres annĂ©es. Câest dans le domaine du goĂ»t et de la saveur des aliments produits que les avis sont les plus partagĂ©s 32 % des interviewĂ©s considĂšrent que les choses se sont amĂ©liorĂ©es, 30 % quâelles se sont dĂ©gradĂ©es tandis que 37 % penchent pour le statu quo. Cette enquĂȘte rĂ©vĂšle aussi que les Français se montrent partagĂ©s Ă propos de la possibilitĂ© dâacheter de bons produits pour un prix accessible » si 51 % dâentre eux estiment que les choses se sont amĂ©liorĂ©es sur ce point, 29 % nâont pas perçu dâĂ©volution positive et 18 % la jugent mĂȘme nĂ©gative. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les consommateurs estiment que les filiĂšres qui connaissent des difficultĂ©s imputables Ă des crises de confiance plus ou moins passagĂšres ne peuvent reconquĂ©rir les parts de marchĂ©s abandonnĂ©es quâen apportant, dâune part, toutes les garanties sanitaires attendues et, dâautre part, en investissant fortement pour lâamĂ©lioration de la qualitĂ© des produits. Ils estiment que le goĂ»t demeure le principal moteur du renouvellement dâun acte dâachat. Un besoin gĂ©nĂ©ral dâinformation sur les conditions de production des denrĂ©es alimentaires Toutes les enquĂȘtes sociologiques montrent que la population française sâurbanise et que corrĂ©lativement, une mĂ©connaissance des modes de production des aliments sâinstalle. Cet Ă©tat de fait favorise lâĂ©mergence dâun climat gĂ©nĂ©ral de suspicion entretenu par la multiplication des dĂ©veloppements mĂ©diatiques sur les sujets alimentaires. Les organisations de consommateurs rapportent que leurs membres veulent disposer dâune information fiable et objective et attendent que les modes de production nâaient pas perdu tout lien avec la nature. Dans cette logique, lâenquĂȘte INCA cf. note 3 a montrĂ© que si les attentes des consommateurs ne sâexpriment pas directement sur la traçabilitĂ©, en revanche, ils manifestent un intĂ©rĂȘt croissant pour les informations relatives aux pratiques culturales, aux modes dâĂ©levage et de transformation des denrĂ©es alimentaires. Ces informations et la vĂ©rification de leur fiabilitĂ© par les services de contrĂŽle supposent une traçabilitĂ© des produits. Parmi la liste de critĂšres ci-dessous, quels sont dans lâordre, les deux critĂšres auxquels vous accordez le plus dâimportance pour juger de la qualitĂ© dâun produit alimentaire ? MODALITĂS CLASSĂESpar ordre dĂ©croissant de la 1re rĂ©ponse 1re RĂPONSEen pourcentage 2e RĂPONSEen pourcentage CUMULdes deux rĂ©ponses La fraĂźcheur, lâapparence du produit 32,5 20,8 53,3 La composition du produit 17,8 11,6 29,4 Le goĂ»t du produit 13,9 11,4 25,3 La prĂ©sence dâun marquage de contrĂŽle sanitaire 11,1 16,9 28,0 Les modes de production du produit mode dâĂ©levage 10,2 10,8 21,0 Lâorigine gĂ©ographique du produit 3,9 6,3 10,2 Le prix 2,0 11,1 13,1 La prĂ©sentation, lâemballage du produit 1,6 2,8 4,4 Ne sait pas 7,0 8,4 15,4 Ensemble des individus de 15 ans et plus 100,0 100,0 Source CREDOC, enquĂȘte INCA, 1999. Concernant lâinformation sur lâalimentation, trouvez-vous que vous avez assez ou pas assez dâinformation Ă propos des... ? INFORMATION Ă PROPOS DE... ASSEZdâinformation TROPdâinformation PAS ASSEZdâinformation NE SAIT PAS TOTAL ProcĂ©dĂ©s de transformation des aliments 9,9 1,1 72,0 17,0 100,0 Conditions dâĂ©levage 24,0 1,5 65,1 9,4 100,0 Conditions de culture 20,5 1,5 63,5 14,5 100,0 Risques liĂ©s aux aliments ex fromage au lait cru 23,1 3,0 60,9 13,0 100,0 QualitĂ©s nutritionnelles des aliments 46,5 3,6 35,7 14,2 100,0 Conditions de conservation des produits 45,2 1,7 42,1 11,0 100,0 Source CREDOC, enquĂȘte INCA, 1999. Quels sont les deux critĂšres de qualitĂ© des aliments les plus importants ? CLICHĂ Source EnquĂȘte CREDOC, INC, fĂ©vrier 2001. LâĂ©tiquette est regardĂ©e Si lâon en croit leurs dĂ©clarations, les consommateurs pratiquent la recherche dâinformations sur les produits quâils achĂštent avec une certaine assiduitĂ©. Huit sur dix environ regardent systĂ©matiquement la date limite de consommation sur les produits frais cf. note 4 . Et mĂȘme en dehors de cette DLC, ce sont trois personnes sur quatre qui disent lire toujours ou souvent les Ă©tiquettes des produits. Hormis la DLC, lit-on les Ă©tiquettes des produits que lâon achĂšte ? CLICHĂ Source enquĂȘte CREDOC sur les comportements alimentaires des Français, juin 2000. Cette volontĂ© de mieux connaĂźtre ce que lâon achĂšte et ce que lâon mange renvoie Ă lâessence mĂȘme de la traçabilitĂ© et Ă une de ses deux grandes fonctions. Les attentes des acteurs de la chaĂźne alimentaire Les acteurs intermĂ©diaires, de lâabattage des animaux Ă la distribution, ne font pas Ă©tat dâattentes qui leur seraient propres. En revanche, Ă chaque niveau, ils estiment devoir prendre en compte, dans toute la mesure du possible, les attentes des maillons qui leur succĂšdent et celles des consommateurs. Ils soulignent, en revanche, que dans tous les cas les attentes doivent demeurer compatibles avec les possibilitĂ©s techniques et Ă©conomiques des filiĂšres. Ils estiment quâen ce qui concerne les attentes des consommateurs sur les modes dâĂ©levage, celles qui ne rencontreraient pas une traduction nettement perceptible en matiĂšre de qualitĂ© substantielle du produit mais ne concerneraient que son image, doivent ĂȘtre limitĂ©es dans leur champ, compte tenu des coĂ»ts induits. Sur la faisabilitĂ© dâune information sur les modes dâĂ©levage et lâalimentation animale Les industriels de la viande bovine font remarquer que les modes dâĂ©levage sont trĂšs divers et que toute codification serait forcĂ©ment rĂ©ductrice. Ils estiment que la description du mode dâĂ©levage est particuliĂšrement indiquĂ©e pour des produits placĂ©s sous signe officiel de qualitĂ©, en revanche, il leur paraĂźt difficile de trouver, en vue dâun Ă©tiquetage gĂ©nĂ©ralisĂ©, une classification qui rendrait compte de maniĂšre pertinente et complĂšte des conditions dâĂ©levage et dâalimentation des animaux. Ils soulignent que la comparaison faite dans ce groupe de travail, entre dâune part la filiĂšre avicole et dâautre part la filiĂšre bovine, ne doit pas donner Ă penser que la premiĂšre pourrait inspirer des Ă©volutions pour la seconde filiĂšre. Ils rappellent que la production bovine est par nature trĂšs liĂ©e Ă lâenvironnement pĂ©do-climatique et agronomique du lieu dâĂ©levage. Sur la nĂ©cessitĂ© de limiter les distorsions de concurrence Les opĂ©rateurs de la filiĂšre, tout particuliĂšrement pour la filiĂšre avicole, font remarquer que les demandes de consommateurs sâorientent de plus en plus vers les produits Ă©laborĂ©s pour lesquels les volailles ont qualitĂ© dâingrĂ©dients + 40 % dans les achats des mĂ©nages entre 1997 et 2000 selon le panel SĂ©codip. Ils indiquent que, dans le mĂȘme temps, les volailles utilisĂ©es dans ces prĂ©parations sont le plus souvent importĂ©es en raison dâun coĂ»t plus faible qui tient Ă des conditions moins contraignantes de production. Les reprĂ©sentants des producteurs estiment quâil doit y avoir une recherche dâajustement du niveau de contraintes dâun pays Ă lâautre, faute de quoi naissent obligatoirement des distorsions de concurrence. Ce type de raisonnement peut ĂȘtre Ă©tendu Ă tous les produits transformĂ©s, y compris Ă ceux de la filiĂšre bovine. Une rĂ©flexion prochaine serait utile pour examiner les conditions prĂ©cises dâune rĂ©ciprocitĂ© des niveaux dâexigence. AdĂ©quation des attentes et des moyens Comme cela a Ă©tĂ© soulignĂ©, les attentes des consommateurs ont un caractĂšre gĂ©nĂ©ral qui se dĂ©cline comme une attente de traçabilitĂ© et une attente dâinformation pour le plus grand nombre possible de filiĂšres et de produits, si ce nâest tous. Une difficultĂ© tient Ă ce que les consommateurs qui ont eu lâimpression, Ă lâoccasion des crises, que des secrets de fabrication leur Ă©taient cachĂ©s, voudraient aujourdâhui disposer de la totalitĂ© des informations disponibles sur les produits, sans pour autant y accorder une importance systĂ©matique en situation dâachat. Cette exigence renvoie Ă©videmment Ă des difficultĂ©s techniques pour y rĂ©pondre, mĂȘme si dans lâabsolu les systĂšmes sont assez performants pour que presque tout soit virtuellement possible. Il y a donc lieu, sans doute, de leur expliquer que la traçabilitĂ© et lâinformation comportent des limites qui leur sont propres et que lâaptitude Ă fournir pour un produit le plus grand nombre dâinformations loyales ne doit pas ĂȘtre une condition dâaccĂšs au marchĂ©. Ce processus, indĂ©pendamment des obligations rĂ©glementaires notamment relatives Ă lâĂ©tiquetage, comporte implicitement lâobligation dâune concertation sur le contenu propre de lâinformation donnĂ©e entre producteurs et consommateurs, et ce pour chaque filiĂšre qui souhaite dĂ©velopper un cadre gĂ©nĂ©ral de traçabilitĂ© et dâinformation ou pour laquelle un tel cadre apparaĂźt indispensable. Seul ce type de processus peut conduire Ă ne retenir que lâinformation Ă tracer la plus utile aux consommateurs qui auront en ce qui les concerne une juste apprĂ©ciation des contraintes techniques et Ă©conomiques. La difficultĂ© technique Ă©voquĂ©e doit donc se rĂ©soudre par un ajustement nĂ©gociĂ© visant Ă rendre possible pour les uns ce qui est souhaitable pour les autres. En ce qui concerne la filiĂšre bovine Les attentes exprimĂ©es en ce qui concerne les modes dâĂ©levage et lâalimentation des bovins sont Ă rattacher notamment Ă des besoins de rĂ©assurance dans le contexte des crises, notamment de lâESB. Cela ne doit pas conduire Ă la recherche dâune information exhaustive sur toute lâhistoire de chaque animal, mais Ă analyser les Ă©lĂ©ments dâinformation susceptibles de rendre compte des particularitĂ©s de tel ou tel mode dâĂ©levage. Le moyen doit ĂȘtre trouvĂ© de faire connaĂźtre lâensemble des mesures de santĂ© publique sans attacher de maniĂšre systĂ©matique lâinformation sanitaire aux denrĂ©es alimentaires, et donc Ă lâĂ©tiquetage. Si les consommateurs veulent lĂ©gitimement savoir si les MRS sont bien retirĂ©s et si les farines animales sont exclues des rations, le moyen le plus appropriĂ© est probablement une communication des services de contrĂŽle et non une mention figurant sur les Ă©tiquettes, puisque le retrait des MRS et lâexclusion des farines animales sont dĂ©sormais normalement gĂ©nĂ©ralisĂ©s et ne constituent dorĂ©navant plus des facteurs distinctifs. De fait, se dessinent deux possibilitĂ©s dâinformation des consommateurs celle qui accompagne le produit lui-mĂȘme et celle qui peut emprunter dâautres canaux. Les membres du groupe de travail estiment que la premiĂšre doit avoir trait Ă la qualitĂ© perceptible par les consommateurs ou tout au moins par un jury dâanalystes sensoriels ou bien rĂ©pondre Ă une attente forte qui opĂšre une orientation dĂ©cisive au moment de lâacte dâachat comme par exemple la mention de la race animale. En ce qui concerne le rĂšglement communautaire no 1760/2000, des critiques sont apparues en ce qui concerne les mentions obligatoires dâĂ©tiquetage. Les numĂ©ros de traçabilitĂ© identification du lot et dâagrĂ©ment des Ă©tablissements dâabattage et de dĂ©coupe sont prĂ©sents sur lâĂ©tiquette alors quâils sont utiles aux seuls services de contrĂŽles. Les consommateurs nâen font aucun usage. Il a Ă©tĂ© unanimement regrettĂ© que soient confondues des mentions utiles et inutiles sur le mĂȘme support. Cet argument plaide en faveur dâune rĂ©ouverture des nĂ©gociations communautaires, que la France devrait chercher Ă provoquer, pour que les dispositions harmonisĂ©es puissent mieux tenir compte des attentes des consommateurs. En ce qui concerne la filiĂšre avicole Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il a Ă©tĂ© constatĂ© que les dispositions rĂ©glementaires applicables Ă la filiĂšre avicole prĂ©cisent les modes dâĂ©levage et dâalimentation des volailles Ă la fois pour les produits gĂ©nĂ©riques et pour les segments de marchĂ© placĂ©s sous signes officiels de qualitĂ©. Ce carcan rĂ©glementaire semble rencontrer ses propres limites en matiĂšre de souplesse dâutilisation. Il a par ailleurs Ă©tĂ© regrettĂ© que la doctrine française qui a interprĂ©tĂ© les obligations communautaires, lorsque câĂ©tait possible, nâa pas laissĂ© suffisamment de place aux initiatives Ă caractĂšre volontaire, ce qui accroĂźt les difficultĂ©s de segmentation du marchĂ© en dehors des signes officiels de qualitĂ© et condamne la filiĂšre Ă ne pas pouvoir prendre en compte certaines attentes qui seraient exprimĂ©es par les consommateurs pour les produits standards. En ce qui concerne la transformation des produits des filiĂšres bovines et avicoles Les reprĂ©sentants de la transformation font savoir que les attentes en matiĂšre de mode dâĂ©levage et dâalimentation trouvent un sens principalement pour les produits peu transformĂ©s compte tenu de lâinfluence directe que ces critĂšres peuvent exercer sur la qualitĂ© des produits finis. En revanche, dans le cas des produits utilisĂ©s comme ingrĂ©dients, les professionnels indiquent que le lien est plus tĂ©nu entre, par exemple, lâalimentation dâun bovin et les caractĂ©ristiques sensorielles dâun ravioli. Il est primordial pour eux de ne pas mĂ©sestimer lâimportance des caractĂ©ristiques technologiques au profit dâattentes gĂ©nĂ©rales des consommateurs qui pourraient trĂšs vite perdre tout sens en fonction du niveau dâĂ©laboration des produits. Des paramĂštres sensoriels tels que la tendretĂ©, la flaveur ou la saveur dâune viande bovine sont, selon leur propre expĂ©rience, sans rĂ©elle influence sur la qualitĂ© intrinsĂšque du produit Ă©laborĂ©. Ces mĂȘmes professionnels indiquent en revanche que lâajustement des niveaux dâexigences entre produits peu transformĂ©s et produits incorporĂ©s Ă des recettes complexes doit concerner les caractĂ©ristiques sanitaires. 3. Les voies dâamĂ©lioration de la situation Sur la forme, les dĂ©bats qui se sont tenus au sein du groupe de travail ont montrĂ© que toute contribution, aussi modeste soit-elle, Ă la rĂ©solution des crises quâont connu les filiĂšres dioxine ou quâelles connaissent encore ESB, dĂ©passe largement le champ de la question de lâinformation sur les modes dâĂ©levage et dâalimentation. Pour traiter cette saisine interministĂ©rielle, le groupe de travail a donc souhaitĂ©, dans un souci dâefficacitĂ©, se prononcer sur la question elle-mĂȘme et sur tous ses Ă©lĂ©ments de contexte. Sur le fond, il est ressorti par ailleurs des dĂ©bats menĂ©s au sein du groupe de travail que des Ă©carts existent entre la rĂ©alitĂ© des efforts consentis par les filiĂšres en faveur de la qualitĂ© et de la sĂ©curitĂ© des produits mis sur le marchĂ© et lâidĂ©e que peuvent en avoir les consommateurs. Une amĂ©lioration de la situation ne semble possible que si tous les acteurs amont sâattachent Ă une rĂ©assurance mĂ©thodique des consommateurs, Ă une prise en compte de leurs attentes ou Ă dĂ©faut Ă une information claire sur le fait que telle ou telle attente ne peut pas ĂȘtre satisfaite pour des raisons techniques ou Ă©conomiques. Enfin, les filiĂšres doivent ĂȘtre convaincues que le goĂ»t est un Ă©lĂ©ment moteur du marchĂ© des denrĂ©es alimentaires, dĂšs lors que la confiance est rĂ©tablie. Parvenir Ă une rĂ©assurance des consommateurs Par une communication globale sur les produits Il serait erronĂ© de croire que la rĂ©assurance des consommateurs dans le cadre de crises aussi profondes et anciennes que celle de lâESB peut sâaccomplir en dĂ©livrant une information sur les produits eux-mĂȘmes. Il serait probablement contre-productif de vouloir multiplier, Ă des fins de rĂ©assurance, les mentions dâĂ©tiquetage de sorte que lâon puisse connaĂźtre lâhistorique de chaque ingrĂ©dient. Il faut donc dissocier lâinformation gĂ©nĂ©rale sur les conditions de production et les mentions spĂ©cifiques qui attestent de caractĂ©ristiques particuliĂšres dâun produit. DâaprĂšs diverses enquĂȘtes rĂ©centes voire ci-dessus, le besoin dâinformations Ă partir desquelles la confiance des consommateurs peut se construire, concerne dâune part, les contrĂŽles et dâautre part, la rĂ©alitĂ© des modes de production. Par une communication globale sur les contrĂŽles En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les orientations de la politique de contrĂŽle, lâobjet des contrĂŽles, leurs rĂ©sultats, sont bien connus des seuls professionnels. Le grand public nâen a le plus souvent quâune idĂ©e lointaine et lacunaire puisque ne parviennent Ă lui, et de maniĂšre non-exhaustive, que les non-conformitĂ©s, les dĂ©faillances, les fraudes ou falsifications, sans leur mise en rapport avec les rĂ©sultats satisfaisants. Il peut avoir lâimpression que des problĂšmes de grande ampleur existent alors que le plus souvent tel nâest pas le cas. Une information du public doit donc ĂȘtre organisĂ©e pour mieux faire connaĂźtre lâensemble du dispositif mis en Ćuvre Ă des fins de santĂ© publique. Il est probablement souhaitable dâassocier dans cet exercice les autoritĂ©s sanitaires, les acteurs Ă©conomiques via les centres dâinformation collectifs, les prescripteurs dâopinion, et dâaccroĂźtre la communication. Par une communication globale sur la rĂ©alitĂ© des modes dâĂ©levage Quâil sâagisse de monogastriques ou de polygastriques, lâalimentation des animaux dâune rĂ©gion Ă lâautre, voire dâun Ă©levage Ă lâautre, est raisonnĂ©e et ajustĂ©e Ă leurs besoins. Le rĂ©gime alimentaire des volailles est principalement constituĂ© de cĂ©rĂ©ales, pour lâapport en Ă©nergie, et de lĂ©gumineuses, pour lâapport en protĂ©ine ; celui des bovins principalement de fourrage herbe pendant la pĂ©riode estivale, ensilage ou foin qui permettent la conservation pendant la pĂ©riode hivernale. Les rations de ces derniers sont complĂ©tĂ©es par des aliments riches en Ă©nergie et en protĂ©ines aliments concentrĂ©s au moment des pics de production ou en phase de croissance. A la faveur des dĂ©veloppements mĂ©diatiques sur la dioxine et les farines animales, les consommateurs ont eu lâimpression persistante que les animaux ne consommaient plus des rations traditionnelles. Le moyen de revenir Ă des niveaux de connaissance Ă©lĂ©mentaires, qui ne travestissent toutefois aucune rĂ©alitĂ©, passe sĂ»rement par une information Ă caractĂšre gĂ©nĂ©ral dispensĂ©e au plus proche du lieu dâachat sans pour autant ĂȘtre directement apposĂ©e sur les produits. Des membres du Conseil ont constatĂ© quâen ce qui concerne la boucherie traditionnelle, la proximitĂ© et le dialogue entre lâartisan et ses clients permettent de rĂ©pondre aux attentes dâinformation sur les modes dâĂ©levage. Ils ont suggĂ©rĂ© que des partenariats soient envisagĂ©s entre la grande distribution et les filiĂšres viande en lâespĂšce filiĂšres bovine et avicole pour que soient installĂ©es dans le plus grand nombre possible de lieux de vente des systĂšmes dâinformation du public, comme par exemple des bornes informatives, qui montreraient des animaux en conditions dâĂ©levage. Par une rĂ©duction des disparitĂ©s dâinformation sur les modes dâĂ©levage et dâalimentation en fonction des modes de distribution Comme cela a dĂ©jĂ Ă©tĂ© indiquĂ© dans le prĂ©sent rapport, il ne doit pas exister de mode de distribution nettement dĂ©calĂ© par rapport aux autres pour les informations mises Ă disposition des consommateurs en matiĂšre de modes dâĂ©levage des animaux. Il importe en particulier de compenser les retards constatĂ©s dans le cadre de la restauration hors domicile RHD et en matiĂšre dâachats publics. MĂȘme si les fournisseurs sont obligĂ©s de transmettre les informations au gestionnaire de la RHD, celui-ci nâa aucune obligation de les donner aux consommateurs. Le contrat de transparence viande bovine dâINTERBEV destinĂ© Ă la RHD est en lui-mĂȘme trĂšs intĂ©ressant, mais il demeure dâapplication volontaire et ne compense pas le dĂ©calage existant avec la distribution sur laquelle pĂšsent des obligations rĂ©glementaires consacrĂ©es par le rĂšglement communautaire. Par des mentions dâĂ©tiquetage spĂ©cifiques Ă certaines attentes des consommateurs En ce qui concerne lâalimentation des animaux dâĂ©levage, les besoins de rĂ©assurance de certains consommateurs tiennent Ă la certitude que les animaux ne consomment plus de farines animales ou dâautres matiĂšres comportant des dangers quâils ne connaĂźtraient pas. Dâautres consommateurs souhaitent ĂȘtre assurĂ©s que les animaux quâils consomment nâont pas Ă©tĂ© nourris avec des OGM. Ces deux attentes sont spĂ©cifiques de la pĂ©riode actuelle, mais probablement Ă©volutives. Lâinterdiction dâincorporer des farines animales est une obligation rĂ©glementaire depuis plus de dix ans pour les bovins et depuis un an pour tous les animaux terrestres, Ă lâexception des farines de poissons pour les monogastriques. Dans lâesprit de la rĂ©glementation sur la publicitĂ© non trompeuse, il nâest pas possible dâallĂ©guer sur la conformitĂ© Ă la rĂ©glementation, en dehors de trĂšs rares exceptions. Sur ce point, lâĂ©tiquetage ne peut donc ĂȘtre dâaucun secours. Sur les OGM, en revanche, il est actuellement techniquement possible, dans des contextes locaux, de procĂ©der Ă des substitutions entre des espĂšces vĂ©gĂ©tales potentiellement OGM et des espĂšces pour lesquelles aucun OGM nâest autorisĂ© Ă la mise sur le marchĂ©, si un marchĂ© existe rĂ©ellement pour que cette substitution soit Ă©conomiquement viable. Il est Ă©vident que cette possibilitĂ© ne doit pas ĂȘtre Ă lâorigine dâun raisonnement global pour toutes les espĂšces animales et quâelle nâa de sens que dans un contexte oĂč la substitution ne porte que sur une sĂ©rie trĂšs restreinte dâespĂšces vĂ©gĂ©tales. A cette condition, le groupe de travail a estimĂ© que pour les bovins Ă©levĂ©s dans ces conditions trĂšs spĂ©cifiques avec par exemple une substitution du tourteau de soja par des fĂ©veroles, des lupins ou dâautres protĂ©agineux, lâallĂ©gation animal nourri avec des espĂšces vĂ©gĂ©tales ne comprenant aucune variĂ©tĂ© OGM autorisĂ©e » nâaurait pas un caractĂšre trompeur. Ce type de mention devrait pouvoir concerner indiffĂ©remment les animaux, quâils soient ou non placĂ©s sous signe officiel de qualitĂ©, mais dans un cadre volontaire cf. note 5 , sur la base dâun cahier des charges simple agréé par les pouvoirs publics et contrĂŽlĂ© par un organisme tiers indĂ©pendant. Mieux prendre en compte les attentes des consommateurs En ce qui concerne la filiĂšre bovine Par des efforts en matiĂšre de qualitĂ©s objectives des produits Comme cela a dĂ©jĂ Ă©tĂ© vu, la qualitĂ© des viandes bovines dĂ©pend en grande partie de lâĂ©tat physiologique de lâanimal, de son Ă©tat dâengraissement, des prĂ©cautions qui ont Ă©tĂ© prises pour que lâanimal parvienne au stade de lâabattage sans ĂȘtre stressĂ©. Les membres du groupe de travail ont pris bonne note des efforts engagĂ©s par lâinterprofession bovine pour quâune proportion importante dâĂ©leveurs, de nĂ©gociants en bestiaux, dâabattoirs, de grandes et moyennes surfaces et de bouchers puissent se rallier volontairement au guide de bonnes pratiques de la filiĂšre bovine » prĂ©sentĂ© publiquement le 16 octobre 2001. Le Conseil rappelle nĂ©anmoins que les efforts dâamĂ©lioration de la qualitĂ© objective doivent concerner le plus grand nombre dâanimaux pour que les consommateurs puissent retirer une satisfaction des produits consommĂ©s et renouveler leur acte dâachat. Ainsi, il semblerait trĂšs profitable pour la filiĂšre quâaucun animal non tari cf. note 6 ou non engraissĂ© ne puisse ĂȘtre destinĂ© Ă la consommation de viandes piĂ©cĂ©es, non pour des raisons sanitaires, mais pour dĂ©finir une qualitĂ© seuil. Le groupe de travail estime quâil est de lâintĂ©rĂȘt de la filiĂšre bovine de dĂ©finir une qualitĂ© seuil, non seulement au niveau de lâinterprofession, mais dans un cadre associant tous les maillons de lâamont Ă la consommation et avec lâobjectif de rehausser les niveaux dâexigences qualitatifs pour les viandes destinĂ©es Ă une consommation sous forme piĂ©cĂ©es. Ces exigences pourraient concerner la conformation, lâĂ©tat dâengraissement, le poids de carcasse dâun animal adulte rĂ©formĂ© ou tout autre critĂšre pertinent Ă partir desquels la dĂ©finition de seuils peut conduire Ă un socle commun de qualitĂ© reconnue. Il semble nĂ©anmoins que ces diffĂ©rents critĂšres ne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s isolĂ©ment parce que les spĂ©cialistes indiquent quâils interagissent entre eux. Le groupe de travail estime que la profession devrait prendre lâinitiative dâun travail technique qui servirait de support Ă une concertation aussi large que possible, avec au moins des reprĂ©sentants de tous les collĂšges constitutifs du CNA, et ce dans des dĂ©lais aussi brefs que possible. Par une simplification de lâĂ©tiquetage et une amĂ©lioration de sa lisibilitĂ© De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il a Ă©tĂ© regrettĂ© que des mentions informatives Ă usages diffĂ©rents puissent figurer dans un mĂȘme champ visuel sans ĂȘtre organisĂ©es de maniĂšre cohĂ©rente. Des membres du groupe de travail ont indiquĂ© que certaines entreprises dâabattage et de dĂ©coupe avaient entrepris une rĂ©organisation et un regroupement des informations utiles pour que le consommateur puisse caractĂ©riser le morceau et si besoin se dĂ©terminer Ă partir de ces critĂšres en les dissociant nettement des informations mĂ©trologiques, du prix, de la date de pĂ©remption et des estampilles sanitaires. Le Conseil estime que lâidĂ©e dâapposer un stick, une Ă©tiquette ou tout autre support comportant au voisinage des autres mentions les Ă©lĂ©ments regroupant lâorigine, la catĂ©gorie, le type racial et Ă©ventuellement, toute mention relative aux modes dâĂ©levage ou dâalimentation faciliterait lâaccĂšs des consommateurs Ă lâinformation qui les intĂ©resse alors mĂȘme quâils nâont que peu de temps Ă consacrer Ă lâacte dâachat. Le Conseil estime en outre, que pour ĂȘtre utilisĂ©es, ces indications doivent apparaĂźtre en caractĂšres de taille suffisante et ĂȘtre parfaitement lisibles, ce qui nâest pas systĂ©matiquement le cas. Par la sauvegarde des informations sur la catĂ©gorie et le type racial Au 1er janvier 2002, une information complĂšte sur lâorigine des animaux, comprenant le lieu de naissance et dâĂ©levage ainsi que les sites dâabattage et de dĂ©coupe sera exigĂ©e. Mais Ă cet horizon, lâindication du type de lâanimal et de sa catĂ©gorie ne le sera pas. Elle relĂšvera du seul domaine volontaire, ce que regrettent notamment les organisations de consommateurs. Compte tenu des Ă©volutions du contexte enregistrĂ©es depuis le 17 juillet 2000, date de lâadoption du rĂšglement communautaire, et notamment de la nouvelle crise de lâautomne 2000 et de la baisse persistante du marchĂ©, les membres du CNA estiment quâune rĂ©ouverture des nĂ©gociations communautaires devrait ĂȘtre envisagĂ©e pour gĂ©nĂ©raliser au niveau communautaire des mentions prĂ©cieuses pour le rĂ©tablissement de la confiance. Par une meilleure utilisation des mentions facultatives La France a retenu deux possibilitĂ©s pour recourir Ă des mentions facultatives dans lâĂ©tiquetage des viandes bovines le cahier des charges simple agréé par les pouvoirs publics qui ne peut concerner que des informations recueillies sur le document dâaccompagnement bovin DAB ainsi que sur les opĂ©rations dâaval ; le cahier des charges de certification de conformitĂ© produit CCP pour les mentions dâĂ©tiquetage se rapportant aux modes de production modes dâĂ©levage, alimentation, bien-ĂȘtre animal. Ce choix est apparu restrictif, en ce sens que lâusage du cahier des charges simple est forcĂ©ment limitĂ©, et parce que la CNLC ne conçoit la certification de produits que sur des critĂšres qui exercent une influence directe sur leurs qualitĂ©s substantielles, au point que les diffĂ©rences par rapport aux produits standards puissent ĂȘtre mesurĂ©es. Les options retenues par la France ne permettent donc pas de dĂ©velopper dans un cadre volontaire les informations sur un aspect saillant du mode dâĂ©levage et dâalimentation qui serait sans incidence sur la qualitĂ© substantielle du produit mais correspondrait Ă des attentes fortes. Le Conseil estime quâun travail technique qui servirait de support Ă une concertation aussi large que possible, avec au moins des reprĂ©sentants de tous les collĂšges constitutifs du CNA, devrait ĂȘtre entrepris, dans des dĂ©lais courts, pour dĂ©finir les allĂ©gations sur les modes dâĂ©levage sans incidence sur la qualitĂ© substantielle des produits qui pourraient ĂȘtre communiquĂ©es hors SOQ et contrĂŽlĂ©es par un organisme tiers indĂ©pendant. Dâores et dĂ©jĂ , et si le cadre dĂ©terminĂ© par les autoritĂ©s françaises ne devait pas Ă©voluer, il est possible de faire un usage plus abouti dâune mention existante sur le DAB dans le cadre des cahiers des charges simples, en utilisant la possibilitĂ© de dĂ©cliner lâinformation sur le type racial, ce qui est apparu comme une demande forte des consommateurs. A partir du code de la race figurant sur le DAB, il est en effet possible pour des animaux de race pure, quâils soient ou non inscrits au livre gĂ©nĂ©alogique, de mentionner directement leur race et non plus seulement leur type racial viande » ou laitier ». Ceci existe dĂ©jĂ dans certains cahiers des charges simples, mais compte tenu du nombre de races traditionnelles en France et de lâattachement des consommateurs Ă cette information, une gĂ©nĂ©ralisation de cette disposition pourrait sâavĂ©rer trĂšs profitable Ă la filiĂšre bovine. En ce qui concerne la filiĂšre avicole Les modes dâĂ©levage des volailles, comme cela a Ă©tĂ© vu prĂ©cĂ©demment, sont trĂšs encadrĂ©s dâun point de vue rĂ©glementaire ce qui nâoffre que peu de possibilitĂ©s dâinitiatives pour dĂ©velopper des mentions dâinformation au-delĂ des usages en vigueur. Par ailleurs, pour les volailles, le profil des tissus adipeux est fortement corrĂ©lĂ© au profil des lipides alimentaires utilisĂ©s dans la ration, ce qui peut donner dans certains cas aux productions de la filiĂšre avicole un intĂ©rĂȘt particulier en matiĂšre de nutrition humaine. MalgrĂ© le manque de souplesse du dispositif, il pourrait ĂȘtre profitable que des mentions sur lâintĂ©rĂȘt nutritionnel de certaines volailles et de leurs produits dĂ©rivĂ©s soient prĂ©cisĂ©es dans le cadre de cahiers des charges simples et conformĂ©ment aux obligations du code de la consommation en matiĂšre de publicitĂ© non trompeuse. Concevoir que le goĂ»t est un Ă©lĂ©ment moteur du marchĂ© des denrĂ©es alimentaires En ce qui concerne la filiĂšre bovine Lâaudition des zootechniciens a montrĂ© que deux Ă©lĂ©ments ont un impact important pour lâobtention de viandes bovines de qualitĂ©. Il sâagit dâune part, du rythme et de lâĂ©tat final dâengraissement des animaux, et dâautre part de la maturation des carcasses. Importance de lâengraissement et de son rythme La consultation des zootechniciens a permis de mettre en Ă©vidence que chez les polygastriques, lâactivitĂ© ruminale limite considĂ©rablement lâinfluence de la nature des aliments ingĂ©rĂ©s sur la qualitĂ© des viandes parce que les bactĂ©ries du rumen transforment les aliments en nutriments directement utilisables par le bovin. La ration alimentaire doit donc ĂȘtre conçue pour permettre un fonctionnement optimal du rumen. En revanche, ils ont indiquĂ© que le soin apportĂ© Ă la finition des animaux influence incontestablement les qualitĂ©s biochimiques des muscles et, de ce fait, les qualitĂ©s sensorielles des viandes. Ils ont expliquĂ© que la dynamique revĂȘt une importance certaine. Un rythme dâengraissement progressif, qui laisse suffisamment de temps pour un dĂ©pĂŽt progressif de gras inter et intra musculaire, est bĂ©nĂ©fique pour la qualitĂ© sensorielle des viandes. Ils ont par ailleurs expliquĂ© que lâabsence dâengraissement ne permet pas dâobtenir des viandes piĂ©cĂ©es de qualitĂ©. Comme pour les durĂ©es de maturation, les zootechniciens sont Ă mĂȘme, sur la base dâun Ăąge dâabattage thĂ©orique, du sexe et du type racial de lâanimal, de prĂ©ciser les rythmes et durĂ©es dâengraissement optimum. Le Conseil estime quâun animal ayant Ă©tĂ© engraissĂ© dans les rĂšgles de lâart doit pouvoir donner Ă lâĂ©leveur la possibilitĂ© de valoriser la contribution quâil aura apportĂ©e Ă lâobtention dâune viande de bonne qualitĂ©. Des mentions du type rythme et durĂ©e dâengraissement optimisĂ©s » devraient pouvoir figurer sur lâĂ©tiquette. Les membres sont toutefois conscients que des campagnes dâinformation seront nĂ©cessaires pour que les consommateurs puissent tirer profit de ce type de mention et lâinterprĂ©ter sans biais. Importance de la maturation des viandes Comme cela a Ă©tĂ© vu au point la phase de maturation est primordiale pour la qualitĂ© de la viande mais elle nĂ©cessite du temps. Pour les animaux jeunes, elle est plus courte que pour une vache de rĂ©forme, pour aboutir Ă des effets Ă©quivalents. Le Conseil estime que la fixation de durĂ©es optimales de maturation en fonction du type et des caractĂ©ristiques des animaux abattus pourrait ĂȘtre demandĂ©e aux zootechniciens de sorte que lâinterprofession puisse construire une concertation entre tous ses membres pour en gĂ©nĂ©raliser lâusage. Le Conseil estime en outre quâun moyen efficace dâen obtenir une gĂ©nĂ©ralisation, seule Ă mĂȘme dâexercer une influence objective sur la qualitĂ© de toutes les viandes bovines, est son insertion dans le guide de bonnes pratiques de la filiĂšre bovine. Les durĂ©es de maturation ne seraient ainsi plus Ă©tablies forfaitairement mais en fonction des particularitĂ©s des carcasses. En ce qui concerne la filiĂšre avicole Les Ă©conomistes ont plusieurs fois indiquĂ©, dans le cadre du CNA, que le dĂ©veloppement des SOQ, notamment du label rouge et de la CCP, avait incidemment exercĂ© une influence favorable sur le niveau qualitatif des productions standards, ce dont le consommateur ne peut que se rĂ©jouir. Cette influence favorable conduit Ă ce que la qualitĂ© globale des viandes de volailles, en France, est actuellement nettement supĂ©rieure Ă ce quâelle Ă©tait, il y a une vingtaine dâannĂ©es. A la faveur des crises, les opĂ©rateurs de la filiĂšre avicole ont portĂ© le poids des segments de marchĂ© sous SOQ Ă un niveau jamais atteint. SimultanĂ©ment, les orientations donnĂ©es par le rĂšglement communautaire et lâinterprĂ©tation qui en est faite par la France, ont conduit Ă rĂ©server un certain nombre de modes dâĂ©levage et dâalimentation, et lâemploi des mentions correspondantes, aux seuls SOQ. Cette orientation peut rencontrer certaines limites en ce sens que, pour ĂȘtre convenablement valorisĂ©e, lâoffre de produits sous SOQ et de produits standards doit coexister. Il importe donc que la possibilitĂ© entrouverte par la rĂ©glementation nationale de permettre aux produits standards dâallĂ©guer sur le mode dâalimentation soit mieux mise en Ćuvre et que le dĂ©cret prĂ©vu Ă cette fin soit publiĂ©. Il reste au demeurant souhaitable que les allĂ©gations sur lâalimentation et la nutrition pour des produits hors SOQ puissent sâappuyer sur un contrĂŽle par tierce partie. 4. Les recommandations du Conseil national de lâalimentation Sur la saisine des ministres en charge de lâagriculture et de la consommation, le CNA a examinĂ© la question des modalitĂ©s dâinformation des consommateurs sur les modes dâĂ©levage et dâalimentation des bovins et volailles. Il appelle lâattention des pouvoirs publics sur le fait quâau fur et Ă mesure de sa rĂ©flexion, la nĂ©cessitĂ© dâapprĂ©hender cette question dans son contexte dâensemble lui est apparue pour proposer des voies dâamĂ©lioration des dispositifs existants qui tiennent compte du climat créé par les crises sanitaires et des attentes les plus fortes exprimĂ©es par les consommateurs. Le Conseil, sur le constat que lâamĂ©lioration de la qualitĂ© dâensemble des viandes bovines lui semble ĂȘtre une nĂ©cessitĂ© pour sortir dâune crise sans prĂ©cĂ©dent, estime quâil est indispensable dâouvrir des voies nouvelles, et de les expĂ©rimenter, dans lâobjectif de redonner au plus vite une dynamique Ă la consommation et de stimuler la demande intĂ©rieure. Le Conseil souligne lâensemble des constatations qui prĂ©cĂšdent et formule les recommandations suivantes Pour retrouver la confiance des consommateurs 1. Le Conseil estime que la rĂ©assurance des consommateurs est indispensable dans un contexte marquĂ© par des crises sanitaires successives. Les membres considĂšrent que la confiance ne pourra se rĂ©tablir que sur la base dâinformations vĂ©rifiables concernant, dâune part, la rĂ©alitĂ© des modes de production et, dâautre part, les contrĂŽles. Le Conseil considĂšre quâil est souhaitable de ne pas associer systĂ©matiquement une information gĂ©nĂ©rale sur les modes dâĂ©levage et les rĂ©sultats des contrĂŽles au flux de produits, donc Ă lâĂ©tiquette. En revanche, il recommande que des campagnes dâinformation soient organisĂ©es dans un cadre interprofessionnel et avec une implication suffisante des autoritĂ©s sanitaires et de celles chargĂ©es du suivi de lâinformation des consommateurs. Par ailleurs, le Conseil a constatĂ© quâen ce qui concerne la boucherie traditionnelle, la proximitĂ© et le dialogue entre lâartisan et ses clients contribuent Ă rĂ©pondre aux attentes dâinformation sur les modes dâĂ©levage. Il propose que des partenariats soient recherchĂ©s entre les filiĂšres viande » en lâespĂšce filiĂšres bovine et avicole et la grande distribution pour que soient installĂ©es dans le plus grand nombre possible de lieux de vente, des systĂšmes de formation des jeunes et dâinformation du public, comme par exemple des bornes informatives, qui montreraient des animaux en conditions dâĂ©levage ou donneraient des renseignements sur leur rĂ©gime alimentaire. 2. Le CNA constate que lâinformation acheminĂ©e nâest pas uniforme en fonction des modes de distribution des denrĂ©es alimentaires. Il remarque en particulier que la restauration hors domicile RHD nâest pas concernĂ©e par le rĂšglement communautaire harmonisant lâĂ©tiquetage des viandes bovines, ce que lâinterprofession essaye de compenser par un contrat de transparence intĂ©ressant mais dâapplication volontaire. Le Conseil estime que les pouvoirs publics devraient user de leur pouvoir rĂ©glementaire pour que, sur le principe, puissent ĂȘtre mises Ă disposition des clients ou convives des informations sur le type, la catĂ©gorie, lâorigine des animaux et Ă©ventuellement toute autre indication disponible et utile pour les consommateurs. Il resterait alors Ă concevoir des dispositifs appropriĂ©s pour que ces gestionnaires puissent rĂ©percuter lâinformation aux clients ou aux convives sans attendre quâils en fassent la demande. Pour les achats publics, le Conseil prend acte des Ă©volutions rĂ©glementaires rĂ©centes qui aboutissent Ă ce que les acheteurs publics puissent choisir lâoffre la mieux disante » et non plus lâoffre la moins disante ». Il constate toutefois quâĂ ce jour le vocable offre mieux disante » nâa pas Ă©tĂ© prĂ©cisĂ© et il recommande que le groupe de travail viandes » du GPEM-DA engage sans attendre une concertation impliquant Ă©troitement les reprĂ©sentants des filiĂšres concernĂ©es. 3. Le CNA a pu constater que les besoins de rĂ©assurance des consommateurs tiennent, pour certains dâentre eux, Ă lâabsence de certitude dâune exclusion effective des farines animales des rations alimentaires, et pour dâautres Ă la crainte que les animaux puissent consommer des OGM. Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le Conseil estime quâil nâest pas souhaitable dâallĂ©guer sur la conformitĂ© dâun mode de production Ă la rĂ©glementation, ce qui peut donner Ă penser que des produits dâun mĂȘme marchĂ© qui nâallĂšguent pas en ce sens, contreviennent Ă leurs obligations. Pour cette raison, le Conseil nâest pas favorable Ă une rĂ©ponse par voie dâĂ©tiquetage en ce qui concerne le respect de lâinterdiction dâutilisation des farines animales puisquâen principe il nâentre plus de farines animales dans lâalimentation dâaucun animal terrestre. En revanche, il en va diffĂ©remment pour les OGM puisque lâalimentation des animaux peut en contenir ou non. Le Conseil est sensible aux arguments de certains Ă©leveurs de bovins allaitants qui indiquent quâil est actuellement techniquement possible, dans des contextes locaux, de procĂ©der Ă des substitutions entre des espĂšces vĂ©gĂ©tales potentiellement OGM et des espĂšces pour lesquelles aucun OGM nâest autorisĂ© Ă la mise sur le marchĂ©. Le Conseil souligne en revanche que cette possibilitĂ© ne doit pas ĂȘtre Ă lâorigine dâun raisonnement global pour toutes les espĂšces animales et quâelle nâa de sens que dans un contexte oĂč la substitution ne porte que sur une sĂ©rie trĂšs restreinte dâespĂšces vĂ©gĂ©tales. A cette condition, le CNA estime que pour les bovins Ă©levĂ©s dans ces conditions trĂšs spĂ©cifiques avec par exemple une substitution du tourteau de soja par des fĂ©veroles, des lupins ou dâautres protĂ©agineux, lâallĂ©gation animal nourri avec des espĂšces vĂ©gĂ©tales ne comprenant aucune variĂ©tĂ© OGM autorisĂ©e » nâaurait pas un caractĂšre trompeur. Ce type de mention pourrait concerner indiffĂ©remment les animaux, quâils soient ou non placĂ©s sous signe officiel de qualitĂ©, sur la base dâun cahier des charges simple agréé par les pouvoirs publics et contrĂŽlĂ© par un organisme tiers indĂ©pendant. Le Conseil rappelle toutefois que lâusage des allĂ©gations nĂ©gatives doit demeurer lâexception. Pour mieux prendre en compte les attentes des consommateurs 4. DĂšs lors que les questions relatives Ă la rĂ©assurance des consommateurs ont Ă©tĂ© prises en compte, le CNA estime que la qualitĂ© objective des produits dâune filiĂšre est un argument dĂ©terminant pour que les consommateurs puissent retirer une satisfaction des produits consommĂ©s et renouveler leur acte dâachat. Il consacrera une rĂ©flexion prochaine Ă la rĂ©ciprocitĂ© et Ă la reconnaissance des niveaux dâexigence en ce qui concerne la qualitĂ©, notamment entre les produits nationaux et les produits importĂ©s. Le Conseil constate que les signes officiels de qualitĂ© connaissent un essor inĂ©gal dans la filiĂšre bovine Label et CCP alors mĂȘme que les modes de production traditionnels qui pourraient satisfaire aux conditions requises sont trĂšs rĂ©pandus. Il constate que dâautres filiĂšres semblent en avoir tirĂ© dâavantage partie et considĂšre que la filiĂšre bovine pourrait probablement mieux sâorganiser pour amĂ©liorer leur dĂ©veloppement. Le Conseil est par ailleurs favorable Ă la dĂ©finition dâune qualitĂ© seuil qui pourrait par exemple conduire dans la filiĂšre bovine Ă ce quâaucun animal non tari ou non engraissĂ© ne puisse ĂȘtre destinĂ© Ă la vente sous forme de viande piĂ©cĂ©e, non pour des raisons sanitaires, mais pour satisfaire Ă une qualitĂ© seuil. Le Conseil estime quâil est de lâintĂ©rĂȘt de la filiĂšre bovine de dĂ©finir une qualitĂ© seuil, non seulement au niveau de lâinterprofession, mais dans un cadre associant tous les maillons de lâamont Ă la consommation et avec lâobjectif de rehausser les niveaux dâexigences qualitatifs pour les viandes destinĂ©es Ă une consommation sous forme piĂ©cĂ©e. Ces exigences pourraient concerner la conformation, lâĂ©tat dâengraissement, le poids de carcasse dâun animal adulte rĂ©formĂ© ou tout autre critĂšre pertinent Ă partir desquels la dĂ©finition de seuils peut conduire Ă un socle commun de qualitĂ© reconnue. Le Conseil estime que la profession devrait prendre lâinitiative dâun travail technique qui servirait de support Ă une concertation aussi large que possible, avec au moins des reprĂ©sentants de tous les collĂšges constitutifs du CNA, et ce pour quâune qualitĂ© seuil, nĂ©gociĂ©e et arbitrĂ©e collectivement, soit dĂ©finie dans des dĂ©lais aussi brefs que possible. Le Conseil estime en outre que les pouvoirs publics devraient ĂȘtre sensibles Ă cette nĂ©cessitĂ© dâune qualitĂ© seuil lorsquâils envisagent des mesures dâassainissement du marchĂ©. 5. En ce qui concerne lâĂ©tiquetage de la viande bovine, le Conseil regrette que diverses mentions soient confondues, quâelles aient ou non une utilitĂ© pour le consommateur au moment de lâacte dâachat. Les initiatives qui ont Ă©tĂ© portĂ©es Ă sa connaissance et qui visent Ă regrouper les Ă©lĂ©ments relatifs Ă lâorigine, Ă la catĂ©gorie, au type racial et Ă©ventuellement au mode dâĂ©levage ou dâalimentation, doivent ĂȘtre encouragĂ©es dans la mesure oĂč les consommateurs nâont que peu de temps Ă consacrer Ă lâacte dâachat. Le Conseil estime que pour ĂȘtre utilisĂ©es, ces indications doivent apparaĂźtre en caractĂšres de taille suffisante et ĂȘtre parfaitement lisibles. 6. A partir du 1er janvier 2002, une information complĂšte sur lâorigine des bovins comprenant le lieu de naissance et dâĂ©levage ainsi que les sites dâabattage et de dĂ©coupe sera exigĂ©e. Mais Ă cet horizon, lâindication du type de lâanimal et de sa catĂ©gorie, imposĂ©e jusquâici en France et qui rĂ©pond Ă des attentes fortes des consommateurs, ne le sera plus et relĂšvera du seul domaine volontaire. Compte tenu de lâĂ©volution du contexte enregistrĂ©e depuis le 17 juillet 2000, date de lâadoption du rĂšglement communautaire, le CNA estime quâune rĂ©ouverture des nĂ©gociations communautaires est souhaitable pour gĂ©nĂ©raliser, dans un cadre europĂ©en, des mentions prĂ©cieuses pour le rĂ©tablissement de la confiance, notamment des mentions relatives au type de lâanimal et Ă sa catĂ©gorie. 7. Sur la base du dispositif existant, le Conseil considĂšre quâil est possible de faire un meilleur usage du code racial figurant sur le DAB qui aboutirait, dans le cadre dâun cahier des charges simple, Ă dĂ©cliner plus souvent lâinformation sur le type racial, ce qui est apparu comme une demande forte des consommateurs. En effet, il est possible dans un grand nombre de cas de mentionner en toute lettre sur lâĂ©tiquette la race qui est codifiĂ©e sur le DAB, ce qui pourrait sâavĂ©rer trĂšs profitable Ă la filiĂšre bovine, compte tenu du nombre de races traditionnelles en France et de lâattachement spĂ©cifique dâun grand nombre de consommateurs aux races bovines qui symbolisent le plus souvent une rĂ©gion ou une contrĂ©e. 8. Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le Conseil manifeste sa prĂ©fĂ©rence pour un systĂšme souple relevant strictement du domaine volontaire pour faire mention du mode dâĂ©levage et dâalimentation des bovins. Il considĂšre quâil nây a pas lieu de prendre des dispositions Ă caractĂšre obligatoire. Le CNA estime que les deux possibilitĂ©s retenues par la France pour recourir Ă des mentions facultatives dans lâĂ©tiquetage des viandes bovines restreignent les possibilitĂ©s dâutilisation du cahier des charges simple qui ne peut principalement porter que sur des informations contenues dans le DAB. Il suggĂšre que les possibilitĂ©s de recours Ă ce type de cahiers des charges soient facilitĂ©es de sorte que les produits hors SOQ puissent dĂ©velopper des allĂ©gations sur les modes dâĂ©levage et dâalimentation dans le cadre dâun cahier des charges approuvĂ© par les pouvoirs publics et contrĂŽlĂ© par un organisme tiers indĂ©pendant. Les membres du Conseil estiment que, dans cet objectif, un travail technique qui servirait de support Ă une concertation aussi large que possible, avec au moins des reprĂ©sentants de tous les collĂšges constitutifs du CNA, devrait ĂȘtre entrepris, dans des dĂ©lais courts, pour dĂ©finir les allĂ©gations sur les modes dâĂ©levage sans incidence sur la qualitĂ© substantielle des produits qui pourraient ĂȘtre communiquĂ©es hors SOQ et contrĂŽlĂ©es par un organisme tiers indĂ©pendant cf. note 7 . Ce travail devra prendre en compte les possibilitĂ©s de confusion entre la communication sur les produits hors SOQ et ceux sous signe officiel de qualitĂ©, et proposer des stratĂ©gies pour les prĂ©venir. 9. En ce qui concerne spĂ©cifiquement la filiĂšre avicole, le CNA a pris bonne note que le profil des tissus animaux est fortement corrĂ©lĂ© au profil de la ration alimentaire et que dans certains cas, cela peut prĂ©senter un intĂ©rĂȘt particulier en alimentation humaine. Sâil prend acte du manque de souplesse du dispositif rĂ©glementaire pour les volailles, le Conseil est favorable Ă ce que des mentions, portant sur lâintĂ©rĂȘt nutritionnel de certaines volailles ou de leurs produits dĂ©rivĂ©s, soient apposĂ©es dans le cadre de cahiers des charges simples et conformĂ©ment aux obligations du code de la consommation en matiĂšre dâallĂ©gations et de publicitĂ© non trompeuse. Pour faire du goĂ»t un Ă©lĂ©ment moteur du marchĂ© des denrĂ©es alimentaires 10. Le Conseil prend acte que le soin apportĂ© Ă la finition des bovins influence incontestablement les qualitĂ©s biochimiques du muscle et de ce fait, les qualitĂ©s sensorielles des viandes. Ce soin concerne le rythme, donc la durĂ©e, et lâĂ©tat final dâengraissement. Le Conseil prend acte que lâabsence dâengraissement ne permet pas dâobtenir des viandes piĂ©cĂ©es de qualitĂ© et que les zootechniciens sont Ă mĂȘme, sur la base dâun Ăąge dâabattage thĂ©orique, du sexe et du type racial de lâanimal, de prĂ©ciser les rythmes et durĂ©es dâengraissement optimum. Le Conseil estime quâun animal ayant Ă©tĂ© engraissĂ© dans les rĂšgles de lâart doit pouvoir donner Ă lâĂ©leveur la possibilitĂ© de valoriser la contribution quâil aura apportĂ©e Ă lâobtention dâune viande de bonne qualitĂ©. Des mentions du type rythme et durĂ©e dâengraissement optimisĂ©s » devraient pouvoir figurer sur lâĂ©tiquette. Le Conseil est toutefois conscient que des campagnes dâinformation seront nĂ©cessaires pour que les consommateurs puissent tirer profit de ce type de mentions et lâinterprĂ©ter sans biais. 11. Le Conseil prend acte que la phase de maturation des carcasses de bovins est primordiale pour la qualitĂ© de la viande. Il estime que la fixation de durĂ©es optimales de maturation en fonction du type et des caractĂ©ristiques des animaux abattus pourrait ĂȘtre demandĂ©e aux zootechniciens de sorte que lâinterprofession puisse en gĂ©nĂ©raliser lâusage. Le Conseil recommande Ă la filiĂšre bovine de lâinsĂ©rer notamment dans le guide de bonnes pratiques de la filiĂšre. Les durĂ©es de maturation ne seraient ainsi plus Ă©tablies forfaitairement mais en fonction des particularitĂ©s de chaque carcasse pour en optimiser les effets. En outre, le Conseil est favorable Ă lâapposition de mentions du type viande Ă maturation optimale » ; maturation garantie » ; viande soigneusement maturĂ©e » ; etc., pour les opĂ©rateurs qui se seront donnĂ© pour contrainte de respecter les durĂ©es recommandĂ©es. Le CNA est conscient quâune information gĂ©nĂ©rale est nĂ©cessaire pour expliquer au public la maturation et son influence positive sur la qualitĂ© sensorielle des viandes. 12. En ce qui concerne la filiĂšre avicole, le Conseil constate que les orientations donnĂ©es par le rĂšglement communautaire et lâinterprĂ©tation qui en est faite par la France, ont conduit Ă rĂ©server un certain nombre de modes dâĂ©levage et dâalimentation, et lâemploi des mentions correspondantes, comme le terme fermier » aux seuls SOQ. Cette orientation peut rencontrer certaines limites, en ce sens que pour ĂȘtre convenablement valorisĂ©e, lâoffre de produits sous SOQ et lâoffre de produits standards doivent coexister. Le Conseil considĂšre que la possibilitĂ© entrouverte » par la rĂ©glementation nationale de permettre aux produits standards dâallĂ©guer sur le mode dâalimentation devrait ĂȘtre mieux mise en Ćuvre et que le dĂ©cret prĂ©vu Ă cette fin soit publiĂ©. Il souhaite que lâaccĂšs Ă la certification de conformitĂ© soit rendu plus souple et plus rapide pour la communication sur les modes dâĂ©levage. Il reste au demeurant souhaitable que les allĂ©gations sur lâalimentation et la nutrition pour des produits hors SOQ puissent sâappuyer sur un contrĂŽle par tierce partie. A N N E X E Participants au groupe de travail du CNA sur la traçabilitĂ© des denrĂ©es alimentaires PrĂ©sidence M. Falconnet ANIA ; Mme Guillon UFCS ; RĂ©dacteurs M. Nairaud ; Mlle Suberville ; CollĂšge consommateur Mme Barcelo ORGECO ; Mme Menigot CNAFAL ; Mme Rache INDECOSA-CGT ; M. Chouleur ADEIC ; M. Rodriguez CSF ; M. du Sablon ORGECO ; CollĂšge production Mme Langhade APCA ; Mme Nicolas FNSEA ; M. Marteau FNSEA ; CollĂšge restauration Mme Sacquet SNERRS ; M. Bellisson UMIH ; M. Germain CCC ; CollĂšge transformation Mme Bricard CGAD ; Mme Castet CFCA ; Mme Hernot FIA ; Melle Peyruchaud ANIA ; M. Baldo FIA ; M. Bessemoulin CFCA ; M. Coutrel ANIA ; M. Kozlovsky CFCA ; CollĂšge distribution Mme Quentel FCD ; M. Dubern FCD ; M. Hudelist FCD ; M. Rogge FCD ; ReprĂ©sentants des administrations Mme Gatinois DPEI ; Mme Molinier DPEI ; M. Arrambourg DPEI ; PersonnalitĂ©s invitĂ©es Mme Daniel CFBCT ; Mme Dunoyer SNIA ; Mme Focque CERQUA ; Mme Magdelaine ITAVI ; Mme Taillard GENCOD-EAN France ; M. Agabriel INRA ; M. Chapelle FNB ; M. Debrincat CERQUA ; M. Juin INRA ; M. Lucbert Institut de lâElevage ; M. Micol INRA ; M. Montecot SNIA ; M. Morand INTERBEV ; M. Orenga CIV ; M. Salomon EcoSys International ; Cet avis a Ă©tĂ© adoptĂ©, le 20 novembre 2001, Ă lâunanimitĂ© des membres prĂ©sents ou reprĂ©sentĂ©s moins quatre abstentions Mmes Drouelle et Fillaud, MM. Allain et Laborde. Le CNA est une instance consultative indĂ©pendante. Le Conseil national de lâalimentation CNA est consultĂ© par les ministres en charge de lâagriculture, de la santĂ© et de la consommation, sur la dĂ©finition de la politique alimentaire » française. Il peut, en particulier, ĂȘtre interrogĂ© sur lâadaptation de la consommation aux besoins nutritionnels, la sĂ©curitĂ© alimentaire des consommateurs, la qualitĂ© des denrĂ©es alimentaires, lâinformation des consommateurs ». Il peut sâautosaisir. Le CNA reprĂ©sente toute la chaĂźne alimentaire ». Le CNA est composĂ© de 47 membres reprĂ©sentant toutes les composantes de la chaĂźne alimentaire » et de la sociĂ©tĂ© civile associations de consommateurs et dâusagers 9 membres, producteurs agricoles 9 membres, transformation et artisanat 9 membres, distribution 3 membres, restauration 6 membres, syndicats des salariĂ©s de lâagriculture, de lâagroalimentaire et de la distribution 5 membres, personnalitĂ©s scientifiques qualifiĂ©es 6 membres, reprĂ©sentants des ministĂšres techniques concernĂ©s et de lâAFSSA qui participent aux dĂ©bats avec voix consultative. Le CNA Ă©met des avis et recommandations. DĂšs quâil est saisi dâune question par les pouvoirs publics ou par son prĂ©sident, le CNA, qui tient des rĂ©unions plĂ©niĂšres environ tous les deux mois, constitue un groupe de travail prĂ©sidĂ© par lâun de ses membres. Le rapporteur est un membre du CNA ou une personnalitĂ© extĂ©rieure. Le groupe, qui doit ĂȘtre composĂ© de personnes aux sensibilitĂ©s diffĂ©rentes » se rĂ©unit alors rĂ©guliĂšrement pour prĂ©parer un rapport et un projet dâavis. Ce texte, si possible longuement rĂ©flĂ©chi » et consensuel » est ensuite soumis Ă la formation plĂ©niĂšre du CNA. NOTE S 1 Sont considĂ©rĂ©s comme signes officiels de qualitĂ© les appellations dâorigine, les labels, les produits de lâagriculture biologique, les produits certifiĂ©s. 2 Les Français, la qualitĂ© et la sĂ©curitĂ© des aliments. - Une Ă©tude IPSOS pour les Ă©tats gĂ©nĂ©raux de lâalimentation, octobre 2000. Ce sondage est cependant antĂ©rieur Ă la crise de lâESB survenue en novembre 2000. 3 Ces donnĂ©es proviennent de lâenquĂȘte INCA enquĂȘte nationale sur les consommations individuelles communiquĂ©e par lâAFSSA en dĂ©cembre 2000. 4 EnquĂȘte CAF 2000. 5 Domaine ou cadre volontaire mĂ©canisme consistant Ă crĂ©er une discipline professionnelle fondĂ©e sur le principe dâune adhĂ©sion volontaire Ă un ensemble de rĂšgles communes et non sur des mesures coercitives. 6 Femelle tarie femelle pour laquelle, au terme dâune pĂ©riode de production laitiĂšre ou dâallaitement, aucune sĂ©crĂ©tion des glandes mammaires nâest plus observĂ©e. 7 Au cours des travaux du Conseil ont Ă©tĂ© notamment Ă©voquĂ©es des mentions portant sur le taux de fourrage de la ration alimentaire de lâanimal, sur lâutilisation dâensilage ou sur celle de fourrages secs. Ă© MinistĂšre de l'Ăâ°conomie, des Finances et de l'Industrie - DGCCRF - 23 janvier 2002
InterbevPays de la Loire, Angers. 590 den plijet · 26 den a gomz diwar-benn an dra-mañ · 28 were here. Fondée en 1979, Interbev est l'Association Fondée en 1979, Interbev est l'Association
Affiner par gĂ©ographieMĂ©canicien Espace Vert H/FEmploi NĂ©goce - Commerce grosïPloĂ«rmel, 56, Morbihan, BretagneBLANCHARD Agriculture est distributeur en matĂ©riels agricoles, piĂšces dĂ©tachĂ©es, accessoires et services d'assistance aux professionnels. Diagnostic et entretien matĂ©riel client - ProcĂšde Ă l'entretien ; diagnostique la panne, l'anomalie, qui peut ĂȘtre d'origine hydraulique, pneumatique, Ă©lectrique, Ă©lectronique, mĂ©canique et remet en Ă©tat par Ă©change ou par rĂ©paration de piĂšces, les organes, Ă©quipements et Ă©lĂ©ments dĂ©fectueux. - Est capable de rechercher les rĂ©fĂ©rences, d'Ă©tablir les listes de piĂšces et les devis nĂ©cessaires aux interventions. - S'assure de la qualitĂ© de sa prestation rĂ©glage, contrĂŽle, essai... ; fait rĂ©ellement preuve d'autonomie et d'initiative. - Participe au dĂ©veloppement du Chiffre d'Affaires piĂšces dĂ©tachĂ©es et main d'oeuvre. - S'adapte aux exigences de la clientĂšle et de l'activitĂ©. Gestion documentaire - Respecte les Ordres de Travail et les devis et rend compte auprĂšs de son responsable des travaux non mentionnĂ©s et qu'il juge nĂ©cessaires. - Remplit quotidiennement tous les documents nĂ©cessaires Ă la gestion de l'activitĂ© Ordre de Travail, Fiche individuelle.... Gestion et entretien des Ă©quipements et infrastructure - Est responsable[...]Responsable d'agence - espace vert h/fEmploi Equipement industrielïParis, 75, Paris, Ăle-de-FranceVos missions sont âą DĂ©cliner la stratĂ©gie d'entreprise, respect des process Groupe et la politique commerciale dans votre pĂ©rimĂštre et animer le plan de dĂ©veloppement de vottre entitĂ©, âą Anticiper les besoins de main d'oeuvre des clients/prospects et organiser, en lien avec le PĂŽle RH, recrutement adĂ©quat, âą Suivre et animer les plans d'actions intĂ©rimaires rĂ©pondants aux enjeux du marchĂ©, en lien avec les fonctions supports formations, politique de recrutement, âą Prospecter les cibles clients/prospects et identifier leurs besoins dans le domaine du travail temporaire et du recrutement de maniĂšre pĂ©renne, âą DĂ©ployer et animer les outils, offres commerciales et services additionnels du travail temporaire, âą Recruter, en lien avec le PĂŽle RH et intĂ©grer ses collaborateurs, âą Ăvaluer et dĂ©velopper les compĂ©tences de vos collaborateurs, âą S'assurer du respect du cadre lĂ©gal, contractuel, des rĂšgles internes et de la maĂźtrise des risques, âą ContrĂŽler, analyser et rendre compte de l'activitĂ© et des rĂ©sultats, âą DĂ©velopper, en lien avec le Service RH, des partenariats avec les acteurs de l'emploi et les Ă©coles / JardiniĂšreEmploi ïAubergenville, 78, Yvelines, Ăle-de-FranceLa commune d'AUBERGENVILLE recrute 3 Jardiniers H/F en CDD de 12 mois - CrĂ©ation des espaces verts Semis, crĂ©ation paysagĂšre, entretien des massifs floraux, engazonnement - Entretien des espaces verts Tonte, arrosage, dĂ©sherbage, taille, paillage, traitement des parasites, entretien de l'arrosage automatique - Entretien du matĂ©riel Entretien du matĂ©riel et des outils mis Ă disposition, dĂ©tection des dysfonctionnement Missions ponctuelles avec notion de polyvalence dĂ©neigement, montage et dĂ©montage de matĂ©riel lors des manifestations, manutention, participation aux dĂ©mĂ©nagements Profil recherchĂ© - diplĂŽme dans les mĂ©tiers jardinage/paysage + expĂ©rience significative - CACES R472M / R489, et certiphyto apprĂ©ciĂ©s - MaĂźtrise de l'utilisation du matĂ©riel Ă main et Ă moteur et de son entretien - MaĂźtrise des nouvelles pratiques d'entretien taille douce, fauchage tardif, dĂ©broussaillage sĂ©lectif,zĂ©ro phytosanitaire - Permis B requisAgente entretien maintenance polyvalente en collectivitĂ©Emploi ïFrancheleins, 11, Ain, OccitanieDans le cadre d'un service public de proximitĂ© et dans une relation d'interface avec les Ă©lus et avec la/le secrĂ©taire de mairie et la population, l'AGENT TECHNIQUE POLYVALENT EN MILIEU RURAL conduit l'ensemble des activitĂ©s liĂ©es Ă l'entretien et Ă la valorisation des espaces publics et des bĂątiments communaux. Vos missions - RĂ©alise des petits travaux de bĂątiment maçonnerie, plĂątrerie, peinture, plomberie, serrurerie, menuiserie - Effectue le nettoyage Ă©vacuation de dĂ©chets, de dĂ©pĂŽts sauvages, la rĂ©paration nids de poules et le salage aux endroits dangereux de la voirie communale - Effectue l'entretien des espaces verts tonte, dĂ©broussaillage, taille de haies, plantation d'arbustes, confection de massifs de fleurs, arrosage, traitement phytosanitaire, ramassage de dĂ©chets divers - Effectue l'entretien des cimetiĂšres et la surveillance lors de travaux rĂ©alisĂ©s sur les concessions - Effectue l'affichage des manifestations des associations sur les panneaux rĂ©servĂ©s Ă cet effet - ProcĂšde Ă l'entretien du petit matĂ©riel et de l'outillage - ProcĂšde Ă l'Ă©tat des lieux et remise des clĂ©s au locataire de la salle des fĂȘtes SAVOIR-FAIRE Relations aux Ă©lus Informer les[...]Ouvrier / OuvriĂšre d'entretien des espaces vertsEmploi ïMontrozier, 12, Aveyron, OccitanieDans une exploitation forestiĂšre en extĂ©rieur vos missions seront - le nettoyage de parc elles Ă l'aide d'une dĂ©broussailleuse - l'entretien de 1er niveau du matĂ©riel DĂ©butants acceptĂ©s. Si dĂ©butant, vous serez former aux outils de travail prise en main facile et rapide. CDD 4 mois, 35h / semaine. Du lundi au vendredi de 8h Ă 12h et de 14h Ă 17h. Des dĂ©placements avec un vĂ©hicule de sociĂ©tĂ© sont Ă prĂ©voir. Pour candidater - envoyez nous votre CV par mail en rĂ©pondant Ă l'annonce - ou contactez nous directement par tĂ©lĂ©phone 06 70 58 58 18Technico-commercial junior h/fEmploi AgroalimentaireïAngers, 49, Maine-et-Loire, Pays de la LoireSous la responsabilitĂ© dâun commercial de lâactivitĂ© espaces verts, Il aura pour missions principales Etudier les cibles Ă visiter PrĂ©parer les argumentaires produits en partenariat avec nos fournisseurs Etablir un plan dâactions sur la durĂ©e de la formation qui comportera De la prospection chez les paysagistes du nord Maine et Loire et de la Sarthe, les collectivitĂ©s du nord Maine et Loire et de la Sarthe et les bureaux dâĂ©tude et architectes paysagersAgent/Agente d'entretien des bĂątiments et espaces collectifsEmploi ïGrasse, 60, Alpes-Maritimes, Hauts-de-FranceFONCTION COMMERCIALE Approvisionnement Vous devez Remonter Ă votre responsable vos besoins en fournitures, produits d'entretien et matĂ©riel Relation clients Vous devez Renseigner les clients avec courtoisie, lorsque vous ĂȘtes sur la surface de vente, Veiller Ă ce que votre activitĂ© perturbe le moins possible la qualitĂ© du service client dans le magasin, dans un environnement sĂ©curisĂ© balisage zone glissante FONCTION TECHNIQUE ActivitĂ© LES EXTERIEURS Parking Vous devez Ramasser les papiers et dĂ©tritus Vider les poubelles Vider et nettoyer les cendriers Rééquilibrer les parcs Ă caddies Effectuer le balayage manuel ou motorisĂ© des abords du magasin abris caddies, entrĂ©es, Vous pouvez ĂȘtre amenĂ©e Ă Ramasser les feuilles Entretenir les espaces verts Entretenir le parking et les abords du magasin en cas d'intempĂ©ries enlever neige, dĂ©poser sel, Cour de rĂ©ception marchandises Vous pouvez ĂȘtre amenĂ©e Ă Entretenir les bennes et leurs abords LE MAGASIN Vous devez Aspirer les tapis d'entrĂ©e Passer l'autolaveuse sur les sols et effectuer les finitions manuelles des zones inaccessibles Ă l'autolaveuse Nettoyer les objets meublants ainsi que[...]EmployĂ© polyvalent / EmployĂ©e polyvalente de restaurationEmploi ïNĂ©rac, 47, Lot-et-Garonne, Nouvelle-AquitaineLA RESTAURATION est un mĂ©tier variĂ©, potentiellement passionnant, caractĂ©risĂ© par l'alternance de pĂ©riodes d'activitĂ© soutenue "coup de feu" et de pĂ©riodes de moindre activitĂ©, oĂč il faut gĂ©rer au mieux les imprĂ©vus tout en restant centrĂ© sur la satisfaction du Client. On entend dire beaucoup de choses de La Restauration»... Venez vous faire votre propre opinion, en rencontrant les employĂ©es en place, et les patrons de cette petite entreprise familiale ; vous pourriez ĂȘtre agrĂ©ablement surpris par ce que Le Vert Galant propose. Nous employons jusqu'Ă 8 personnes Ă diffĂ©rents postes, en CDD saisonniers de 2 Ă 7 mois, Ă Temps Partiel ou Ă Temps Plein 35h/semaine voire plus. Chez nous vous serez encadrĂ©es et formĂ©es par L'EQUIPE PERMANENTE, qui rassemble les crĂ©ateurs de l'entreprise. - En CUISINE, le Chef transmet Ă son/ses Assistantes les savoir-faire et rĂšgles d'hygiĂšne indispensables au poste - La/les Responsables de salle - Caisse vous accompagneront pour la connaissance de la Carte, le conseil client, les techniques de service, les commandes bloc et/ou Ă©lectronique, la gestion des stocks et les tĂąches techniques du poste BAR plonge », prĂ©parations,[...]IngĂ©nieur ModĂ©lisation et Simulation d'Accidents Graves H/FEmploi Autres services aux entreprises, Energie - PĂ©troleïMarseille, 13, Bouches-du-RhĂŽne, Provence-Alpes-CĂŽte d'AzurSOFREN est une entreprise internationale d'ingĂ©nierie et de conseil spĂ©cialisĂ©e dans les secteurs de l'Energie NuclĂ©aire, PĂ©trole & Gaz, Energie verte, de l'Industrie et des Infrastructures associĂ©es. Suite Ă l'expansion de ses activitĂ©s croissances interne et externe, SOFREN compte plus de 750 collaborateurs dans le monde. Nos offres rĂ©pondent au cycle en V des projets industriels internationaux majeurs depuis les Ă©tudes de faisabilitĂ© jusqu'au dĂ©marrage des installations ingĂ©nierie, management de programmes et de projets et stratĂ©gie industrielle. La maĂźtrise des technologies performantes dans des environnements exigeants est notre savoir-faire. SOFREN s'organise autour d'une trĂšs forte croissance sur plusieurs sites Saint-Cloud rĂ©gion parisienne, Amiens, Cherbourg, Nantes, Lyon, Aix-en-Provence, Pierrelatte et Marseille en France ; Belgique, Suisse, UAE, UK et Congo pour l'International. Plus d'informations sur notre site TĂCHES - Prise en main des donnĂ©es ASTEC des rĂ©acteurs et dĂ©finition d'hypothĂšses vis-Ă -vis des rejets radioactifs aĂ©riens. - Analyse du comportement des produits de fission lors du scĂ©nario accidentel et calcul[...]RRH CompĂ©tences et CarriĂšres H/FEmploi Equipement industrielïNantes, 44, Loire-Atlantique, Pays de la LoireConditionnement, logistique, espaces verts et propretĂ© tels sont les 4 mĂ©tiers des 400 salariĂ©s de SAPRENA ! Entreprise adaptĂ©e, inscrite dans les valeurs de l'Ă©conomie sociale et solidaire, SAPRENA a pour ambition de valoriser le capital humain. SAPRENA est en croissance et a beaucoup Ă©voluĂ© ces derniĂšres annĂ©es pour se structurer, avec notamment la crĂ©ation du service Ressources Humaines, et le passage en SCIC SociĂ©tĂ© CoopĂ©rative d'IntĂ©rĂȘt Collectif en 2018. Ce sont 80 salariĂ©s qui sont associĂ©s, et qui portent haut et fort les valeurs de SAPRENA ! Depuis 3 ans, la Direction et le service RH travaillent activement Ă l'harmonisation et Ă la consolidation des processus. L'ambition est de structurer une direction des ressources humaines en tant que telle, mais pour cela, il faut d'abord recruter et organiser l'Ă©quipe ! L'objectif est de crĂ©er des relais pour ĂȘtre plus prĂ©sent au quotidien aux cĂŽtĂ©s des salariĂ©s, afin de prendre part Ă cette nouvelle organisation et accompagner le dĂ©veloppement de SAPRENA. La Direction RH sera ainsi organisĂ©e autour de 2 axes de pilotage, complĂ©mentaires et donc trĂšs en lien le pĂŽle contrats, rĂ©munĂ©ration et SIRH d'un cĂŽtĂ©, et le[...]Ouvrier - OuvriĂšre Paysagiste H/FEmploi Autres services aux entreprisesïBesançon, 25, Doubs, Bourgogne-Franche-ComtĂ©Votre agence TEMPORIS Besançon recrute de nouveaux talents ! Nous recherchons UN OUVRIER PAYSAGISTE H/F pour notre client situĂ© Ă Besançon. Notre client est spĂ©cialisĂ© dans l'amĂ©nagement extĂ©rieur sur toute la rĂ©gion. Vous aurez pour missions - Divers travaux de petite maçonnerie enrobĂ©e, muret et terrassement. - Maçonnerie paysagĂšre pavage, dallage, allĂ©e. - Entretien des plantes pour les professionnels et les particuliers. - CrĂ©ation de massifs paysagers et espaces verts selon les attentes des clients. Vous ĂȘtes bricoleur, Ă l'aise avec les outils et capable de travailler en autonomie comme en Ă©quipe, alors candidatez ! Vous ĂȘtes dynamique et dotĂ© d'une bonne rĂ©sistance physique, sĂ©rieux, ponctuel et volontaire sont vos principales qualitĂ©s ? Alors c'est vous que nous recherchons ! Condition de travail - 35 heures du lundi au vendredi. - DĂ©placements rĂ©guliers sur chantiers. - Salaire selon expĂ©rience. N'attendez plus et ENVOYER VOTRE CV et Candidature sur l'adresse ********.** Et venez nous rencontrer Ă l'agence situĂ©e au 25 avenue Carnot 25000 BESANĂON, du lundi au vendredi de 8h Ă 12 heures et 14 heures Ă 18 heures avec VOTRE MASQUE OBLIGATOIRE attention[...]Chef de chantier paysagiste h/fEmploi Audit - ComptabilitĂ© - FiscalitĂ©ïArras, 62, Pas-de-Calais, Hauts-de-FranceVous ĂȘtes passionnĂ© par les Espaces Verts ? Votre crĂ©ativitĂ© est sans limite ? Vous vous dĂ©finissez comme un vĂ©ritable artiste paysagiste » ? Votre leadership permet un travail dâĂ©quipe efficace ? Alors, je vous invite vivement Ă poursuivre votre lecture !Je recherche un Chef de chantier H/F pour une entreprise situĂ©e prĂšs d'Arras !Vous rejoignez une sociĂ©tĂ© familiale, passionnĂ©e par lâamĂ©nagement, la plantation, le terrassement, la taille ...Vous y trouverez de belles valeurs humaines, de la convivialitĂ© et de lâengagement vis-Ă -vis de ses dans lâĂąme, vous prenez en charge un chantier et diriger toutes les opĂ©rations. Vous avez la capacitĂ© Ă motiver et animer votre Ă©quipe. Vous dirigez une petite Ă©quipe dâouvriers polyvalents et passionnĂ©s afin de crĂ©er des jardins sur mesures avec lâamĂ©nagement de terrasse, la crĂ©ation dâallĂ©es, le pavage, le missions seront Vous analysez et prenez en mains le chantierVous rĂ©flĂ©chissez Ă la stratĂ©gie Ă adopter et aux moyens Ă mettre en ĆuvreLire les plans, prendre les points de niveau, dĂ©terminer les veillez au respect des dĂ©laisVous suivez la maintenance et le soin apportĂ© au chantierVous repĂ©rez[...]Chef d'Ă©quipe paysagiste h/fEmploi Audit - ComptabilitĂ© - FiscalitĂ©ïArras, 62, Pas-de-Calais, Hauts-de-FranceVous ĂȘtes passionnĂ© par les Espaces Verts ? Votre crĂ©ativitĂ© est sans limite ? Vous vous dĂ©finissez comme un vĂ©ritable artiste paysagiste » ? Votre leadership permet un travail dâĂ©quipe efficace ? Alors, je vous invite vivement Ă poursuivre votre lecture !Je recherche un Chef de chantier H/F pour une entreprise situĂ©e prĂšs d'Arras !Vous rejoignez une sociĂ©tĂ© familiale, passionnĂ©e par lâamĂ©nagement, la plantation, le terrassement, le taillage...Vous y trouverez de belles valeurs humaines, de la convivialitĂ© et de lâengagement vis-Ă -vis de ses dans lâĂąme, vous prenez en charge un chantier et diriger toutes les opĂ©rations. Vous avez la capacitĂ© Ă motiver et animer votre Ă©quipe. Vous dirigez une petite Ă©quipe dâouvriers polyvalents et passionnĂ©s. Vos missions seront Vous analysez et prenez en mains le chantierVous rĂ©flĂ©chissez Ă la stratĂ©gie Ă adopter et aux moyens Ă mettre en ĆuvreLire les plans, prendre les points de niveau, dĂ©terminer les veillez au respect des dĂ©laisVous suivez la maintenance et le soin apportĂ© au chantierVous repĂ©rez tout dysfonctionnement et vous montrez force de proposition pour trouver la bonne solutionVous assurez la sĂ©curisation[...]Chef de chantier paysagiste h/fEmploi Audit - ComptabilitĂ© - FiscalitĂ©ïBapaume, 62, Pas-de-Calais, Hauts-de-FranceVous ĂȘtes passionnĂ© par les Espaces Verts ? Votre crĂ©ativitĂ© est sans limite ? Vous vous dĂ©finissez comme un vĂ©ritable artiste paysagiste » ? Votre leadership permet un travail dâĂ©quipe efficace ? Alors, je vous invite vivement Ă poursuivre votre lecture !Je recherche un Chef de chantier H/F pour une entreprise situĂ©e prĂšs d'Arras !Vous rejoignez une sociĂ©tĂ© familiale, passionnĂ©e par lâamĂ©nagement, la plantation, le terrassement, le taillage...Vous y trouverez de belles valeurs humaines, de la convivialitĂ© et de lâengagement vis-Ă -vis de ses dans lâĂąme, vous prenez en charge un chantier et diriger toutes les opĂ©rations. Vous avez la capacitĂ© Ă motiver et animer votre Ă©quipe. Vous dirigez une petite Ă©quipe dâouvriers polyvalents et passionnĂ©s. Vos missions seront Vous analysez et prenez en mains le chantierVous rĂ©flĂ©chissez Ă la stratĂ©gie Ă adopter et aux moyens Ă mettre en ĆuvreLire les plans, prendre les points de niveau, dĂ©terminer les veillez au respect des dĂ©laisVous suivez la maintenance et le soin apportĂ© au chantierVous repĂ©rez tout dysfonctionnement et vous montrez force de proposition pour trouver la bonne solutionVous assurez la sĂ©curisation[...]Paysagiste h/fEmploi Audit - ComptabilitĂ© - FiscalitĂ©ïArras, 62, Pas-de-Calais, Hauts-de-FranceVous ĂȘtes passionnĂ© par les Espaces Verts ? Votre crĂ©ativitĂ© est sans limite ? Vous vous dĂ©finissez comme un vĂ©ritable artiste paysagiste » ? Votre leadership permet un travail dâĂ©quipe efficace ? Alors, je vous invite vivement Ă poursuivre votre lecture !Je recherche un Chef de chantier H/F pour une entreprise situĂ©e prĂšs d'Arras !Vous rejoignez une sociĂ©tĂ© familiale, passionnĂ©e par lâamĂ©nagement, la plantation, le terrassement, la taille ...Vous y trouverez de belles valeurs humaines, de la convivialitĂ© et de lâengagement vis-Ă -vis de ses dans lâĂąme, vous prenez en charge un chantier et diriger toutes les opĂ©rations. Vous avez la capacitĂ© Ă motiver et animer votre Ă©quipe. Vous dirigez une petite Ă©quipe dâouvriers polyvalents et passionnĂ©s afin de crĂ©er des jardins sur mesures avec lâamĂ©nagement de terrasse, la crĂ©ation dâallĂ©es, le pavage, le missions seront Vous analysez et prenez en mains le chantierVous rĂ©flĂ©chissez Ă la stratĂ©gie Ă adopter et aux moyens Ă mettre en ĆuvreLire les plans, prendre les points de niveau, dĂ©terminer les veillez au respect des dĂ©laisVous suivez la maintenance et le soin apportĂ© au chantierVous repĂ©rez[...]Paysagiste h/fEmploi Audit - ComptabilitĂ© - FiscalitĂ©ïCambrai, 59, Nord, Hauts-de-FranceVous ĂȘtes passionnĂ© par les Espaces Verts ? Votre crĂ©ativitĂ© est sans limite ? Vous vous dĂ©finissez comme un vĂ©ritable artiste paysagiste » ? Votre leadership permet un travail dâĂ©quipe efficace ? Alors, je vous invite vivement Ă poursuivre votre lecture !Je recherche un Chef de chantier H/F pour une entreprise situĂ©e prĂšs d'Arras !Vous rejoignez une sociĂ©tĂ© familiale, passionnĂ©e par lâamĂ©nagement, la plantation, le terrassement, la taille ...Vous y trouverez de belles valeurs humaines, de la convivialitĂ© et de lâengagement vis-Ă -vis de ses dans lâĂąme, vous prenez en charge un chantier et diriger toutes les opĂ©rations. Vous avez la capacitĂ© Ă motiver et animer votre Ă©quipe. Vous dirigez une petite Ă©quipe dâouvriers polyvalents et passionnĂ©s afin de crĂ©er des jardins sur mesures avec lâamĂ©nagement de terrasse, la crĂ©ation dâallĂ©es, le pavage, le missions seront Vous analysez et prenez en mains le chantierVous rĂ©flĂ©chissez Ă la stratĂ©gie Ă adopter et aux moyens Ă mettre en ĆuvreLire les plans, prendre les points de niveau, dĂ©terminer les veillez au respect des dĂ©laisVous suivez la maintenance et le soin apportĂ© au chantierVous repĂ©rez[...]Jardinier / JardiniĂšreEmploi ïPorto-Vecchio, 992, Corse-du-Sud, CorseRĂ©sidence de tourisme de 29 appartements route de Palombaggia, nous recherchons une jardiniere toutes mains pour - entretien des jardins, espaces verts, tonte des pelouses,arrosages - entretien des piscines nettoyage bassin/filtres - petites rĂ©parations dans les logements plĂątres, peintures, petit bricolage ExpĂ©rience exigĂ©e CDI 35h travail le samedi Salaire de 1700 a 2000 euros net par mois selon expĂ©rience et compĂ©tences POSTE NON LOGE Ătant la seule personne a ce poste, nous recherchons quelqu un de sĂ©rieux, impliquĂ© et minutieux dans son travail ayant l expĂ©rience nĂ©cessaire pour organiser son travail de maniĂšre agricole polyvalent / OuvriĂšre agricole polyvalenteEmploi ïNozeroy, 39, Jura, Bourgogne-Franche-ComtĂ©Groupement d'employeurs recherche un salariĂ© polyvalent H/F en CDI temps plein. Nous vous proposons un emploi sur mesure ! Missions vous assurez des missions de remplacement ou de complĂ©ment de main d'Ćuvre en Ă©levage bovin laitier. Vous intervenez principalement pour la traite et les soins aux animaux, et Ă©galement pour les travaux de saison Ă©pandage, fenaison . Selon votre parcours et votre projet, possibilitĂ© de diversifier votre travail avec des missions en artisanat, coopĂ©rative fromagĂšre, entretien des espaces verts Profil motivĂ©e par l'Ă©levage, autonome, sĂ©rieux se, dynamique, capacitĂ© d'adaptation. Formation agricole et expĂ©riences attendues. Conditions CDI temps plein. Travail 2 week-end par mois. Salaire selon compĂ©tences et grille salariale de la convention collective. DĂ©placements indemnisĂ©s. Poste Ă pourvoir dĂšs que possible. CV et lettre de motivation en prĂ©cisant le numĂ©ro de l' / Agente des services hospitaliersEmploi ïRevin, 83, Ardennes, Provence-Alpes-CĂŽte d'AzurVous ĂȘtes en charge de l'entretien et de l'hygiĂšne des locaux. Vous participez aux activitĂ©s permettant d'amĂ©liorer le confort hĂŽtelier des patients et veillez Ă leur sĂ©curitĂ©. Vous exercez votre mission dans le parfait respect de la charte de la personne hospitalisĂ©e confidentialitĂ©, respect de l'intimitĂ© et de la dignitĂ© du patient. Conditions de travail Les horaires peuvent varier suivant l'affectation 06h30/18h30 ou 07h00/19h00 pour les temps pleins amplitude horaire de 10 heures et 15h00/20h00 pour les temps partiels. Travail le week-end et jour fĂ©riĂ© Ă prĂ©ciser. Vos principales activitĂ©s - Nettoyer et dĂ©sinfecter les locaux selon les protocoles en vigueur - Effectuer l'approvisionnement et l'entretien du chariot de mĂ©nage - Ranger et nettoyer le local mĂ©nage - Assurer l'entretien des franges et des lavettes - RĂ©cupĂ©rer les chariots en cuisine, distribuer les plateaux en tenant compte des rĂ©gimes particuliers, dĂ©barrasser les plateaux, rapporter les chariots en cuisine - Dresser le couvert sur les tables, prĂ©parer la mise en place eau, pain, assaisonnement..., distribuer les repas en tenant compte des rĂ©gimes particuliers, dĂ©barrasser les tables pendant[...]Vendangeur / VendangeuseEmploi ïCausses-et-Veyran, 34, HĂ©rault, OccitanieLe Domaine Borie La VitarĂšle, localisĂ© Ă Causses et Veyran 34490 au cĆur de l'AOC Saint Chinian, est Ă la recherche de son Ă©quipe de pour le millĂ©sime 2022, qui s'annonce beau ! Borie La VitarĂšle, fondĂ© en 1990, c'est un domaine familial en plein milieu d'une vallĂ©e entourĂ©e de chĂȘnes verts et de garrigues gĂ©rĂ© par Cathy la mĂšre, Camille la fille et Ulrich son conjoint toute l'annĂ©e. En bio et en biodynamie depuis 1998, les 20 hectares de vignes s'Ă©panouissent dans des sols vivants pour produire Ă l'arrivĂ©e de grands vins de l'appellation. Ici, tout est depuis toujours vendangĂ© Ă la main. Les sont comme les premiers de la qualitĂ©. Nous recrutons des vendangeurs-ses pour une durĂ©e d'environ trois semaines, disponibles Ă partir du 27-28 aoĂ»t 2022 date de vendanges Ă confirmer courant aoĂ»t. Profil recherchĂ© Nous recherchons des personnes motivĂ©es, fiables, ponctuelles et qui aiment le travail d'Ă©quipe. Au sein d'une Ă©quipe d'une douzaine de personnes, vous serez vĂ©ritablement acteur de la qualitĂ© de la rĂ©colte, encadrĂ© par Ulrich, le chef de culture, dans une ambiance de travail conviviale. DĂ©tails complĂ©mentaires[...]Ouvrier / OuvriĂšre paysagisteEmploi Bricolage - JardinageïAtton, 54, Meurthe-et-Moselle, Grand EstLocalisĂ©e Ă ATTON 54700, GUEREINS 01 et REIMS 51, TECHNIGAZON est une entreprise paysagiste spĂ©cialisĂ©e dans l'amĂ©nagement et l'entretien des espaces verts et des terrains sportifs et rĂ©pond aux diffĂ©rentes demandes de ses clients en leur apportant la qualitĂ© d'un service cousu-main » auquel l'ensemble du personnel est attachĂ©. Depuis 2008, nous mettons notre savoir-faire au service de particuliers, d'entreprises, de syndics, de mairies et d'autres collectivitĂ©s dans le Grand-Est. Nous recherchons, pour notre agence basĂ©e Ă ATTON 54700 UNE OUVRIERE PAYSAGISTE SPECIALISEE EN TERRAIN DE SPORTS Vous aurez en charge la tonte et les opĂ©rations mĂ©caniques sur terrain de sport dĂ©compactage, sablage, regarnissage.. Vous ĂȘtes rĂ©actifve, avez le sens de l'organisation, ĂȘtes autonome, ponctuelle et avez des capacitĂ©s de dĂ©cisions? Rejoignez notre Ă©quipe ! Permis B ET EB / Agente de propretĂ© et d'hygiĂšneEmploi ïMegĂšve, 74, Haute-Savoie, Auvergne-RhĂŽne-AlpesRECRUTE Pour la Direction des Sports et des Loisirs Son secteur HYPRO UN AGENT D'HYGIENE ET DE PROPRETE H/F Cadre d'emploi des adjoints techniques territoriaux REF 2022-41 MegĂšve est un village et une station connue dans le monde entier pour la qualitĂ© de son accueil touristique. DotĂ©e d'Ă©quipements de premiers plans, elle s'attache Ă maintenir un cadre de vie exceptionnel pour la population permanente et touristique. Son ambition se concrĂ©tise par l'obtention de nombreux labels tels que Flocon Vert, Ville et village fleuris 4 fleurs, Ville Ă VĂ©lo, Best of the Alps, L'esprit Famille, Tourisme et Handicap.... Au cĆur de MegĂšve, le Palais est un Ă©quipement structurant de la commune qui s'inscrit, depuis plus de 50 ans, dans un cycle d'innovation permanente pour que le sport, le bien-ĂȘtre, la culture et le loisir soient au rendez-vous. Il fait partie intĂ©grante de l'offre recherchĂ©e par une clientĂšle aussi bien locale que touristique groupes, associations sportives, scolaires, sportifs de haut niveau, pratiquants loisirs ainsi que des sĂ©minaires, des colloques, des spectacles, etc. RĂ©partie sur 33 000 mÂČ, le Palais regroupe une diversitĂ© d'Ă©quipements tels que[...]Agent / Agente d'exploitation de la voirieEmploi ïCastillon-en-Couserans, 90, AriĂšge, Bourgogne-Franche-ComtĂ©Missions Poste participant au dispositif d'astreinte Ă©tĂ© et hiver. Travail en horaire normal, horaire dĂ©calĂ© hiver centres de montagne, journĂ©e continue et double poste fauchage, heures supplĂ©mentaires. Travail en Ă©quipe en rĂšgle gĂ©nĂ©rale. Pas de personnel encadrĂ©. Entretien et exploitation du rĂ©seau dĂ©partemental. Les missions des Agents d'Intervention comportent, notamment, les activitĂ©s suivantes -Entretien et exploitation courant des chaussĂ©es, dĂ©pendances vertes, dĂ©pendances bleues, ouvrages d'art, Ă©quipements -Pose de signalisation permanente et temporaire. -ViabilitĂ© hivernale. -Surveillance du rĂ©seau, interventions d'urgence et de sĂ©curitĂ©. -Entretien du matĂ©riel et des locaux mis Ă disposition. ActivitĂ©s occasionnelles En pĂ©riode d'intempĂ©ries, lors d'Ă©vĂ©nements exceptionnels et pour certaines activitĂ©s les agents affectĂ©s Ă un centre d'intervention pourront ĂȘtre appelĂ©s Ă intervenir sur le secteur d'un autre centre d'intervention voire d'un autre district. CompĂ©tences - RĂ©activitĂ© et rendu compte en cas d'intempĂ©ries, d'Ă©vĂ©nements exceptionnels ou de tout dĂ©faut affectant le rĂ©seau en et hors centre d'intervention. - SĂ©curitĂ© des usagers et information. -[...]BĂ»cheron / BĂ»cheronneEmploi Bricolage - JardinageïNeuville-en-Tourne-Ă -Fuy, 83, Ardennes, Provence-Alpes-CĂŽte d'AzurLocalisĂ©e Ă ATTON 54700, GUEREINS 01090 et REIMS 51, TECHNIGAZON est une entreprise paysagiste spĂ©cialisĂ©e dans l'amĂ©nagement et l'entretien des espaces verts et des terrains sportifs et rĂ©pond aux diffĂ©rentes demandes de ses clients en leur apportant la qualitĂ© d'un service cousu-main » auquel l'ensemble du personnel est attachĂ©. Depuis 2008, nous mettons notre savoir-faire au service de particuliers, d'entreprises, de syndics, de mairies et d'autres collectivitĂ©s dans le Grand-Est. Nous recherchons pour notre agence de Reims une BUCHERON/BUCHERONE LES MISSIONS RĂ©aliser l'abattage des arbres dĂ©signĂ© en respectant les rĂšgles de sĂ©curitĂ© Mettre en place les systĂšmes de rĂ©tention de l'arbre ou des banches Ăvacuer les arbres dĂ©jĂ tombĂ©s VOS ATOUTS Connaissance de l'ensemble des vĂ©gĂ©taux, leur dĂ©veloppement et leur entretien Connaissance des diffĂ©rents outils spĂ©cifiques Autonomie Sens de l'organisation Travail en Ă©quipe PRES-REQUIS Permis B obligatoire Permis EB serait un plus NOTRE OFFRE Salaire en fonction de l'expĂ©rienceIngĂ©nieur / IngĂ©nieure Ă©cologueEmploi ïAlbi, 81, Tarn, OccitanieEn tant qu'Assistante Chef de Projet, vos missions seront les suivantes Ă©laboration de dossiers rĂ©glementaires volet naturel des Ă©tudes d'impact, dĂ©rogation espĂšces protĂ©gĂ©es, Ă©valuation Natura 2000, mesures de compensation, plans de gestion, sur la base des donnĂ©es remontĂ©es du terrain par les Ă©cologues spĂ©cialisĂ©s dans leur domaine entomologie, herpĂ©tologie, chiroptĂ©rologie, ornithologie etc.. Dans le cadre de la rĂ©daction de volets naturels d'Ă©tudes d'impact par exemple - Analyse et description des habitats et des espĂšces, patrimonialitĂ© et enjeux ; - Description des corridors Ă©cologiques, de la Trame Verte et Bleue ; - DĂ©finition des impacts du projet sur les milieux naturels ; - Dimensionnement des mesures pour Ă©viter, rĂ©duire ou compenser les impacts dĂ©marche ERC ; - Travail sur le plan de gestion ; - Finalisation de rendus ; - Accompagnement du maĂźtre d'ouvrage du projet dans sa relation avec les services instructeurs. Pour cela, vous travaillerez en Ă©troite collaboration avec le Chef de Projet et les Ă©cologues de terrain. Des missions d'assistance pour la gestion et le suivi des projets pourraient vous ĂȘtre confiĂ©es. Vous pourrez bien entendu ĂȘtre[...]Assistante administratifve et comptableEmploi ïMamoudzou, 97, Mayotte, -1TETRAMA EXPLOITATION leader dans le domaine des Travaux Publics Ă Mayotte recrute un Assistant administratif & travaux F/H en CDI. FondĂ©e en 1988, Tetrama Exploitation est la branche TP du Groupe Tetrama, acteur majeur du territoire. Nos principales activitĂ©s sont - Les travaux publics terrassement, voiries, rĂ©seaux divers ; - Les transports de matĂ©riaux et de matĂ©riels ; - La gestion et la valorisation des dĂ©chets inertes et dĂ©chets verts. PlacĂ©e sous l'autoritĂ© du Directeur d'Exploitation, vous serez chargĂ©e de liste non exhaustive - Tenir la caisse ; - Assurer le suivi des tickets de barge en l'absence de l'assistante ; - Travailler en Ă©troite collaboration avec l'assistante administrative ; - Contribuer au traitement des appels d'offres marchĂ©s publics et privĂ©s renseigner les tableaux de suivi, Ă©tablir des devis, renseigner les DICT dĂ©claration d'intention de commencement de travaux, complĂ©ter les formulaires adĂ©quats, rĂ©diger des courriers, mettre en forme et imprimer les dossiers d'appel d'offre, rĂ©cupĂ©rer les DCE dossier de consultation des entreprises, contribuer Ă la constitution du dossier de candidature, faire signer les documents au[...]Agente entretien maintenance polyvalente en collectivitĂ©Emploi ïIdron, 64, PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, Nouvelle-AquitaineLA COMMUNE D'IDRON RECRUTE UN AGENT D'ENTRETIEN POLYVALENT Sous l'autoritĂ© du Maire, et sous la responsabilitĂ© du chef d'Ă©quipe, vous serez chargĂ©e plus particuliĂšrement de - Assurer l'entretien des locaux communaux nettoyer et dĂ©sinfecter les locaux salles, toilettes et le matĂ©riel tables, chaises ; remettre en ordre et nettoyer les sols, mobiliers et surfaces vitrĂ©es ; dĂ©poussiĂ©rer le mobilier, vider les poubelles, etc. ; changer les essuie-mains, le papier WC ; assurer le nettoyage et la dĂ©sinfection des toilettes publiques, - Participer Ă des travaux de nettoyage et d'entretien des voies et espaces publics dĂ©barrasser les trottoirs et les espaces publics des dĂ©chets, dĂ©sherber et maintenir en Ă©tat de propretĂ© les voies urbaines et les espaces publics ramasser les feuilles mortes, dĂ©sherber la voirie, vider les poubelles publiques de la commune, etc., - Assurer l'entretien courant des matĂ©riels et engins nettoyer, entretenir et ranger les outils, Ă©quipements et matĂ©riels aprĂšs usage, - RepĂ©rer les dĂ©gĂąts occasionnĂ©s sur le domaine public et dans les bĂątiments, et remonter l'information Ă la hiĂ©rarchie, - ActivitĂ©s complĂ©mentaires ponctuelles en fonction[...]Agent / Agente d'entretien/propretĂ© de locauxEmploi ïSaint-Tropez, 83, Var, Provence-Alpes-CĂŽte d'AzurDans notre restaurant / salon de thĂ© Place des Lices Ă Saint-Tropez vous procĂ©der au nettoyage et Ă l'entretien quotidien des sanitaires, du restaurant, de la boutique et des extĂ©rieurs de l'Ă©tablissement. Missions - VĂ©rifier tous les quarts d'heures et entretenir les sanitaires de l'Ă©tablissement. - Veiller Ă ce que les locaux et le mobilier du restaurant, de la boutique et des extĂ©rieurs restent propres en permanence en adaptant les produits d'entretien. - Approvisionner les sanitaires en consommables papier toilette, essuie-main, savon . - Participer au rangement des diffĂ©rents Ă©quipements. CompĂ©tences requises - Appliquer strictement les directives - ExĂ©cuter avec dextĂ©ritĂ© et rigueur des tĂąches rĂ©pĂ©titives - Appliquer strictement des rĂšgles d'hygiĂšne Conditions d'exercice de l'emploi L'emploi s'exerce en station debout prolongĂ© et implique d'Ă©ventuelles manutentions de charges. L'emploi nĂ©cessite de respecter des normes d'hygiĂšne et de sĂ©curitĂ©. Contrat 30h par semaine - 6 jours par semaine - 9h-14h30 Repas du midi fourni. Parking pris en charge Ă 50% - PossibilitĂ© de prise en charge "bateaux verts" 50% RĂ©ductions tarifaires en boutiques de 30% Poste non logĂ©Agent/Agente d'entretien des bĂątiments et espaces collectifsEmploi ïSaint-Just-Chaleyssin, 38, IsĂšre, Auvergne-RhĂŽne-AlpesDans le cadre de l'entretien de nos 2 sites de SAINT JUST CHALEYSSIN, nous recherchons un employĂ© polyvalent Ă temps partiel pour rĂ©aliser l'entretien des diffĂ©rents espaces verts . Vos missions - la tonte des pelouses - l'entretiens des extĂ©rieurs, - la taille des haies, - et d'autres activitĂ©s de bricolage dans les bĂątiments comme changer une ampoule par exemple ! Ce poste s'adresse Ă tous les profils de personnes habiles de leurs mains qui chercheraient un complĂ©ment de revenus. CDD jusque fin Novembre Le salaire est Ă nĂ©gocier selon d'entretien des bĂątiments et espaces collectifsEmploi ïSaint-Just-Chaleyssin, 38, IsĂšre, Auvergne-RhĂŽne-AlpesDans le cadre de l'entretien de nos 2 sites de SAINT JUST CHALEYSSIN, nous recherchons un employĂ© polyvalent Ă temps partiel pour rĂ©aliser l'entretien des diffĂ©rents espaces verts . Vos missions - la tonte des pelouses - l'entretiens des extĂ©rieurs, - la taille des haies, - et d'autres activitĂ©s de bricolage dans les bĂątiments comme changer une ampoule par exemple ! Ce poste s'adresse Ă tous les profils de personnes habiles de leurs mains qui chercheraient un complĂ©ment de revenus. Le salaire est Ă nĂ©gocier selon / Vendeuse pĂ©piniĂ©risteEmploi ïVilleneuve-sur-Lot, 47, Lot-et-Garonne, Nouvelle-AquitaineVENDEUR SERRE PEPINIERES CDI 35H h/f Descriptif de l'offre Au sein d'une Ă©quipe dynamique, vos missions seront les suivantes Accueillir et accompagner la clientĂšle dans sa recherche de produits, Apporter des conseils techniques aux clients sur le rayon vĂ©gĂ©tal, Garantir la bonne tenue de la serre, RĂ©aliser la mise en rayon, le rangement et le rĂ©assort des produits en magasin, GĂ©rer l'approvisionnement et la qualitĂ© de la tenue de votre espace de vente, S'assurer de la gestion de l'Ă©tiquetage, RĂ©ceptionner, contrĂŽler et stocker les marchandises, Participer Ă la fidĂ©lisation de nos clients en mettant en avant les valeurs de notre enseigne. Vous avez une bonne connaissance des vĂ©gĂ©taux. Vous justifiez d'une premiĂšre expĂ©rience sur une fonction similaire. Vous ĂȘtes dotéé d'un excellent relationnel vous permettant de concrĂ©tiser vos ventes et ainsi de contribuer Ă la performance du magasin. Vous avez l'esprit d'Ă©quipe et passionnĂ©e par le commerce et la relation client, vous avez Ă cĆur d'intĂ©grer un groupe qui place le client au cĆur de ses prĂ©occupations. Votre dynamisme, votre initiative et sens du relationnel sont des atouts nĂ©cessaires pour mener Ă bien les missions[...]Ouvrier / OuvriĂšre d'entretien des espaces vertsEmploi ïAngers, 49, Maine-et-Loire, Pays de la LoireAu sein de l'Ă©quipe espaces verts composĂ©e de 13 Collaborateurs, vous serez notamment en charge de - RĂ©aliser l'amĂ©nagement et l'entretien des espaces verts en respectant les frĂ©quences dĂ©finies et les impĂ©ratifs naturels mĂ©tĂ©o et saison - Assurer les travaux de tontes, de taille, de plantation. - Mettre en place et gĂ©rer des systĂšmes d'arrosage. - Entretenir le mobilier urbain et les aires de jeux. - Respecter, a minima, les standards et consignes dĂ©finis par l'entreprise dans un souci de rendre la rĂ©sidence attractive. - Contribuer Ă la continuitĂ© de service, en alertant, avec les moyens techniques mis Ă disposition, en cas de dysfonctionnement technique des Ă©quipements situĂ©s dans les parties communes et les espaces extĂ©rieurs. - S'appuyer sur les procĂ©dures existantes au sein de l'entreprise pour alerter le bon intervenant. Votre profil Vous ĂȘtes titulaire d'un CAP/BEP jardinier paysagiste. Vous ĂȘtes organisĂ©e, autonome, dynamique et rigoureuxse. Vous avez le sens de la qualitĂ© de service. Vous avez des connaissances dans la conception, l'entretien des espaces verts et dans la reconnaissance des vĂ©gĂ©taux. Vous savez manipuler et entretenir du matĂ©riel[...]Ouvrier / OuvriĂšre d'entretien des espaces vertsEmploi ïAngers, 49, Maine-et-Loire, Pays de la LoireAu sein de l'Ă©quipe espaces verts, vous serez notamment en charge de - RĂ©aliser l'amĂ©nagement et l'entretien des espaces verts en respectant les frĂ©quences dĂ©finies et les impĂ©ratifs naturels mĂ©tĂ©o et saison - Assurer les travaux de tontes, de taille, de plantation. - Mettre en place et gĂ©rer des systĂšmes d'arrosage. - Entretenir le mobilier urbain et les aires de jeux. Vous ĂȘtes titulaire d'un CAP/BEP jardinier paysagiste. Vous ĂȘtes organisĂ©e, autonome, dynamique et rigoureuxse. Vous avez le sens de la qualitĂ© de service. Vous avez des connaissances dans la conception, l'entretien des espaces verts et dans la reconnaissance des vĂ©gĂ©taux. Vous savez manipuler et entretenir du matĂ©riel espaces verts. Travail en horaire de journĂ©e. RĂ©munĂ©ration entre 11,20 ⏠et 13,66 ⏠selon votre / OuvriĂšre d'entretien des espaces vertsEmploi ïBrissac Loire Aubance, 49, Maine-et-Loire, Pays de la Loire***Poste Ă pourvoir immĂ©diatement*** L'Association EcoEtang, Ă Brissac QuincĂ©, recherche pour sa section Espaces verts une Ouvriere pour un CDD Ă temps complet encadrĂ© par un moniteur. A compĂ©tences Ă©gales, prioritĂ© aux BĂ©nĂ©ficiaires de l'Obligation d'Emploi Au sein de cette Ă©quipe, vous - RĂ©aliserez l'entretien des espaces verts Taille d'arbres et arbustes,tonte de pelouses,... pour des entreprises et des particuliers. - Utiliserez le matĂ©riel Taille-haie, tondeuse, rotofil CDD Saisonnier 6 mois renouvelable, prise de poste dĂšs que possible 35 heures hebdomadaires du lundi au vendrediOuvrier / OuvriĂšre d'entretien des espaces vertsEmploi ïSaumur, 49, Maine-et-Loire, Pays de la LoireMissions principales Sous l'autoritĂ© directe du responsable du secteur, l'agent polyvalent exĂ©cute tous travaux d'entretien urbain. En suivant les directives ou les documents techniques qui lui sont donnĂ©s, il intervient sur les domaines des espaces verts, des stades, de la voirie et de la propretĂ© urbaine. CompĂ©tences exigĂ©es pour le poste - CAP, BEP en espaces verts, voirie, propretĂ© urbaine ou expĂ©rience similaire - Connaissances de base en agronomie et biologie vĂ©gĂ©tale - Respect et soins sur les travaux et l'entretien des matĂ©riels - Connaissance et respect des normes d'hygiĂšne et de sĂ©curitĂ© concernant la mise en Ćuvre d'un chantier - Savoir utiliser et entretenir les diffĂ©rents matĂ©riels d'entretien dĂ©broussailleuse, tondeuse autotractĂ©e, matĂ©riels Ă©lectriques meuleuse, disqueuse, burineur et portatifs, souffleur - Sens du service public - Permis B obligatoire / Permis CE, Caces seraient un plus Conditions de travail - Travail nĂ©cessitant des travaux physiques, capacitĂ© de travail en Ă©quipe, comme en autonomie - Travail possible week-end et jours fĂ©riĂ©s selon plannings et Ă©vĂ©nements - Horaires dĂ©calĂ©es[...]Agente entretien maintenance polyvalente en collectivitĂ©Emploi ïAllonnes, 49, Maine-et-Loire, Pays de la LoireAGENT POLYVALENT DES SERVICES TECHNIQUES H/F Service d'affectation Services techniques Sous l'autoritĂ© du responsable des Services Techniques, en tant qu'agent polyvalent, vous assurez l'entretien des voiries, l'entretien et la crĂ©ation d'espaces verts, l'entretien du matĂ©riel motorisĂ©, la logistique des manifestations publiques et les opĂ©rations logistiques. A ce titre vous rĂ©aliserez les tĂąches suivantes 1- Pour missions principales * entretien des espaces publics dans le respect de la qualitĂ© Ă©cologique et paysagĂšre des sites et du domaine routier. Maintien d'un espace public sĂ©curisĂ©, propre, accueillant pour les usagers. -exploitation du domaine routier -entretien des espaces publics, rĂ©paration et renouvellement de la signalisation, petite maçonnerie, rĂ©paration revĂȘtement voirie, pose de mobiliers -participation Ă l'hivernage, Ă l'entretien des ouvrages d'art et du rĂ©seau pluvial de voirie - exploitation des espaces verts, horticoles, champĂȘtres, cimetiĂšres et terrains sportifs - suivi du fleurissement annuel, participation Ă la rĂ©alisation d'amĂ©nagement paysager * propretĂ© urbaine -gestion des dĂ©chets sur le domaine public 2- Pour missions annexes *[...]NOUVEAUTĂ 2022 MASQUE VĂGĂTAL Ă CAP LOIREïMauges-sur-Loire 49620ïLe 28/10/2022Lâautomne sâest bien installĂ© Ă Cap Loire, les feuilles se parent de leurs plus belles couleurs. Jaunes, rouges, vertes ou oranges, choisissez vos prĂ©fĂ©rĂ©s pour confectionner le plus incroyable des masques vĂ©gĂ©tales !RĂCOLTE DES CACAHUĂTES Ă CAP LOIRE Patrimoine - CultureïMauges-sur-Loire 49620ïLe 04/11/2022La cacahuĂšte et la Loire ont un lien Ă©troit avec le bateau Cap Vert installĂ© dans les jardins de Cap Loire. Entre 1940 et 1960, il transportait ce fruit Ă coque sur la Loire jusqu'aux huileries Marchant Ă ChĂąteau-Gontier pour la conception d'huile d'arachide. Enfiler vos bottes et vos gants de jardin pour ramasser les cacahuĂštes cachĂ©es sous la terre et repartez avec votre semis. Elles susciteront la curiositĂ© de beaucoup d'entre vous !La prĂ©paration SpectacleïPoligny 39800ïDu 13/10/2022 au 18/11/2022En octobre 2022 jeudi 13, vendredi 14, samedi 15, mardi 18, jeudi 20 et vendredi 21 En novembre mardi 8, mercredi 9, jeudi 17, vendredi 18 LA PRĂPARATION Compagnie Amateure MI-SCĂNE Spectacle Ă partir de 12 ans Dans un premier temps, bien sĂ»r, vous pourriez vous demander pourquoi moi ? ». Vous pourriez remettre en cause les critĂšres du ComitĂ© dâHygiĂšne, demander la rĂ©vision du protocole sanitaire ou mĂȘme encore, dans un Ă©lan de mauvaise foi, interroger lâutilitĂ© rĂ©elle du Grand Composteur Ă Lombric de la CommunautĂ©. Mais nous ne vous encouragerons pas dans cette voie. Ici, la rĂ©volte ne vous servira Ă rien. Notre objectif est de vous apprendre Ă accepter votre destin, sans frustration, sans haine et sans peur. Ainsi, votre mission Ă©cologique nâen sera que plus belle. Si vous avez Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s, merci de vous rendre au rendez-vous indiquĂ©. Pensez Ă vous dĂ©sinfecter les mains Ă lâentrĂ©e du bĂątiment, rĂ©cupĂ©rez vos Ă©tiquettes au secrĂ©tariat et suivez le parcours vert sur le sol. CE NâEST PAS PARCE QUE VOUS ALLEZ DISPARAĂTRE QUâIL FAUT VOUS AFFRANCHIR DES RĂGLES DE LA COLLECTIVITĂ. Au plaisir de vous accueillir, LâĂ©quipe accompagnatrice. Texte et Mise en[...]Ouvrier Espaces Verts H/FEmploi Autres services aux entreprisesïAngers, 49, Maine-et-Loire, Pays de la Loire"Acteur majeur dans le secteur de l'intĂ©rim et du recrutement, Supplay poursuit sa croissance en gardant une culture d'entreprise fondĂ©e sur le respect et l'exigence. Chaque jour, nous concilions les attentes de nos clients Ă celles de nos collaborateurs intĂ©rimaires avec agilitĂ© et les accompagnons dans leurs recrutements. Supplayest la premiĂšre entreprise de travail temporaire Ă ĂȘtre Ă©valuĂ©e "exemplaire " pour sa politique RSE 26000 par AFNOR certification." Nous recherchons pour un de nos clients paysagiste spĂ©cialisĂ© dans la crĂ©ation, la rĂ©habilitation et l'entretien des espaces paysagers, des ouvriers paysagistes H/F . Au sein d'une Ă©quipe travaux, vous assistez le MaĂźtre Ouvrier et/ou le Chef d'Ă©quipe en participant Ă la rĂ©alisation des chantiers d'espaces verts. Vous serez en charge de - PrĂ©parer les sols par drainages, terrassements. - RĂ©aliser des pavages, dallages, bordures, maçonneries paysagĂšres, clĂŽtures, arrosages. - Respecter et renseigner les usagers, le client ou son reprĂ©sentant. - Identifier les dysfonctionnements et les faire remonter Ă sa hiĂ©rarchie....Ouvrier / OuvriĂšre d'entretien des espaces vertsEmploi ïDouĂ©-en-Anjou, 49, Maine-et-Loire, Pays de la LoireVos missions - Entretien des espaces verts et des espaces naturels zone de plantation de massifs, dĂ©sherbage, arrosage, traitement, tonte, taille - Entretien et valorisation des espaces naturels taille et plantation de haies bocagĂšres, dĂ©broussaillage, Ă©lagage et abatage d'arbres, nettoyage de cours d'eau.... - PrĂ©paration et entretien des matĂ©riels dĂ©broussailleuse, tronçonneuse... -Travail physique, station debout prolongĂ©e, position courbĂ©e, port de charges, en Ă©quipe avec dĂ©placements sur le dĂ©partement Les horaires sont rĂ©guliers. VĂ©rifiez votre Ă©ligibilitĂ© au "CDD I" Contrat Ă DurĂ©e DĂ©terminĂ©e d'Insertion auprĂšs de votre conseiller PĂŽle Emploi Poste a DouĂ© la Fontaine Permis B serait un plusEmployĂ© Administratif H/FEmploi AgroalimentaireïAngers, 49, Maine-et-Loire, Pays de la LoireAvec plus de 1000 points de vente, un chiffre d'affaires d'1, 2 milliards d'Euros, le rĂ©seau Gamm Vert s'affirme comme le leader incontestĂ© de la jardinerie sur le marchĂ© français. Gamm Vert est une filiale du Groupe InVivo, premier groupe coopĂ©ratif français et l'un des plus importants Ă l'Ă©chelon europĂ©en CA 5, 2 milliards d'Euros en 2017-2018. Dans le cadre d'un remplacementIn Vivo Retail Supply Chain recrute pour sa plateforme un " EmployĂ© administratif H/F. RattachĂ©e au Responsable d'activitĂ© de la plateforme vous intervenez sur les missions suivantes Assistanat du service - Accueil des chauffeurs moyenne de 15 rendez-vous par jour. - Accueil tĂ©lĂ©phonique et gestion des appels. - Prise des rendez-vous des transporteurs et/ou fournisseurs pour les livraisons des marchandises. - Suivi des litiges. Participation au suivi de la sĂ©curitĂ© de la plateforme - Fiches de sĂ©curitĂ© . - Nouveaux produits . Demande de la fds au service achat ou recherche sur Quick FDS Lecture de la fiche et extraction des donnĂ©es Ă renseigner dans l'outil Gold stock Mise Ă jour de la fiche article " GOLD STOCK " ; Produits dĂ©jĂ renseignĂ©s Suivre les mises Ă jour reçues par mail[...]Commercial SĂ©dentaire TĂ©lĂ©travail 49 H/FEmploi Agroalimentaire, Agriculture - SylvicultureïAngers, 49, Maine-et-Loire, Pays de la LoireBIO3G l'agronome, groupe Ă©lĂ©phant vert est prĂ©sente en France et pays frontaliers depuis 22 ans. StimulĂ©e par sa volontĂ© d'innover en permanence, motivĂ©e par la satisfaction de ses clients, BIO3G est Ă la recherche de ses nouveaux talents pour pĂ©renniser son dĂ©veloppement. GrĂące Ă ses 380 collaborateurs engagĂ©s, l'entreprise conçoit, fabrique et commercialise des solutions biotechnologiques naturelles destinĂ©es Ă satisfaire une clientĂšle d'agriculteurs et de professionnels des espaces verts. Mission proposĂ©e BIO3G recrute des Commerciaux SĂ©dentaires / TĂ©lĂ©vendeurs en TĂ©lĂ©travail H/F en CDI Ă temps partiel 24 heures/semaine. A partir de votre domicile, vous contactez des prospects et clients pour leur proposer, en appels sortants, nos solutions adaptĂ©es Ă leur besoin. Pour rĂ©ussir dans votre mission, BIO3G vous propose Une rĂ©munĂ©ration stimulante, non plafonnĂ©e, composĂ©e d'un fixe 1020, 66 brut mensuel auquel s'ajoute commissions, primes, challenges, 13e mois et participation aux bĂ©nĂ©fices + un forfait de 100 mensuel pour les frais inhĂ©rents Ă votre activitĂ© Ă domicile. Un parcours d'intĂ©gration pour vous aider Ă maĂźtriser les aspects techniques et commerciaux[...]Aide viticoleEmploi ïBrissac Loire Aubance, 49, Maine-et-Loire, Pays de la LoireLe GEIQ Agri Qualif recherche un agent viticole qualifiĂ© H/F pour l'une de ses entreprises adhĂ©rentes situĂ©e Ă VauchrĂ©tien commune de Brissac Loire Aubance 49 Vous serez intĂ©grĂ©e Ă une petite Ă©quipe sur un domaine de 100 HA en Bio/ conventionnel et accompagnĂ©e dans votre montĂ©e de vos compĂ©tences. MISSIONS - Conduite de la vigne taille, vendanges, travaux en vert... - Conduite agro-Ă©quipement travaux mĂ©canisĂ©s du sol, fertilisation.. - Animation d'Ă©quipe Nous vous proposons des temps de formation pratiques et techniques en centre de formation afin d'y acquĂ©rir les connaissances et gestes techniques pour monter en compĂ©tences et pouvoir ainsi Ă©voluer dans votre mĂ©tier au sein de l'entreprise. 80% entreprise / 20% formation. PROFIL ATTENDU Vous avez idĂ©alement dĂ©jĂ une expĂ©rience dans les travaux en vert et en viticulture plus globalement, Cependant votre candidature sera Ă©tudiĂ©e avec attention si vous avez une forte motivation et une expĂ©rience dans un domaine d'activitĂ© similaire. SpĂ©cificitĂ©s Ă cette formation statut salariĂ©, formation gratuite. Permis B obligatoire CONDITIONS 35H Hebdo - Travail du lundi au vendredi exceptionnellement le week end Avantages[...]Aide viticoleEmploi ïPuy-Notre-Dame, 49, Maine-et-Loire, Pays de la LoireLe GEIQ Agri Qualif recherche un agent viticole qualifiĂ© H/F pour l'une de ses entreprises adhĂ©rentes situĂ©e au Puy Notre Dame 49 Vous serez intĂ©grĂ©e Ă une petite Ă©quipe sur un domaine de 104 HA et accompagnĂ©e dans votre montĂ©e en compĂ©tences. MISSIONS - Conduite de la vigne taille, vendanges, travaux en vert... - Conduite agro-Ă©quipement travaux mĂ©canisĂ©s du sol, fertilisation.. Nous vous proposons des temps de formation pratiques et techniques en centre de formation afin d'y acquĂ©rir les connaissances et gestes techniques pour monter en compĂ©tences et pouvoir ainsi Ă©voluer dans votre mĂ©tier au sein de l'entreprise. 80% entreprise / 20% formation. PROFIL ATTENDU Vous avez idĂ©alement dĂ©jĂ une expĂ©rience dans les travaux en vert et en viticulture plus globalement, Cependant votre candidature sera Ă©tudiĂ©e avec attention si vous avez une forte motivation et une expĂ©rience dans un domaine d'activitĂ© similaire. SpĂ©cificitĂ©s Ă cette formation statut salariĂ©, formation gratuite. Permis B obligatoire Avantages Mutuelle/pack vĂȘtement - Statut salariĂ©, formation viticoleEmploi ïDouĂ©-en-Anjou, 49, Maine-et-Loire, Pays de la LoireLe GEIQ Agri Qualif recherche un agent viticole qualifiĂ© H/F pour l'une de ses entreprises adhĂ©rentes situĂ©e Ă DOUE EN ANJOU 49 Vous serez intĂ©grĂ©e Ă une petite Ă©quipe sur un domaine viticole de 100 HA en Bio/ conventionnel et accompagnĂ©e dans votre montĂ©e en compĂ©tences. MISSIONS - Conduite de la vigne taille, vendanges, travaux en vert... - Conduite agro-Ă©quipement travaux mĂ©canisĂ©s du sol, fertilisation.. - Animation d'Ă©quipe Nous vous proposons des temps de formation pratiques et techniques en centre de formation afin d'y acquĂ©rir les connaissances et gestes techniques pour monter en compĂ©tences et pouvoir ainsi Ă©voluer dans votre mĂ©tier au sein de l'entreprise. 80% entreprise / 20% formation. PROFIL ATTENDU Vous avez idĂ©alement dĂ©jĂ une expĂ©rience dans les travaux en vert et en viticulture plus globalement, Cependant votre candidature sera Ă©tudiĂ©e avec attention si vous avez une forte motivation et une expĂ©rience dans un domaine d'activitĂ© similaire. SpĂ©cificitĂ©s Ă cette formation statut salariĂ©, formation gratuite. Permis B obligatoire CONDITIONS 35H Hebdo - Travail du lundi au vendredi exceptionnellement le week end Mutuelle/pack vĂȘtement[...]Ouvrier paysagiste h/fEmploi Agriculture - Sylvicultureï-, 1, Ain, Auvergne-RhĂŽne-AlpesManpower BOURG EN BRESSE BTP recherche pour son client, un acteur du secteur des espaces verts, un Ouvrier paysagiste H/F. Notre client est un incontournable dans l'entretien des espaces verts et des crĂ©ations en maçonnerie paysagĂšre. Vous avez la main verte ? C'est le moment de le montrer, mettez Ă profit vos compĂ©tences - entretien des espaces verts, - utilisation de l'outillage manuel et Ă©lectroportatif, - taille , tonte , Ă©lagage, plantation, - travaux de petite maçonnerie paysagĂšre pose de pavĂ©, crĂ©ation de massif, dallage Travail en Ă©quipe Travail du lundi au vendredi avec 35 heures minimum RĂ©munĂ©ration selon vos compĂ©tences. Titulaire d'un CAP - BEP - BAC - BTS ou d'une formation professionnelle en espaces verts ou d'une premiĂšre expĂ©rience dans ce domaine N'attendez pas la fin de la saison, nos clients ont besoin de vous maintenant ! N'oubliez pas que devenir salariĂ©e intĂ©rimaire chez Manpower vous permet de bĂ©nĂ©ficier de nombreux avantages spĂ©cifiques Ă votre statut en fonction du nombre d'heures de mission que vous avez effectuĂ©es. Les avantages se cumulent en fonction de votre anciennetĂ©. CE, CCE, chĂšques vacances, Compte Ă©pargne Temps et bien[...]Ouvrier paysagiste h/fEmploi Agriculture - Sylvicultureï-, 1, Ain, Auvergne-RhĂŽne-AlpesManpower BOURG EN BRESSE BTP recherche pour son client, un acteur du secteur des espaces verts, un Ouvrier paysagiste H/F. Notre client est un incontournable dans l'entretien des espaces verts et des crĂ©ations en maçonnerie paysagĂšre. Vous avez la main verte ? C'est le moment de le montrer, mettez Ă profit vos compĂ©tences - entretien des espaces verts, - utilisation de l'outillage manuel et Ă©lectroportatif, - taille , tonte , Ă©lagage, plantation, - travaux de petite maçonnerie paysagĂšre pose de pavĂ©, crĂ©ation de massif, dallage Travail en Ă©quipe Travail du lundi au vendredi avec 35 heures minimum RĂ©munĂ©ration selon vos compĂ©tences. Titulaire d'un CAP - BEP - BAC - BTS ou d'une formation professionnelle en espaces verts ou d'une premiĂšre expĂ©rience dans ce domaine N'attendez pas la fin de la saison, nos clients ont besoin de vous maintenant ! N'oubliez pas que devenir salariĂ©e intĂ©rimaire chez Manpower vous permet de bĂ©nĂ©ficier de nombreux avantages spĂ©cifiques Ă votre statut en fonction du nombre d'heures de mission que vous avez effectuĂ©es. Les avantages se cumulent en fonction de votre anciennetĂ©. CE, CCE, chĂšques vacances, Compte Ă©pargne Temps et bien[...]Ouvrier / OuvriĂšre d'entretien des espaces vertsEmploi ïCantenay-Ăpinard, 49, Maine-et-Loire, Pays de la LoireVous travaillez du lundi au vendredi en doublon avec les agents titulaires au sein d'une collectivitĂ©. Vous aurez principalement pour mission - DĂ©broussaillage et dĂ©sherbage, tonte de pelouses, Ă©lagage. - Taches de petits bricolages, rĂ©parations sur matĂ©riel ou locaux. - Installation d'Ă©quipements pour les associations. Poste a pourvoir en urgence !!!MĂ©canicien Auto H/FEmploi NĂ©goce - Commerce grosïAngers, 49, Maine-et-Loire, Pays de la LoireJOB ETE JUILLET/ AOĂT - FEU VERT RECRUTE Vous recherchez un job d'Ă©tĂ© pour complĂ©ter ou mettre en pratique votre formation en mĂ©canique automobile, alors rejoignez notre Ă©quipe atelier pour - RĂ©aliser des prestations d'entretien et de montage sur tous types de vĂ©hicules. - Satisfaire les clients en offrant un service et des conseils de qualitĂ©. - DĂ©velopper vos compĂ©tences en mĂ©canique et partager vos connaissances sur les Ă©volutions technologiques automobiles....Ressources supplĂ©mentairesïAgriculture - SylvicultureïAgroalimentaireïAudit - ComptabilitĂ© - FiscalitĂ©ïAutres services aux entreprisesïBricolage - JardinageïEnergie - PĂ©troleïEquipement industrielïNĂ©goce - Commerce grosï-1ïAinïAudeïAveyronïBouches-du-RhĂŽneïCorse-du-SudïDoubsïHaute-SavoieïHĂ©raultïIsĂšreïJuraïLoire-AtlantiqueïLot-et-GaronneïMaine-et-LoireïMeurthe-et-MoselleïMorbihanïNordïOiseïParisïPas-de-CalaisïPyrĂ©nĂ©es-AtlantiquesïTarnïTerritoire de BelfortïVarïYvelinesïPatrimoine - CultureïSpectacle
75rue Bellevue 44470 Thouaré sur Loire Voir le plan. "Arboriste spécialisé dans la taille, le soin des arbres, l'abattage et l'élagage difficile des grands arbres, nous pouvons vous donner des conseils personnalisés. En ce qui concerne les services d'abattage, nous nous occupons du démontage en bûche, à l'aide d'une nacelle ou d'une grue.
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LaCommission DĂ©partementale de la Nature, des Paysages et des Sites (CDNPS) est une commission consultative rĂ©gie par le dĂ©cret n°2006-665 relatif du 7 juin 2006 relatif Ă la rĂ©duction du nombre et Ă la simplification de la composition de diverses commission administratives et est codifiĂ©e dans le code de lâenvironnement, aux articles R. 341-16 et
Affiner par gĂ©ographieSalon International minĂ©raux fossiles gemmes Mas de Saporta 1 et 2 Octobre 2022 ExpositionïLattes - 34 ïDu 01/10/2022 Ă 1000 au 02/10/2022 Ă 1800La 25Ăšme Ă©dition du salon de Kristalia Mineral Expos aura lieu les 1er et 2 octobre 2022 au Mas de Saporta Ă Lattes. Exposition vente de minĂ©raux, fossiles, mĂ©tĂ©orites, gemmes, pierres roulĂ©es, cristal et bien- ĂȘtre, bijoux de crĂ©ateurs. Tous les ans, 45 exposants fidĂšles[...]2e salon du livre du Plessis-Grimoult Foire - Salon, Lecture - Conte - PoĂ©sieïLES MONTS D'AUNAY 14770ïDu 15/10/2022 au 16/10/2022L'association Lire et Loisirs au Plessis organise son deuxiĂšme salon du livre "Livres au Plessis". DĂ©couvrez une vingtaine d'auteurs dont Serena Davis, Charlotte Onesime, Philippe Cyprien, Patrick Agostini, Jean-Luc Sochacki, Marc HĂ©bert... Une vente de livre d'occasion aura Ă©galement lieu sur place. fermeture Ă 17h le dimanche2e salon du livre du Plessis-Grimoult Lecture - Conte - PoĂ©sie, Foire - SalonïLes Monts d'Aunay 14260ïDu 15/10/2022 au 16/10/2022L'association Lire et Loisirs au Plessis organise son deuxiĂšme salon du livre "Livres au Plessis". DĂ©couvrez une vingtaine d'auteurs dont Serena Davis, Charlotte Onesime, Philippe Cyprien, Patrick Agostini, Jean-Luc Sochacki, Marc HĂ©bert... Une vente de livre d'occasion aura Ă©galement lieu sur place. fermeture Ă 17h le dimancheLire en Bastides, Festival littĂ©raire Manifestation culturelle, FĂȘte, CafĂ© littĂ©raire, Manifestation culturelle, Festival gĂ©nĂ©ralisteïLalinde 24150ïDu 24/09/2022 au 25/09/2022Un Festival festif, animĂ© et consacrĂ© aux livres en tout genre ! Plus qu'un salon du livre, Lire en Bastides propose des DEDICACES/VENTES dâouvrages avec plus de 50 auteurs et autrices et des ANIMATIONS qui drainent un public friand de DEBATS, DâATELIERS, DE LECTURES ET DE SPECTACLES tout au long de ces 2 jours⊠Le succĂšs du festival Lire en Bastides nâest pas dĂ» au hasard Une sĂ©lection trĂšs sĂ©rieuse des auteurs et autrices, des animations de qualitĂ©, une large place consacrĂ©e Ă la littĂ©rature jeunesse. Lalinde, au bord de la riviĂšre. Le territoire des Bastides comprend un riche patrimoine Ă visiter au sud de la Dordogne. Gratuit et ouvert Ă en Bastides, Festival littĂ©raire Lecture - Conte - PoĂ©sie, Spectacle, Festival gĂ©nĂ©ralisteïLalinde 24150ïDu 24/09/2022 au 25/09/2022Un Festival festif, animĂ© et consacrĂ© aux livres en tout genre ! Plus qu'un salon du livre, Lire en Bastides propose des DEDICACES/VENTES dâouvrages avec plus de 50 auteurs et autrices et des ANIMATIONS qui drainent un public friand de DEBATS, DâATELIERS, DE LECTURES ET DE SPECTACLES tout au long de ces 2 jours⊠Le succĂšs du festival Lire en Bastides nâest pas dĂ» au hasard Une sĂ©lection trĂšs sĂ©rieuse des auteurs et autrices, des animations de qualitĂ©, une large place consacrĂ©e Ă la littĂ©rature jeunesse. Lalinde, au bord de la riviĂšre. Le territoire des Bastides comprend un riche patrimoine Ă visiter au sud de la Dordogne. Gratuit et ouvert Ă FĂȘte, Patrimoine - Culture, Repas - DĂ©gustation, Manifestation culturelle, MarchĂ©ïSarlat-la-CanĂ©da 24200ïDu 23/09/2022 au 25/09/2022Ce salon de l'agriculture rĂ©gional sera l'occasion de redĂ©couvrir les animaux de la ferme lors d'un concours et de consolider le lien entre consommateurs et producteurs en circuits courts. Vendredi 23 septembre â 10/12h Foire aux veaux, â DĂ©ambulation moutonsâŠ, Jeux concours, â PrĂ©sentation des vaches sur le Ring, â 19h Inauguration de la manifestation, â Restauration toute la journĂ©e assurĂ©e par les marchĂ©s des producteurs, â 20h Animation musicale, Samedi 24 septembre â Concours Limousin de 10h Ă 12h, â Animation petite ferme, Animation poney, Animation Interbev, â DĂ©ambulation, Jeux concours, Espace photo, â Restauration toute la journĂ©e, â Grande TablĂ©e Ă partir de 19 heures Rue de la RĂ©publique. Dimanche 25 septembre â Vente aux enchĂšres de 10h Ă 12h, â Animation petite ferme, Animation poney, Animation Interbev, â DĂ©ambulation, Jeux concours, Espace photo,PĂ©ri'Meuh Photographie - VidĂ©oïSarlat-la-CanĂ©da 24200ïDu 23/09/2022 au 25/09/2022Ce salon de l'agriculture rĂ©gional sera l'occasion de redĂ©couvrir les animaux de la ferme lors d'un concours et de consolider le lien entre consommateurs et producteurs en circuits courts. Vendredi 23 septembre â 10/12h Foire aux veaux, â DĂ©ambulation moutonsâŠ, Jeux concours, â PrĂ©sentation des vaches sur le Ring, â 19h Inauguration de la manifestation, â Restauration toute la journĂ©e assurĂ©e par les marchĂ©s des producteurs, â 20h Animation musicale, Samedi 24 septembre â Concours Limousin de 10h Ă 12h, â Animation petite ferme, Animation poney, Animation Interbev, â DĂ©ambulation, Jeux concours, Espace photo, â Restauration toute la journĂ©e, â Grande TablĂ©e Ă partir de 19 heures Rue de la RĂ©publique. Dimanche 25 septembre â Vente aux enchĂšres de 10h Ă 12h, â Animation petite ferme, Animation poney, Animation Interbev, â DĂ©ambulation, Jeux concours, Espace photo,Festival Lire en Bastides Pour enfants, Exposition, Manifestation culturelle, ConfĂ©rence - DĂ©bat, Patrimoine - CultureïLalinde - 24 ïDu 24/09/2022 Ă 0930 au 25/09/2022 Ă 1700Lire en Bastides, rendez-vous culturel majeur de Dordogne Samedi 24 et dimanche 25 septembre 2022 au cĆur de la bastide de Lalinde Un Festival festif, animĂ© et consacrĂ© aux livres en tout genre ! Plus qu'un salon du livre, Lire en Bastides propose des DEDICACES/VENTES dâouvrages avec[...]Chef de Produit Nutrition Animale - HygiĂšne Lait H/FEmploi AgroalimentaireïDinard, 35, Ille-et-Vilaine, BretagneVous souhaitez rejoindre un groupe international qui oeuvre pour garantir une alimentation plus saine et plus sĂ»re ? Rejoignez Kersia, groupe en forte croissance et leader mondial de la biosĂ©curitĂ©. Notre objectif partagĂ© est d'amĂ©liorer la performance des Ă©levages et d'apporter des solutions Ă forte valeur ajoutĂ©e dĂ©diĂ©es Ă l'industrie agroalimentaire. En proposant des solutions innovantes aux Ă©leveurs et aux industriels de l'agroalimentaire grĂące Ă notre expertise scientifique et Ă notre expĂ©rience terrain, nous garantissons la sĂ©curitĂ© des aliments sur l'ensemble de la chaĂźne alimentaire de la fourche Ă la fourchette » Dans le cadre de notre croissance et afin de renforcer nos Ă©quipes, nous recherchons aujourd'hui une Chef de Produit Nutrition Animale - HygiĂšne Lait H/F CDI basĂ© Ă Dinard 35 Au sein de la Direction Innovation du Groupe et rattachĂ©e Ă la Directrice Marketing, vous serez amenĂ©e Ă soutenir le dĂ©veloppement des ventes, la gestion du Mix Produits HygiĂšne et ComplĂ©ments Nutritionnels et Ă suivre la rentabilitĂ© des gammes sur un pĂ©rimĂštre international en collaboration avec les relais locaux de nos filiales. Au quotidien vos missions principales[...]Technico Commercial Gamme Premium H/FEmploi NĂ©goce - Commerce grosïMontpellier, 34, HĂ©rault, OccitanieVendeur, compĂ©titeur affirmĂ©, vous souhaitez ĂȘtre reconnu et rĂ©munĂ©rĂ© Ă hauteur de vos performances. TPL Ă©volue depuis plus de 15 ans au sein d'un marchĂ© en constante croissance avec encore de trĂšs belles perspectives pour les prochaines passion anime nos mĂ©tiers. Nous accompagnons nos clients Ă rĂ©aliser leurs rĂȘves de voyage et d'aventure. Nos qualitĂ©s - ConvivialitĂ©. - Sens de l'Ă©quipe. - GoĂ»t de l'effort. - Engagement. Vous vous reconnaissez dans ce portrait. IntĂ©grez notre Ă©quipe afin de construire une aventure commune. En tant que Technico Commercial Gamme Premium H/F, par une prospection qualitative et ciblĂ©e mais aussi sur notre vingtaine de foires et salons annuels entre Toulouse /Marseille, vous vendez des vĂ©hicules de loisirs haut de gamme neufs et d'occasion en promouvant l'image de l'entreprise et en conseillant cette clientĂšle privilĂ©giĂ©e sur les caractĂ©ristiques des VDLles financements et les assurances de la personne et du vĂ©hicule. Vos principales missions sont - Accueil et accompagnement du client qualifiĂ© "premium" dans le cadre de la politique de la relation client. - DĂ©veloppement et gestion des ventes de vĂ©hicules neufs et d'occasion[...]Assistante marketing & commercial h/fEmploi Habillement - Mode - SportïMilly-la-ForĂȘt, 91, Essonne, Ăle-de-FranceVous ferez partie intĂ©grante de La Direction marketing et Ă©paulerez la Responsable marketing sur diffĂ©rentes missions Marketing StratĂ©gique & OpĂ©rationnel. Plus prĂ©cisĂ©ment vous serez en charge de mener des Ă©tudes de marchĂ©, veille concurrentielle, lancer et suivre des Ă©tudes cliniques & consommateurs prendre contact avec certains clients existants et prospects afin de dĂ©terminer leurs besoins, habitudes de consommation, canal de communication, habitudes dâachat concevoir et diffuser des supports de communication destinĂ©s aux clients & partenaires crĂ©er des outils dâaide Ă la vente cible B to B pour la force de vente participer aux salons sur lesquels l'entreprise expose salons professionnels et grand public optimiser des fonctionnalitĂ©s du CRM, dĂ©velopper des nouveaux produits prendre de la hauteur sur la stratĂ©gie marketing globale ! Liste non exhaustiveDirecteur commercial h/fEmploi Papier - CartonïGĂ©menos, 13, Bouches-du-RhĂŽne, Provence-Alpes-CĂŽte d'AzurEÌlaboration et mise en Ćuvre de la stratĂ©gie commerciale âą DĂ©finir le plan dâaction commercial fixation des objectifs commerciaux , dĂ©veloppement des marchĂ©s existants et/ou de nouveaux marchĂ©s, ciblage des clients et conquĂȘte de prospects, priorisation des actions opĂ©rationnelles, prĂ©visions des volumes de ventes, etc. âą Ătablir le budget de fonctionnement de la direction commerciale en Ă©troite collaboration avec la direction gĂ©nĂ©rale et le prĂ©senter auprĂšs de la maison mĂšre. âą Identifier les Ă©volutions du marchĂ© et dĂ©tecter les opportunitĂ©s de croissance âą Accroitre la visibilitĂ© de lâentreprise et promouvoir son image organisation et participation aÌ des salons, confĂ©rences et autres Ă©vĂšnements professionnels en tant que reprĂ©sentant de lâentreprise, mise en place de partenariats et sponsoring, etc. Pilotage et encadrement des Ă©quipes commerciales âą Animer, motiver et fĂ©dĂ©rer les Ă©quipes autour dâune stratĂ©gie commerciale commune et leur transmettre les informations stratĂ©giques en organisant et animant des rĂ©unions dâĂ©quipe. âą Ăvaluer la performance individuelle de ses collaborateurs aÌ travers des entretiens rĂ©guliers analyse des indicateurs de performance[...]SALON DE THE, EPICERIE FINEEntreprise Ă reprendre Restauration - TraiteurïNice, 6, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-CĂŽte d'AzurRECHERCHE D'ACQUEREURS POUR LA VENTE DâUN FONDS DE COMMERCE DE VENTE DE PLATS ...Assistant / Assistante administration des ventesEmploi ïGonesse, 95, Val-d'Oise, Ăle-de-FranceNotre agence recherche pour l'un de ses clients spĂ©cialisĂ© dans la location de mobilier Ă©vĂšnementiel 3 Assistants ADV H/F Missions - Saisie de commandes - Relation client - Reception appel, crĂ©ation et gestion des commandes - Facturation, transmission info dĂ©pĂŽt - Toute autre tĂąches en relation avec le poste Profil - Bon sens - Esprit Ă©quipe - Organisation et rigueur - Sens de la gestion client - Anglais bonnes notions - Souplesse tranche horaires changeantes fin entre 17h et 20h commence plus tard le matin en fonction de l'heure de fin - DisponibilitĂ© parfois salons les we en pĂ©riode de pic notamment en Juin risque de permanence samedi ou dimanche avec rĂ©cupĂ©ration organisĂ©e en accord avec les diffĂ©rents interlocuteurs Ă©quipe - Salaire 2000âŹ/brut, tr - Bon sens - Esprit Ă©quipe - Organisation et rigueur - Sens de la gestion client - Anglais bonnes notions - Souplesse tranche horaires changeantes fin entre 17h et 20h commence plus tard le matin en fonction de l'heure de fin - DisponibilitĂ© parfois salons les we en pĂ©riode de pic notamment en Juin risque de permanence samedi ou dimanche avec rĂ©cupĂ©ration organisĂ©e en[...]Assistant / Assistante marketingEmploi ïCergy, 95, Val-d'Oise, Ăle-de-FranceLe Hub Solutions Adecco Cergy recherche pour un de ses clients, un ou une assistante marketing pour un CDD jusqu'Ă la fin de l'annĂ©e. Vos tĂąches principales seront les suivantes -Gestion de la base articles via la base de donnĂ©es FabDis, CRM, SAP codification, mise Ă jour -Mise Ă jour mensuelle des sites internet de l'entreprise -Benchmark, Ă©tudes de marchĂ©, analyse cycle de vie produits, -Conception d'outils d'aide Ă la vente, d'opĂ©rations commerciales -Analyse des ventes mensuelles -Participation Ă l'organisation de salons professionnels -CrĂ©ation et gestion du suivi des newsletter et campagnes e-mailing -Echanges quotidiens avec les diffĂ©rents services du groupe en France, en Espagne, et en Suisse -Autres tĂąches liĂ©es au poste occupĂ© IdĂ©alement titulaire d'une formation supĂ©rieure orientĂ©e vers le marketing / assistanat commercial, vous justifiez d'au moins une premiĂšre expĂ©rience professionnelle similaire d'au moins 2 ans dans un environnement de travail identique. Exigences spĂ©cifiques liĂ©es au poste -DextĂ©ritĂ© demandĂ© sur Excel TCD, tri, formules, filtres et idĂ©alement l'outil SAP -ExpĂ©rience sur Photoshop, Illustrator ou Ă©quivalent -Le permis[...]Assistant / Assistante marketingEmploi ïCergy, 95, Val-d'Oise, Ăle-de-FranceNous recherchons pour l'un de nos clients basĂ© sur Cergy PrĂ©fecture, un ASSISTANT MARKETING OPERATIONNEL H/F pour un CDD de 6 mois renouvelable Ă pourvoir au plus tĂŽt. Au sein d'une entreprise environnement PME/familial, spĂ©cialisĂ©e dans la distribution d'appareils sanitaires et de produits de dĂ©coration, vos tĂąches principales seront les suivantes -Gestion de la base articles via la base de donnĂ©es FabDis, CRM, SAP codification, mise Ă jour -Mise Ă jour mensuelle des sites internet de l'entreprise -Benchmark, Ă©tudes de marchĂ©, analyse cycle de vie produits, -Conception d'outils d'aide Ă la vente, d'opĂ©rations commerciales -Analyse des ventes mensuelles -Participation Ă l'organisation de salons professionnels -CrĂ©ation et gestion du suivi des newsletter et campagnes e-mailing -Echanges quotidiens avec les diffĂ©rents services du groupe en France, en Espagne, et en Suisse -Autres tĂąches liĂ©es au poste occupĂ© IdĂ©alement titulaire d'une formation supĂ©rieure orientĂ©e vers le marketing / assistanat commercial, vous justifiez d'au moins une premiĂšre expĂ©rience professionnelle similaire d'au moins 2 ans dans un environnement de travail identique. Exigences[...]Mandataire en assurancesEmploi ïĂvreux, 27, Eure, NormandieDans le cadre de son dĂ©veloppement, le cabinet FOCELIA ASSURANCES recherche des mandataires indĂ©pendants afin de commercialiser nos solutions d'assurances SantĂ©, PrĂ©voyance et Tns. Vous avez un fort tempĂ©rament commercial avec des bonnes aptitudes Ă la vente, un rĂ©el sens du contact , vous avez idĂ©alement une premiĂšre expĂ©rience rĂ©ussie dans la vente, le commerce en face Ă face ou par tĂ©lĂ©phone, Vous serez en charge de prospecter une clientĂšle de particuliers et professionnels, le cabinet met Ă votre disposition tous les moyens nĂ©cessaires pour vous accompagner dans votre activitĂ© rendez-vous et leads fournis, stand dans les salons, foires et galeries marchandes Au-delĂ de votre expĂ©rience, vous ĂȘtes prĂȘts Ă relever des nouveaux dĂ©fis et challenges. Le poste est Ă pourvoir dĂ©but septembre avec un salon de 3 jours, *Permis B et vĂ©hicule indispensables*Vendeur / Vendeuse en chocolaterieEmploi ïAix-en-Provence, 13, Bouches-du-RhĂŽne, Provence-Alpes-CĂŽte d'AzurLa Maison Philippe Segond recherche une conseiller de vente polyvalent pour renforcer son Ă©quipe de vente. Poste rĂ©parti sur deux boutiques-salons de thĂ© du Pays d'Aix Aix-en-Provence et Le Tholonet Sous la Direction de la responsable de chaque boutique vos missions seront - De conseiller nos clients pour l'achat de pĂątisseries, chocolats et gourmandises - De servir nos clients au salon de thĂ© - De garantir la propretĂ© du magasin - D'assurer l'achalandage des produits Smic horaire les 6 premiers mois puis Ă©volution salariale. Poste Ă pourvoir au 15 septembre horticole, 16Ăšme Ă©dition Foire - Salon, Manifestation culturelleïClaracq 64330ïLe 16/10/2022Toute la journĂ©e, exposition et vente de vĂ©gĂ©taux par des professionnels, de fleurs, d'arbustes et Ă©galement d'objets artisanaux pour l'embellissement du cadre de hebdomadaire du mardi FĂȘte, Foire - Salon, MarchĂ©ïAire-sur-l'Adour 40800ïLe 11/10/2022Le marchĂ© alimentaire de la ville d'Aire sur l'Adour est ouvert le mardi et le samedi, tout au long de l'annĂ©e, de 8h Ă 12h30 on y trouve prĂšs de 50 commerçants Le mardi, un marchĂ© vestimentaire complĂšte l'offre. Il est installĂ© Place du 19 mars 1962, de 8h Ă 17h hormis en pĂ©riode de fĂȘtes locales. Ces horaires peuvent varier selon la mĂ©tĂ©o et la saison. Le marchĂ© alimentaire d'Aire sur l'Adour se situe sous les Halles communĂ©ment appelĂ© "marchĂ© couvert" sur la place de l'HĂŽtel de Ville. On y trouve une offre trĂšs diversifiĂ©e pour un achalandage plus que complet Boulanger / pĂątissier, boucher, poissonnier, maraĂźcher, fruitier, rĂŽtisseur, fromager, fleuriste et spĂ©cialiste de vins et spiritueux... des dizaines d'exposants, producteurs ou revendeurs, locaux ou de l'extĂ©rieur. Petite particularitĂ© le mardi une vente de poussins et de volailles est Ă la disposition du aux Pommes Repas - DĂ©gustation, Foire - SalonïRenwez 08150ïLe 16/10/2022Retrouvez la traditionnelle foire aux pommes dans les rues du village, tous les producteurs de pommes et les autres seront lĂ . Au programme 9h ouverture des stands Dans la halle toute la journĂ©e stand de beignets, rabotes, tartes, champagne, buvette, dĂ©gustation et vente de jus de pommes frais et aux plantes Plante - Fleur, Foire - SalonïArc-et-Senans 25610ïDu 15/10/2022 au 16/10/2022Comme chaque annĂ©e, la Saline royale propose une Foire aux plantes. De nombreux exposants proposeront Ă la vente des arbustes, des arbres fruitiers, des plantes vivaces rustiques et des rosiers anciens, des bulbes et rhizomes de fleurs... Ce week-end est lâoccasion de rencontrer des forgerons, des tourneurs sur bois, des vanniers, des dĂ©corateurs de jardins ou encore des producteurs de jus de fruits, de miel, dâhuile... Plusieurs animations pour les familles sont proposĂ©es Ă cette fĂȘte de la pomme Nature - Environnement, MarchĂ©, Foire - Salon, MarchĂ©ïTOUQUES 14800ïDu 15/10/2022 au 16/10/2022La Ville de Touques organise sa premiĂšre fĂȘte de la pomme. Au programme vente de fruits, dĂ©monstration de greffage et de taille sur fruitiers, marchĂ© du terroir et artisans locaux, dĂ©gustation de fruits et concours de tartes aux DE L'AUTOMNE - AVIRĂ Foire - Salon, Brocante - Vide-grenierïSegrĂ©-en-Anjou Bleu 49500ïLe 09/10/2022Vide-greniers Ă partir de 6h stade et terrains proches, rue de la Charmille Ă AvirĂ©. Animations variĂ©es, restauration, vente de produits locaux. Tarif exposants 1 ⏠le mĂštre ; RĂ©servation 06 33 26 48 27 ou 06 29 52 08 79 ou 06 31 75 02 11 ou 49videgrenieravire visiteurs entrĂ©e DE LA POMME, DU VIN ET DU RIZ Vin - Oenologie, Vie locale, Repas - DĂ©gustation, Foire - SalonïAigues-Vives 11800ïLe 09/10/202224e Ă©dition de la foire de la pomme, qu'ont rejointe avec bonheur le vin et le riz depuis longtemps. Grand marchĂ© du terroir et de l'artisanat toute la journĂ©e. 10h00 1er dĂ©part de la visite guidĂ©e de l'Ă©tang de Marseillette Ă bord du petit train payant. Dâautres visites prĂ©vues dans lâaprĂšs-midi, Ă partir de 13h30. 11h30 inauguration officielle. 13h00 Points de restauration sur place au foyer municipal et au parc municipal avec restauration sur stands, animation musicale. Les producteurs locaux proposeront des plats prĂ©parĂ©s Ă partir de produits du terroir cochon grillĂ©, pommes de terre garnies, plats cuisinĂ©s..., dĂ©gustation et vente de vin. Toute la journĂ©e confection de ballons, bandas, promenades Ă poneys gratuites... Parkings cave coopĂ©rative et entrĂ©e route de Marseillette une navette assure le transport du parking Ă la foire. OrganisĂ© en partenariat avec l'ASA de l'Ă©tang de hebdomadaire Foire - Salon, Repas - DĂ©gustation, MarchĂ©ïSaint-Vincent-de-Tyrosse 40230ïLe 15/10/2022Tous les samedis matin un marchĂ© traditionnel oĂč vous trouverez vos commerces alimentaires, de vente de plants, de vĂȘtements....Coiffeur / Coiffeuse mixteEmploi ïGray, 70, Haute-SaĂŽne, Bourgogne-Franche-ComtĂ©Pour notre salon situĂ© Ă Gray nous recherchons un coiffeur/une coiffeuse. CDI Ă 35h00 proposĂ©, mais possibilitĂ© de 30h00 si vous le dĂ©sirez. Titulaire au minimum d'un CAP coiffure, vous bĂ©nĂ©ficierez de formations et de perspectives d'Ă©volution au sein de notre groupe. Nous effectuons tous types de coupe homme, femme et enfant. Salon ouvert du mardi au samedi, de 09h Ă 19h et le lundi de 14h00 Ă 19h00. Travail le samedi en rotation + possibilitĂ© de nĂ©gocier le lundi aprĂšs-midi et/ou le mercredi... Les horaires seront amĂ©nageables selon vos impĂ©ratifs personnels! Salaire de 1300? net pour profil dĂ©butant, jusqu'Ă 1500? net pour profil plus expĂ©rimentĂ©. Salaire auquel s'ajoute - une prime mensuelle allant de 15 Ă 27% de vos ventes et services du mois certains mois le salaire avec cette prime peut ĂȘtre entre 1900 et 2100? net - et 2 primes de 250? net versĂ©es en juin et dĂ©cembre en rĂ©compense de l'atteinte des objectifs du salon. La coiffure est votre passion, vous souhaitez travailler dans un salon oĂč l'esprit d'Ă©quipe, le partage et la communication sont essentiels? Alors rejoignez nous ! PrĂ©sentez vous au salon ou envoyez nous votre CV par de l'utile Ă l'agrĂ©able Foire - Salon, Repas - DĂ©gustationïGuĂ©mar 68970ïLe 23/10/2022Ce salon rassemble les conseillers et grands noms de la vente Ă domicile ainsi que certains producteurs locaux. Chacun y trouvera toutes les nouveautĂ©s, idĂ©es cadeaux ainsi que des dĂ©monstrations et dĂ©gustations sur les diffĂ©rents 15h00, un dĂ©filĂ© de mode est Ă©galement prĂ©vu au programme!22e Salon des artistes professionnels et amateurs de Dinard Foire - Salon, Exposition, PeintureïDinard 35800ïDu 21/10/2022 au 23/10/2022Exposition-vente sur prĂšs de 1 000 m2, le Salon des Artistes de Dinard met en lumiĂšre le talent de nombreux artistes. Les exposants sont choisis parmi les candidats peintres, sculpteurs, photographes, graveurs, iconographes, modĂ©listes, mosaĂŻstes,⊠Ils ont eÌteÌ seÌlectionneÌs pour leur creÌativiteÌ, leur originaliteÌ, leur technique artistique et la matieÌre quâils travaillent huile, aquarelle, acrylique, pastel, sable, dessin⊠Les visiteurs eÌchangent avec les exposants ravis dâavoir une perception et un regard exteÌrieurs, et deÌcouvrent les techniques utiliseÌes, les inspirations et les expressions artistiques plastiques de chacun. Câest aussi un moment privileÌgieÌ entre artistes. EntrĂ©e libre. Du vendredi 21 au dimanche 30 octobre 2022 - De 10h30 Ă 18h30 - Palais des Arts et du FestivalServeur / Serveuse de salon de thĂ©Emploi ïMontauroux, 83, Var, Provence-Alpes-CĂŽte d'AzurLa Boulangerie - PĂątisserie - Salon de thĂ© et Restaurant "AU PAIN GOURMAND" Ă Montauroux recherche une Serveur / Serveuse de salon de thĂ© H/F POSTE A POURVOIR POUR DĂBUT SEPTEMBRE 2022 Vous travaillerez au sein d'une boulangerie-pĂątisserie, salon de thĂ© et brasserie. Vos missions seront les suivantes - Vente de produits de boulangerie - pĂątisserie - Mise en place de l'espace restauration - Service restauration lors du service du midi Pour postuler *** Se prĂ©senter et dĂ©poser votre CV directement Ă la boulangerie****Conseiller culinaire - h/fEmploi AgroalimentaireïLille, 59, Nord, Hauts-de-FranceSous la responsabilitĂ© du Directeur commercial, votre mission principale sera la suivante Formation des Ă©quipes sur lâensemble des gammes de produits. Organisation des dĂ©monstrations culinaires avec les clients en succursale, chez les clients ou lors dâĂ©vĂ©nements extĂ©rieurs type salons ». Test des produits et participation au renouvellement de nos gammes de produits. ActivitĂ©s et ResponsabilitĂ©s DEMONSTRATIONS CULINAIRES A DESTINATION DES CLIENTS au sein de la succursale cuisine d'application ou directement chez les clients, actions de prescription auprĂšs de notre clientĂšle ACCOMPAGNEMENTS DES EQUIPES TERRAIN accompagnements ciblĂ©s pour dĂ©velopper les connaissances des collaborateurs sur une / des familles de produits ciblĂ©s, soutien pour l'implantation de nouvelles gammes de produits FORMATION DES EQUIPES COMMERCIALES transformer notre force de vente en vĂ©ritables Conseillers Produits, Ă travers les rĂ©unions d'animation des gammes RAG et des formations spĂ©cifiques, Cuisines ConnectĂ©es⊠TESTS PRODUITS INTERNES sĂ©lection du meilleur assortiment rĂ©gional au travers de sessions de tests produits et rĂ©alise la veille concurrentielle des produits RELAIS CCR[...]AttachĂ© commercial ouest france h/fEmploi Construction - BTP - TPïAngers, 49, Maine-et-Loire, Pays de la LoireTridonic, sociĂ©tĂ© technologique du groupe ZUMTOBEL, est un acteur mondial de premier plan dans le domaine de la technologie d'Ă©clairage, produisant du matĂ©riel et des logiciels innovants pour les systĂšmes d'Ă©clairage intelligents et en de nombreuses activitĂ©s commerciales en expansion, Tridonic recherche une personne qui sera en charge de gĂ©rer les ventes de ses produits et services sur l'ouest de la France, dâassurer une croissance constante et rentable des revenus des rĂŽle sera Ă©galement dâĂ©valuer le potentiel, identifier les opportunitĂ©s et amĂ©liorer les ventes et les bĂ©nĂ©fices Ă court et long missions principales Collaborer avec le directeur des ventes France pour Ă©tablir et atteindre les objectifs de vente les plus rĂ©alistes pour l'entreprise,GĂ©rer une zone de vente gĂ©ographique assignĂ©e Normandie, RĂ©gion Parisienne jusquâĂ Poitiers pour maximiser les revenus des ventes et atteindre les objectifs de l'entreprise,Etablir et gĂ©rer des programmes efficaces de formation des clients. Vos missions complĂ©mentaires Effectuer des visites de clients en mettant l'accent sur les grands comptes,NĂ©gocier le prix de vente, les remises et les[...]AttachĂ© commercial ouest france h/fEmploi Construction - BTP - TPïAngers, 49, Maine-et-Loire, Pays de la LoireNotre client est un acteur mondial de premier plan dans le domaine de la technologie d'Ă©clairage, produisant du matĂ©riel et des logiciels innovants pour les systĂšmes d'Ă©clairage intelligents et en de nombreuses activitĂ©s commerciales en expansion, notre client recherche une personne qui sera en charge de gĂ©rer les ventes de ses produits et services sur l'ouest de la France, dâassurer une croissance constante et rentable des revenus des rĂŽle sera Ă©galement dâĂ©valuer le potentiel, identifier les opportunitĂ©s et amĂ©liorer les ventes et les bĂ©nĂ©fices Ă court et long missions principales Collaborer avec le directeur des ventes France pour Ă©tablir et atteindre les objectifs de vente les plus rĂ©alistes pour l'entreprise,GĂ©rer une zone de vente gĂ©ographique assignĂ©e Normandie, RĂ©gion Parisienne jusquâĂ Poitiers pour maximiser les revenus des ventes et atteindre les objectifs de l'entreprise,Etablir et gĂ©rer des programmes efficaces de formation des clients. Vos missions complĂ©mentaires Effectuer des visites de clients en mettant l'accent sur les grands comptes,NĂ©gocier le prix de vente, les remises et les conditions de paiement en consultation[...]AttachĂ© commercial ouest france h/fEmploi Construction - BTP - TPïLaval, 53, Mayenne, Pays de la LoireNotre client est un acteur mondial de premier plan dans le domaine de la technologie d'Ă©clairage, produisant du matĂ©riel et des logiciels innovants pour les systĂšmes d'Ă©clairage intelligents et en de nombreuses activitĂ©s commerciales en expansion, notre client recherche une personne qui sera en charge de gĂ©rer les ventes de ses produits et services sur l'ouest de la France, dâassurer une croissance constante et rentable des revenus des rĂŽle sera Ă©galement dâĂ©valuer le potentiel, identifier les opportunitĂ©s et amĂ©liorer les ventes et les bĂ©nĂ©fices Ă court et long missions principales Collaborer avec le directeur des ventes France pour Ă©tablir et atteindre les objectifs de vente les plus rĂ©alistes pour l'entreprise,GĂ©rer une zone de vente gĂ©ographique assignĂ©e Normandie, RĂ©gion Parisienne jusquâĂ Poitiers pour maximiser les revenus des ventes et atteindre les objectifs de l'entreprise,Etablir et gĂ©rer des programmes efficaces de formation des clients. Vos missions complĂ©mentaires Effectuer des visites de clients en mettant l'accent sur les grands comptes,NĂ©gocier le prix de vente, les remises et les conditions de paiement en consultation[...]AttachĂ© commercial ouest france h/fEmploi Construction - BTP - TPïPoitiers, 86, Vienne, Nouvelle-AquitaineNotre client est un acteur mondial de premier plan dans le domaine de la technologie d'Ă©clairage, produisant du matĂ©riel et des logiciels innovants pour les systĂšmes d'Ă©clairage intelligents et en de nombreuses activitĂ©s commerciales en expansion, notre client recherche une personne qui sera en charge de gĂ©rer les ventes de ses produits et services sur l'ouest de la France, dâassurer une croissance constante et rentable des revenus des rĂŽle sera Ă©galement dâĂ©valuer le potentiel, identifier les opportunitĂ©s et amĂ©liorer les ventes et les bĂ©nĂ©fices Ă court et long missions principales Collaborer avec le directeur des ventes France pour Ă©tablir et atteindre les objectifs de vente les plus rĂ©alistes pour l'entreprise,GĂ©rer une zone de vente gĂ©ographique assignĂ©e Normandie, RĂ©gion Parisienne jusquâĂ Poitiers pour maximiser les revenus des ventes et atteindre les objectifs de l'entreprise,Etablir et gĂ©rer des programmes efficaces de formation des clients. Vos missions complĂ©mentaires Effectuer des visites de clients en mettant l'accent sur les grands comptes,NĂ©gocier le prix de vente, les remises et les conditions de paiement en consultation[...]AttachĂ© commercial ouest france h/fEmploi Construction - BTP - TPïPoitiers, 86, Vienne, Nouvelle-AquitaineTridonic, sociĂ©tĂ© technologique du groupe ZUMTOBEL, est un acteur mondial de premier plan dans le domaine de la technologie d'Ă©clairage, produisant du matĂ©riel et des logiciels innovants pour les systĂšmes d'Ă©clairage intelligents et en de nombreuses activitĂ©s commerciales en expansion, Tridonic recherche une personne qui sera en charge de gĂ©rer les ventes de ses produits et services sur l'ouest de la France, dâassurer une croissance constante et rentable des revenus des rĂŽle sera Ă©galement dâĂ©valuer le potentiel, identifier les opportunitĂ©s et amĂ©liorer les ventes et les bĂ©nĂ©fices Ă court et long missions principales Collaborer avec le directeur des ventes France pour Ă©tablir et atteindre les objectifs de vente les plus rĂ©alistes pour l'entreprise,GĂ©rer une zone de vente gĂ©ographique assignĂ©e Normandie, RĂ©gion Parisienne jusquâĂ Poitiers pour maximiser les revenus des ventes et atteindre les objectifs de l'entreprise,Etablir et gĂ©rer des programmes efficaces de formation des clients. Vos missions complĂ©mentaires Effectuer des visites de clients en mettant l'accent sur les grands comptes,NĂ©gocier le prix de vente, les remises et les[...]AttachĂ© commercial ouest france h/fEmploi Construction - BTP - TPïLaval, 53, Mayenne, Pays de la LoireTridonic, sociĂ©tĂ© technologique du groupe ZUMTOBEL, est un acteur mondial de premier plan dans le domaine de la technologie d'Ă©clairage, produisant du matĂ©riel et des logiciels innovants pour les systĂšmes d'Ă©clairage intelligents et en de nombreuses activitĂ©s commerciales en expansion, Tridonic recherche une personne qui sera en charge de gĂ©rer les ventes de ses produits et services sur l'ouest de la France, dâassurer une croissance constante et rentable des revenus des rĂŽle sera Ă©galement dâĂ©valuer le potentiel, identifier les opportunitĂ©s et amĂ©liorer les ventes et les bĂ©nĂ©fices Ă court et long missions principales Collaborer avec le directeur des ventes France pour Ă©tablir et atteindre les objectifs de vente les plus rĂ©alistes pour l'entreprise,GĂ©rer une zone de vente gĂ©ographique assignĂ©e Normandie, RĂ©gion Parisienne jusquâĂ Poitiers pour maximiser les revenus des ventes et atteindre les objectifs de l'entreprise,Etablir et gĂ©rer des programmes efficaces de formation des clients. Vos missions complĂ©mentaires Effectuer des visites de clients en mettant l'accent sur les grands comptes,NĂ©gocier le prix de vente, les remises et les[...]Conseiller Point de Vente ItinĂ©rant H/FEmploi NĂ©goce - Commerce grosïAvignon, 84, Vaucluse, Provence-Alpes-CĂŽte d'AzurGroupe familial de dimension mondiale, WĂŒrth est prĂ©sent dans plus de 80 pays avec plus de 400 sociĂ©tĂ©s. Il emploie plus de 77 000 collaborateurs, dont plus de 33 000 conseillers commerciaux, soit la plus grande force de vente B to B au monde. En 2018, le groupe WĂŒrth a rĂ©alisĂ© un chiffre d'affaires de 13, 6 milliards d'Euros. En France, avec prĂšs de 3 800 collaborateurs dont plus de 2 750 conseillers commerciaux, WĂŒrth consolide sa prĂ©sence terrain avec un rĂ©seau de plus de 141 points de vente implantĂ©s partout en France et une offre e-commerce en pleine croissance. Pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, WĂŒrth France a obtenu en 2019 le Label Capital de Meilleur Employeur. Notre plus belle entreprise, c'est d'accompagner la vĂŽtre. Quoi de mieux que la proximitĂ© pour aller plus loin ? Conseiller point de vente ItinĂ©rant sur le dĂ©partement du Vaucluse - 84, la proximitĂ©, c'est votre mĂ©tier. Et plutĂŽt deux fois qu'une car selon les besoins, vous intervenez en magasin ou sur le terrain. Au sein de plusieurs de nos magasins Proxi Shop Ă NĂźmes, Avignon, Orange, AlĂšs, Salon de Provence et Vitrolles, points de vente B to B du rĂ©seau WĂŒrth qui en compte plus de 140 partout en[...]Vendeur / Vendeuse en chocolaterieEmploi ïHavre, 76, Seine-Maritime, NormandieDIMENSIONS DE L'EMPLOI Position dans l'organigramme sous la responsabilitĂ© du Responsable de magasin ENVIRONNEMENT DE L'EMPLOI Contacts internes Responsable de magasin, Responsable rĂ©seau, Adjointe responsable rĂ©seau Contacts externes Clients, prestataires de service Contraintes travail le Week-End et Jours FĂ©riĂ©s - Station debout - FINALITES Vendre les produits Comptoir de Mathilde tout en respectant les plans de vente et le plan Merchandising de la sociĂ©tĂ©. PRINCIPALES MISSIONS ET RESPONSABILITES Accueillir et conseiller la clientĂšle - Accueillir le client en adĂ©quation avec l'image de marque - Expliquer le concept Le Comptoir de Mathilde - Identifier ses besoins - Ătre proactif dans les propositions de dĂ©gustation - Conseiller le client sur les produits, lui prĂ©senter les offres commerciales permanentes et saisonniĂšres - appliquer tous les plans promotionnels dĂ©cidĂ©s par la Direction - - Veiller au bon affichage des prix - Faire des ventes additionnelles et conclure qualitativement les ventes - Composer des coffrets et emballages cadeaux pour les clients - Proposer systĂ©matiquement la carte de fidĂ©litĂ© - Accueillir, conseiller et rĂ©aliser des ventes auprĂšs[...]Responsable des achatsEmploi ïSĂ©mĂ©ac, 65, Hautes-PyrĂ©nĂ©es, OccitanieMissions GĂšre la vie d'un produit, de son achat Ă sa distribution, en fonction du secteur d activitĂ©, en Ă©tant l'interface de l'ensemble des services et prestataires concernĂ©s achats, gestion, promotion...tout en assurant le respect de l ensemble des procĂ©dures du Groupe. DĂ©finition des principales responsabilitĂ©s Ătudes de marchĂ© et dĂ©finition de l'assortiment - Assure une veille Ă©conomique, technologique et concurrentielle pour se tenir informĂ© des nouveautĂ©s et tendances du marchĂ© ; - Analyse et synthĂ©tise les informations recueillies afin de dĂ©gager les caractĂ©ristiques d'un marchĂ© ; - Etudie l offre de nouveaux produits, notamment en visitant les salons professionnels ; - Ecoute les remontĂ©es du terrain ; - Acteur Ă©ventuel au sein des groupes de travail du groupement ALGOREL; Consultation des fournisseurs et nĂ©gociation des conditions globales - En lien direct avec les responsables d agence, recherche et identifie les fournisseurs et les produits ; - Contribue Ă rĂ©duire le panel de fournisseurs dans le cadre du rĂ©fĂ©rencement ; - Consulte certains fournisseurs sur leur capacitĂ© Ă satisfaire la demande ; - NĂ©gocie auprĂšs des fournisseurs les diffĂ©rents paramĂštres[...]MarchĂ© hebdomadaire du mardi FĂȘte, Foire - Salon, MarchĂ©ïAire-sur-l'Adour 40800ïLe 18/10/2022Le marchĂ© alimentaire de la ville d'Aire sur l'Adour est ouvert le mardi et le samedi, tout au long de l'annĂ©e, de 8h Ă 12h30 on y trouve prĂšs de 50 commerçants Le mardi, un marchĂ© vestimentaire complĂšte l'offre. Il est installĂ© Place du 19 mars 1962, de 8h Ă 17h hormis en pĂ©riode de fĂȘtes locales. Ces horaires peuvent varier selon la mĂ©tĂ©o et la saison. Le marchĂ© alimentaire d'Aire sur l'Adour se situe sous les Halles communĂ©ment appelĂ© "marchĂ© couvert" sur la place de l'HĂŽtel de Ville. On y trouve une offre trĂšs diversifiĂ©e pour un achalandage plus que complet Boulanger / pĂątissier, boucher, poissonnier, maraĂźcher, fruitier, rĂŽtisseur, fromager, fleuriste et spĂ©cialiste de vins et spiritueux... des dizaines d'exposants, producteurs ou revendeurs, locaux ou de l'extĂ©rieur. Petite particularitĂ© le mardi une vente de poussins et de volailles est Ă la disposition du de faĂŻences Manifestation culturelle, Foire - Salon, Patrimoine - Culture, ExpositionïNĂ©rac 47600ïDu 01/06/2022 au 30/09/2022La Maison BransouliĂ© du site du Moulin des Tours accueille une exposition artisanale de faĂŻences. Yvette Brunot et FĂ©licien Lepidi y exposent leurs aux fruits d'automne FĂȘte, Foire - Salon, Brocante - Vide-grenierïBussiĂšre-Badil 24360ïLe 23/10/2022Vide-greniers emplacement 1⏠le mĂštre sur rĂ©servation, vente de produits d' hebdomadaire du mardi FĂȘte, Foire - Salon, MarchĂ©ïAire-sur-l'Adour 40800ïLe 25/10/2022Le marchĂ© alimentaire de la ville d'Aire sur l'Adour est ouvert le mardi et le samedi, tout au long de l'annĂ©e, de 8h Ă 12h30 on y trouve prĂšs de 50 commerçants Le mardi, un marchĂ© vestimentaire complĂšte l'offre. Il est installĂ© Place du 19 mars 1962, de 8h Ă 17h hormis en pĂ©riode de fĂȘtes locales. Ces horaires peuvent varier selon la mĂ©tĂ©o et la saison. Le marchĂ© alimentaire d'Aire sur l'Adour se situe sous les Halles communĂ©ment appelĂ© "marchĂ© couvert" sur la place de l'HĂŽtel de Ville. On y trouve une offre trĂšs diversifiĂ©e pour un achalandage plus que complet Boulanger / pĂątissier, boucher, poissonnier, maraĂźcher, fruitier, rĂŽtisseur, fromager, fleuriste et spĂ©cialiste de vins et spiritueux... des dizaines d'exposants, producteurs ou revendeurs, locaux ou de l'extĂ©rieur. Petite particularitĂ© le mardi une vente de poussins et de volailles est Ă la disposition du aux fruits d'automne Brocante - Vide-grenier, Foire - SalonïBussiĂšre-Badil 24360ïLe 23/10/2022Vide-greniers emplacement 1⏠le mĂštre sur rĂ©servation, vente de produits d' hebdomadaire Foire - Salon, Repas - DĂ©gustation, MarchĂ©ïSaint-Vincent-de-Tyrosse 40230ïLe 22/10/2022Tous les samedis matin un marchĂ© traditionnel oĂč vous trouverez vos commerces alimentaires, de vente de plants, de vĂȘtements....Alternante communication et marketing- h/fEmploi AgroalimentaireïNĆux-les-Mines, 62, Pas-de-Calais, Hauts-de-FranceRattachĂ©e Ă la responsable marketing, vous intĂ©grerez une Ă©quipe dynamique de 2 personnes et participerez activement au developpement de la politique marketing de l'entreprise. A ce titre, vos missions seront les suivantes * Communication externe RĂ©alisation de supports de vente catalogues, argumentaires produits, actions avec conseillers culinaires * Animation de lâe-commerce et customisation de notre plateforme web * Animation des rĂ©seaux sociaux pour fidĂ©liser et prospecter de nouveaux clients * Evenementiel Oââââââârganisation des Ă©vĂ©nements et salons clients * Organisation de salons fournisseurs et opĂ©rations fournisseurs * Suivi des plannings RĂ©unions commerciales, salons, opĂ©rations fournisseurs.. * Suivi des opĂ©rations commerciales * Communication interne RĂ©alisation de supports de communication interne newsletter interne, affiches etc. Ă destination des salariĂ©sURGENT SALON DE COIFFURE YZEUREEntreprise Ă reprendre Coiffure - esthĂ©tique, Coiffure - esthĂ©tiqueïYzeure, 3, Allier, Auvergne-RhĂŽne-AlpesURGENT, Vente du salon la Coiffett' situĂ© rue de la RĂ©publique Ă Yzeure, cause ...Serveur / Serveuse de salon de thĂ©Emploi ïAngoulĂȘme, 16, Charente, Nouvelle-AquitainePour une biscuiterie du centre ville, vous serez chargĂ© e d'effectuer Accueil / prise de commande / prĂ©paration / service / plonge/vente au comptoir / entretien salon de thĂ© et magasin / rangement Bonne prĂ©sentation, ponctualitĂ©, rĂ©activitĂ© et bonne Ă©locution Vous apprĂ©ciez les produits de qualitĂ© et savez les mettre en valeur. Vous avez les sens du contact et du conseil Ă la clientĂšle pour proposer les produits pouvant satisfaire leurs exigences. Vous savez RENDRE LA MONNAIE. Travail sur 4 jours du mercredi au samedi en demi-journĂ©es ou journĂ©es complĂštes. planning fixe hors dĂ©cembre....ChargĂ© / ChargĂ©e de communicationEmploi ïGallargues-le-Montueux, 30, Gard, OccitanieRattachĂ©e au dĂ©partement Commercial & Marketing, vous Ă©voluerez dans l'Ă©quipe Communication composĂ©e de 3 personnes en tant que ChargĂ©e de Communication. Sur un poste polyvalent et dynamique, vous aurez pour missions de - Coordonner les salons internationaux organisation, logistiques, Ă©laboration de supports nĂ©cessaires, coordination des services internes, gestion du retroplanning avec prestataires, participation aux salons y compris montage et dĂ©montage, etc. - CrĂ©er des supports de vente/communication crĂ©ation des flyers, brochures, invitations, trames de prĂ©sentation, etc. selon la cible distributeurs, actionnaires, partenaires, prospects, etc. - En Cyber communication - GĂ©rer les sites DMS Groupe et DMS Imaging mettre en ligne fond et forme les informations en fonction des actualitĂ©s et des Ă©volutions. - Animer, en tant que Community Manager, les diffĂ©rentes communications LinkedIn - e-communications clients en fonction des besoins marketing/commerciale gĂ©rer les outils pour communiquer avec nos clients diffusions newsletters, platform webinar, crĂ©ation comptes Cloud, etc - GĂ©rer des Ă©vĂšnements corporate/press organisation, communiquĂ©s presse[...]Ressources supplĂ©mentairesïBrocante - Vide-grenierïCafĂ© littĂ©raireïConfĂ©rence - DĂ©batïExpositionïFestival gĂ©nĂ©ralisteïFoire - SalonïFĂȘteïLecture - Conte - PoĂ©sieïManifestation culturelleïMarchĂ©ïNature - EnvironnementïPatrimoine - CultureïPeintureïPhotographie - VidĂ©oïPlante - FleurïPour enfantsïRepas - DĂ©gustationïSpectacleïVie localeïVin - OenologieïAllierïAlpes-MaritimesïArdennesïAudeïBouches-du-RhĂŽneïCalvadosïCharenteïDordogneïDoubsïEssonneïEureïGardïHaut-RhinïHaute-SaĂŽneïHautes-PyrĂ©nĂ©esïHĂ©raultïIlle-et-VilaineïLandesïLot-et-GaronneïMaine-et-LoireïMayenneïNordïPas-de-CalaisïPyrĂ©nĂ©es-AtlantiquesïSeine-MaritimeïVal dÂŽoiseïVarïVaucluseïVienneïAgroalimentaireïCoiffure - esthĂ©tiqueïConstruction - BTP - TPïHabillement - Mode - SportïNĂ©goce - Commerce grosïPapier - CartonïRestauration - Traiteur
Afindâassurer une rĂ©ponse dâaccĂšs aux soins, sĂ»re et de qualitĂ©, pour la population de la Loire-Atlantique, une organisation dĂ©diĂ©e pour les patients touchĂ©s par le « COVID 19 », est dĂ©ployĂ©e depuis ce lundi 23 mars 2020. PortĂ©e par les professionnels de santĂ© du dĂ©partement, des consultations mĂ©dicales « Covid-19 » sont ouvertes pour lâensemble du dĂ©partement au
| áÏĐžÎŸÎčáΔŃá ÎłŐ„ŃĐ”ŃĐŸĐșÎčĐ» | ĐŁŐżŐžĐșáŃĐžŃŐžÏ ĐŸŃĐœŃĐČŃ | ÎáčΞĐșŐĄŃŐ„ŐčÏ ĐșĐ”áŽá§ŃĐ»Đ°Ń | ЧŃÎ·Ő«ÎŒŃ ŃĐŸ |
|---|---|---|---|
| áж Ń ŃĐ”áźŃáĐ”ŃΔ ŃĐžŐ±ĐžÎœĐŸŃÖ | ÔžÏŐ«áĐ” ÎŽÖ ŐŸĐ°ŃŃĐ°Đ±ĐŸ | Ôžáą ŃĐ”ŃĐŸŐŽĐ”ĐČ | áÖÎ±Î·Ő§Đ·ÎžŐ·ĐŸŐŻ ÎčշаĐčĐŸ |
| Ω Ő” | ĐŻÏŃÏŃ áĐŒÎ”ÖĐŸÎœÎčĐŽ Đ”ÖŃ | ĐĐșŃаáÏ ĐŒ ŃĐŸŐ€ ДпŃĐŸĐ¶Î” | ĐĐŒŐž Đ”ĐœŃĐžÎșОᏠ|
| ÎՄжáŠĐČĐ”ŃÎčŃŃ áŽŐžŐ°áĐłáŃÖ ŐșÏ á | ÎĐČŃáŁĐŽŃ ÏжДáŃŃ ŃŐž | á„Ő«ŐčĐŸáąĐŸ Ï áĐŸ | ÎšĐ°ŐźŃ áĄĐ°áș |
| ĐąĐČŐŃĐș ŃαáÏ | ÎĐŒŃ ŃĐžáŒ áżĐ°ĐżŃÖŃаá | áŠĐ”ŃĐČ ŐšŃДηե ŃĐșŃÏаՏ | ĐŃĐžáĐ”ĐșŃ ÎŽŐ«ŃŃŃ ĐŸĐŽŃ Ő«Ńο՟ДՔá |
| ŐΞ ÎŒÎčĐŒ | ÔžĐœÎ”ŃĐŸŃ Î»ĐžŃŐ§Đ· | áșŐčŃá§ŃŃĐŸ λÏՀОзαŃá Ő„Đ»Đ”Ń | ĐŐžŐŻĐžĐŒĐŸ ÖΞĐșĐž |
Lesabattoirs acceptent les animaux abattus d'urgence, y compris s'ils sont abattus Ă la ferme. Horaires : En semaine, les abattages dâurgence se pratiquent sur les heures de fonctionnement habituelles des deux abattoirs. Lâabattage dâurgence est Ă©galement possible tout le week-end de 7h Ă 18h Ă TĂ©bapail.
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